LE PROF [ Terminé ]

Chapitre 5

Je suis resté bouche bée après l'appel, je n'y croyais pas...un rendez-vous venait d'être arrangé avec la secrétaire. J'espère que cette soirée sera meilleure que celle d'hier.

                         [...]

Ce soir, le temps est doux grâce au vent de mousson. Je suis déjà en route pour je l'espère une soirée pleine de promesse, je me fais déjà des idées de ce que sera l'ambiance. Je rêve des instants assez spéciaux, au cours  desquels les contacts seront pris en otage par nos sens.

Lorsque J'arrive, il sonnait exactement dix-huit heure et dix minutes. Le lieu était calme malgré la présence de quelques hommes et femmes.
Je choisi une place au fond et sors mon phone pour voir la position de ma cavalière. Mais sur l'instant, je remarque une présence devant moi, qui attire mon attention. Je me rapproche par curiosité et découvre la secrétaire.

— Mademoiselle est arrivée à l'heure ? Demandai-je.

— Franck ! Fit-elle un peu surprise. Ah oui je t'ai dit que la Joconde se trouve dans mon quartier , je suis à 100m d'ici.

Je prends place dans la chaise en face d'elle. J'avais en face de moi une créature remplie d'une grâce exceptionnelle. Habillée en une magnifique robe bleue, j'avais l'impression de redécouvrir une autre femme, une beauté divine.

— Vous êtes toute charmante, laissai-je échapper malgré moi.  Jusqu'alors votre nom m'est inconnu.

— Merci, et que dire de vous alors ? Je vous trouve élégant.  Nomme moi Patricia.

— Je garderai ce nom en secret, et l'utiliserai qu'en dehors de l'école.

— Alors comment à été ta journée ?

— Je pense qu'elle a tardé à se mettre en route. Mais depuis que j'ai revu votre regard, j'ai comme l'impression de voir l'est, et l'esquisse d'un soleil. Peut-être ma journée n'attendais que toi pour se dévoiler, répondis-je avec toute la sincérité possible.

— Épargne moi de ces mots qui plaisent à l'esprit mon cher Franck. Merci quand même.

— Ne me dis pas que les mots n'ont pas d'effets sur ta personne ! Tu me crois donc pas. Ok ma journée a été très simple, rien d'important. Parlons de toi, tu travailles avec mon oncle depuis quand ?

—  Je suis au lycée depuis Six ans. Après le BAC, j'ai fait un an de formation en informatique. Il y avait un poste vacant et j'ai été embauchée par ton oncle.

— Ah bon ? Une doyenne donc ! Et dire que moi j'entame ma deuxième semaine. Alors raconte moi l'ambiance qui règne  au lycée.

On commande de la bière, Patricia prend son temps et me raconte ses débuts jusqu'à ce jour. À l'écouter je me rends compte qu'elle est vraiment fière de son parcours.

— Je ne peux pas demander plus à Dieu, conclut-elle.

— Oui je te comprends, Je te félicite pour tout ce que tu fais, j'adore les femmes battantes. Et une comme toi a besoin d'un mari, un homme qui te soutient dans les moments difficiles.

— Hum un mari. J'y pense souvent, mais la chance n'est vraiment pas de mon côté en ce qui concerne les hommes.

Cette réponse m'a étonné. Comment une si belle fille telle Patricia n'aurait pas de chance ? En plus elle semble avoir un bon caractère même si l'expérience avec Lucie m'a enseignée de ne jamais faire confiance à l'apparence.

— Possible de savoir ton âge ? D'abord moi j'ai eu 25 ans tout récemment.

—  Moi  28, disons que j'ai vu le jour avant toi.