Tombé Dans Son Propre Jeu

chapitre 17

Je me retrouve projetée au sol avec une force phénoménale. Je ne fais pas abstraction de cette attaque anonyme et essaye tant bien que mal de ramper jusqu'à mes parents attachés et ballonés chacun sur une chaise. Mon père a du sang sur sa chemise, quant à ma mère elle en a plutôt à l'arcade droite.

Moi: maman, papa, qui...

Je n'eu pas le temps de terminer que je me sens étouffée. Mon agresseur m'attrape par le col de mon t-shirt et me plaque au mur.

?: tu pensais t'en sortir comme ça petite pute? Je savais qu'il allait récidiver.

Moi: t'es malade mon pauvre maxwell. Dis-je amèrement. Ce qui me vaut une éjection au sol. Ok je crois que mon épaule va être plâtrée d'ici là.

Leroy: c'est toi la malade sale garce. Tu as détruit ma vie, ma réputation, tout, tu as tout détruit. On ne me respecte plus, je ne peux plus mettre un seul pied au bahu sans subir les moqueries au lieu de la crainte des autres. Hurle-t-il en me mettant un coup de pied au ventre. J'étouffe un cri.

Moi: de quoi parles-tu? Je n'ai pas publié la vidéo. Essayais-je d'articuler.

Il sort son téléphone et le manipule, puis s'acroupit à mon niveau et me pointe son téléphone en pleine face.
NON NON NON! OH MON DIEU NON. C'est quoi ce bordel? Je relève mon regard perdu vers lui et découvre un regard plus que sombre, obscure. Ses phalanges sont blanches et gonflées on dirait qu'elle vont sortir de sa peau.

Moi: Leroy je... Je te jure que c'est pas moi. Dis-je d'une minie voix.

Leroy: alors c'est Qui? Hein? Dis moi qui d'autre a cette Putain de vidéo. Crie-t-il.

Moi: per... personne.

Son regard s'assombrit encore plus. Plus effrayant tu meurs. Je sais qu'il va m'arriver un malheur, mais mes parents... Je jete un coup d'oeil vers eux et remarque qu'ils gigotent dans tous les sens et essayent de faire sortir des paroles de leurs bouches ballonées. Je les aime tellement. Je ne veux pas les perdre. C'est de ma faute s'ils sont comme ça, je n'aurai pas dû montrer mon côté thug, mais hélas je ne m'en rend toujours compte que quand quelqu'un que j'aime est blessé. Je suis débile. C'est la deuxième fois qu'ils subissent ça. Je sens des larmes coulées le long de mes joues.

Leroy: oh non ma jolie ne pleure pas. Pas maintenant. Garde ces larmes pour plus tard, car tu en auras besoin. Dit-il froidement.

Moi: Leroy je t'en supplie laisse mes parents en dehors de tout ça. C'est moi qui t'ai fais ça alors règle ça avec moi. Allons loin et... suppliais- je avant d'être coupée.

Leroy: la ferme! Crie-t-il. Tu n'es pas en position de donner des ordres.

Moi: stp Leroy. Fais moi tout ce que tu veux mais laisse mes parents. Ils sont tellement formidables or que moi... Je leur crée des problèmes. Ça n'était plus arrivé avant aujourd'hui. Dis-je en baissant le regard.