Chapitre 35

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Quelle ne fut ma surprise lorsque je croise au retour, à notre portail Abidé.. Surprise  elle  demande << Prof ??? >>

-Toi ici ? Tu cherches qui ? Répliquai-je.

-  J'habite ici désormais, répondit-elle le regard plongé dans le mien.

Sur le coup j'ai cru à une blague avant de repenser  à la chambre d'Hubert. Puis  à ces deux hasardeuses rencontres avec elle aujourd'hui.

- Donc tu savais où j'habitais ? Demandai-je curieux.

- Mais non. Au faite je suis avec ma soeur et on vient d'aménager ici.

- Je suis ici moi, dis-je.

- Quoi ? Vraiment ? Sacré coïncidence alors.

- On peut dire, mais ça m'étonne toujours, répliquai-je.

- ça devrait pas Prof, dit-elle en me cédant la place au portail ..

Je m'y faufile d'un geste léger, laissant  mon corps  frôler le sien dans un bref  mouvement,  transmettant une étrange  frayeur qui saisit mon esprit, et dans la seconde d'après,   l'envie féminine engloutit ma pensée.
C'est étrange ce qui vient de se passer, me dis-je en pénétrant ma chambre.
Une fois dedans, je compose le numéro de Pat.

Appel sortant📲

-Allô ma chérie.

- inh hein ?

- C'est ainsi me réponds-tu maintenant ?

- Franck stp je veux plus me disputer avec toi.

- hum ! C'était pour te dire que ma tante a eu la nouvelle. Préparez vous et choisissez  une date.

- D'accord Merci. Je te serai reconnaissante.

- Si seulement tu pouvais être tendre avec moi.

- Franck arrête de te plaindre.

- comme tu veux, bonne soirée.

- a + .

Je raccroche et ressens une timide amertume et un chagrin d'amour traverser mon pauvre coeur, Patricia semble me fuir, car pour moi ces détails expriment l'état de notre amour..

                      
                          [...]

                 Une semaine après
samedi/7h chez Lucie /

Deux familles avant de s'entremêler se bousculent , cette fois les choses seront plus tendues puisque,  les liens se sont créés hors de la norme, rendant l'atmosphère  haute de tension.

Assis au côté de ma tante et de ma cousine, nous faisions face à la famille de Duvin,  dont une tante assez dynamique à l'apparence  avait pris les devants en ces mots :

- Excusez par ici.

- Soyez les bienvenus. Vous venez en paix j'espère. Alors , que puis-je pour vous ? Répondit et interrogea ma tante.

- Nous venons en costumes de  coupables. Et c'est têtes basses que nous avions franchis votre portail, une faute aussi grande et grave devrait être sanctionnée d'un prix extrême, voilà pourquoi  nous nous inclinons et demandons un pardon grandiose, répliqua la tante d'en face.

- Un pardon ? interrompit  ma tante. Qu'avez vous fait ? Je ne vous connaîs même pas de nom ni de visage. Vous vous êtes sûrement trompés de maison.

LE PROF [ Terminé ] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant