Chapitre 4 : Placard à balais

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PDV HERMIONE
*Quand j'entrai dans la salle commune, ma tête tourna et mes jambes étaient soudain très lourdes. Je luttai quelques secondes mais ma vision se brouilla. Je sentis mes jambes céder. Et pendant que je chutais ce fut le noir total.*

Toc toc toc toc toc...

J'ouvris difficilement les paupières. Elles étaient très lourdes et ne semblait pas vouloir s'ouvrir tout de suite. Ma vision, d'abord floue, s'adapta à la luminosité présente dans la pièce.

Toc toc toc toc toc toc

Je me redressai aussi rapidement que je le pu. Ma tête tourna fortement pendant quelques secondes. Une fois que mon cerveau eu fini ça séance de rodéo je me tournai vers le bruit qui m'avait réveillée. Derrière moi, un hibou grand duc toquait fortement sur la vitre. Je pestai car il m'avait réveillée mais partis tout de même lui ouvrir le carreau. Il s'engouffra dans la pièce dans un grand battement d'aile et se posa sur mon avant bras que je lui tendai. Même s'il m'avait réveillée, je ne lui en voulu pas longtemps devant tant de beauté. Je lui lissai ses douces plumes avec délicatesse ce qu'il semblait apprécier étant donné qu'il fermait les yeux. Tout en continuant de lui carresser le dos je soufflai :

- Que fais-tu ici toi ?

Comme si il m'avait compris, il me tendit sa patte de droite autour de laquelle un tout petit parchemin était attaché. Si petit que je ne l'avais même pas remarqué. Je détachai le papier et après une dernière caresse, le hibou s'envola de nouveau par la fenêtre. Je la refermai aussitôt. Pour un début de mois de septembre, l'air était très frais. Une fois cela fait, je m'assis sur le lit et déroula le parchemin sur lequel était écrit d'une belle calligraphie :

Pardonne-moi stp
D.M

Moi qui étais pourtant assidue, je ne compris pas de qui venait cette lettre. Je n'étais même pas sûre qu'elle m'était destinée. Tout en réfléchissant, je relevai la tête et remarquai que je n'étais pas dans ma chambre.

- Par Merlin, qu'est ce que je fabrique à l'infirmierie ?

Comme pour m'apporter une réponse, Mme Pomfresh sortit à ce moment précis de son bureau. Elle me regarda et sourit :

- Ah Miss vous êtes enfin réveillée. Comment allez vous ?

- Bien. Enfin.. je suppose. Pourquoi suis-je ici ?

Je ne me rappelai de rien. Simplement d'avoir pleurer, beaucoup pleurer. Mme Pomfresh coupa ma pensée :

- Vous vous êtes cognée la tête violemment et fait une hémorragie externe. Mais je vous ai soigné ça rapidement, pas d'inquiétude.

- Merci beaucoup. Quand puis-je sortir ? Et quelle heure est-il s'il vous plaît ?

- Il est 17h30, vous êtes ici depuis hier soir. Et j'aimerais que vous restiez ici jusqu'au dîner le temps que je fasse quelques vérifications et que vous puissiez vous reposez.

- Pas de problème.

Je me rallongeai sur le ventre. L'infirmière s'approcha et me poussa les cheveux sur le côté afin de mieux accéder à mon crâne. Une fois qu'elle eût fini, elle laissa Ron, Ginny et Harry entrer. A peine eurent-ils franchi la porte, je fus assaillie de questions :

- Mione ! Ça va ?!!

- Qu'est ce qui c'est passé ?!?

- Qui t'as fait ça ?!

-Tu sors bientôt ?

Étrangement, voir mes amis s'inquièter et me poser autant de question me fit rire. Mais je regrettai aussitôt, mon crâne était énormément douloureux.

De Gryffondor à Serpentard, La Malédiction d'Hermione | DRAMIONEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant