Chapitre 17 : Sentiments, révélation et mensonges.

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PDV Draco :

Les portes de l'infirmerie se refermèrent derrière nous, Greengrass était maintenant au courant de ce quelle avait fait à Weasdébile. Je restai tout de même perturbé, je savais qu'Hermione était une grande sorcière, je ne lui fais pas de compliments, seul un idiot le nierait, mais je ne la savais pas dotée d'un tel pouvoir. Déchaîner les éléments, faire léviter des choses sans baguette magique ni incantation. Dans ma vie, les seules personnes que j'avais connues capables d'une magie aussi puissante étaient Dumbledore et Voldemort Pas un élève de troisième cycle. J'étais inquiet. Entre la conversation que j'avais surpris entre McGonagall et Slughorn, les sautes d'humeur de la blonde, et maintenant ça, je me demandais si un danger ne lui pendait pas au nez.

- Tu t'inquiètes encore pour la douce Hermione ? me taquina Blaise à voix basse.

Visiblement pas assez bas puisque Theo qui marchait devant nous avec Pansy se retourna et rit de bon cur avant d'ajouter :

- Il s'est précipité pour la rattraper lorsqu'elle s'est évanouie, un preu chevalier.

Ma mine se renfrogna, pourquoi disaient-ils ça ? Ils savaient bien que je n'avais jamais porté l'ancienne Gryffondor dans mon coeur. Ce n'est pas parce qu'à présent je la tolérais que cela voulait dire que j'étais à ses pieds. J'allais leur clouer le bec quand Pansy mit à son tour son grain de sel :

- Exactement ! Et puis, il était trop heureux de se débarrasser de Weasley pour l'avoir rien qu'à lui, mais il a rapidement regretté son action avec la colère explosive d'Hermione.

Mais par Salazar, qu'avaient-ils tous à la fin ?!

- Mais de quoi vous parlez ?! les questionnai-je, je ne m'inquiète pas pour elle, je n'ai pas tenté de la sauver, je ne la veux pas pour moi et je suis encore moins jaloux de Weasmoche ! Et puis de quelle action tu parles Pansy ? Ce n'est pas ma faute si elle s'est énervée, mais celle de l'autre abruti de Gryffondor.

Daphnée qui était en tête du peloton se tourna également vers moi :

- Sur ce coup-là, je suis plutôt d'accord avec Pans', me dit-elle en haussant les sourcils, tu n'aurais pas dû la laisser voir Weasley la tromper. Et tu n'as même pas chercher à l'en empêcher, c'est comme si tu voulais absolument qu'elle le voit. Je sais que tu naimes pas Weasley et que tu veux tout le temps nous protéger mais elle laimait. Et je commence sincèrement à croire que tu as un petit faible pour elle vu comme tout tourne autour d'elle d'après toi.

Durant toute cette discussion pour le moins énervante, nous n'avions pas cessé de marcher et nous étions maintenant arrivés devant l'entrée de notre salle commune. Ils commençaient sérieusement à m'agacer tous là, à vouloir déchiffrer mon comportement. Surtout qu'ils se trompaient sur toute la ligne. Je protestai en entrant dans la salle :

- Pas du tout ! Elle ne nous aurait juste jamais laissés tranquilles avant de savoir ce qu'on lui cachait, car elle a beau être devenue ta sur Daphnée, elle n'en reste pas moins une insupportable Miss-je-sais-tout qui ne peut pas se contenir. Alors désolé de vous décevoir, mais non, je n'ai en aucun cas un faible pour cette chose.

Le ton que j'avais employé était dénué de toute émotion, sans appel. Je vis Daphnée et Pansy devenir rouges de colère et sur le point de me faire des reproches mais Theo s'infiltra dans le conflit et tenta de calmer le jeu.

- Oh, on se calme. Tout le monde se calme. C'était juste une blague qu'on te faisait Blaise et moi, on sait pertinemment que ça ne pourrait jamais le faire entre elle et toi. Et les filles, on se détend, vous le connaissez, dès qu'on touche à la corde sensible il devient méchant et parler de ses sentiments n'était pas une idée top. Même si ceux-ci sont faux, rajouta-t-il en voyant mon regard noir.

De Gryffondor à Serpentard, La Malédiction d'Hermione | DRAMIONEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant