Chapitre 9 : Un nouveau point de vue (partie 2)

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- Je sais pertinemment que Weasmoche n'est plus ton ami, tu ne pourras pas me la faire à moi. Il l'a peut être été dans le passé mais il t'a rejetée dès qu'il a su qui tu étais réellement, son ennemie. Et c'est comme ça que ça se passe quand on est chez les Serpentard, on est l'ennemi et c'est tout. C'est comme ça que ton précieux rouquin te considèrera jusqu'à la fin, même si cela ne lui fait pas du bien. Et tu sais pourquoi ? Parce que tu es chez les serpents maintenant, tu ne vas pas tarder à te rendre compte que les choses sont bien différentes de ce côté de la balance. Quoique tu pourras dire ou faire, à ses yeux tu resteras pour toujours une ignoble serpentarde. Alors, un petit conseil de ma part, profites en, rares sont ceux à qui j'en ai donné : oublie son amitié, et encore mieux oublie son amour. Il ne t'en donnera plus jamais. Bonne nuit, Granger.

PDV DRACO :

Je me réveillai doucement, journée de cours typique aujourd'hui. Je me détachai à contre cœur du confort de mon lit, de la chaleur de mes draps et me dirigeai vers la salle de bain. L'eau se mit à couler du lavabo et je me lavai le visage avec vigueur pour me réveiller. Une fois cela fait, je coiffai négligemment mes cheveux platines en y passant mes doigts encore humides, un peu vers l'arrière, puis vers la droite. Je les fixai à l'aide d'un sort et partis dans la salle commune. Une envie de manger seul me prit, je ne me sentais pas encore capable d'affronter les regards des élèves de Poudlard, déjà insistants auparavant mais encore plus maintenant que Granger faisait partie de notre maison. Granger ? Mais qu'est ce que je racontais moi ? Greengrass ! Je souris en me remémorant que je l'avait appelée Granger hier, par pur réflexe. Et je souris encore en me disant que Granger était bien plus approprié pour l'énerver, mon passe temps favori. Arrivé dans la cuisine des préfets, je vis la nouvelle serpent qui me regardait bizarrement. En parlant du loup...

- Tu veux un café ? me proposa-t-elle.

A mon tour de la regarder bizarrement. Mais une fraction de seconde seulement, je revêtis bien vite un visage impassible.

- Non, répondis-je le plus froidement possible.

Elle haussa les épaules et continua à vaquer à ses occupations. Je m'avançais vers le placard en songeant à sa réaction. Elle avait été cordiale avec moi alors que j'avais explicitement chercher à la blesser hier... Je fixai avec étonnement le contenu du placard, il y avait de tout et je ne pourrais citer une pâtisserie non présente parmi les pains au chocolats, les religieuses et les croissants... Je pris donc simplement des cookies qui m'avaient l'air délicieux, j'ouvris ensuite le frigidaire, récupérai deux œufs et enfin me fis couler un café sous le regard accusateur de la brune à qui j'en avais refusé un quelques instants plus tôt. Pendant que je faisais cuire mes œufs avec sel, poivre et ail, Bouclettes (ce surnom lui allait bien je trouvais) se tourna vers moi et me dit sur le ton de la conversation :

- Tu m'avais l'air plutôt heureux ce matin dis moi.

Un sourire malicieux sur le visage, je décidai de m'amuser un peu avec elle. Je m'adossais donc au plan de la cuisine, faisant ainsi ressortir mes abdominaux. Une veine pour moi que je ne dorme qu'en short de Quidditch. Je vis ses yeux s'attarder quelques secondes sur mon torse, ses joues s'empourprer légèrement et enfin son regard revenir vers le mien.

- Figure-toi que j'ai passé une excellente nuit, si tu veux vraiment savoir, il paraîtrait que les Serdaigles soient doués dans de nombreux domaines bien différents, répondis-je, toujours souriant de manière perverse.

Je la vis rosir (encore), trop simple. Evidemment ce n'était pas vrai mais il était hors de questionque je lui avoue que c'était à cause d'elle que j'avais souris ce matin. C'est alors qu'elle reprit la parole, je ne m'attendais clairement pas à ce qu'elle réponde vu ce que je lui avais dit, et encore moins cela :

De Gryffondor à Serpentard, La Malédiction d'Hermione | DRAMIONEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant