chapitre 38

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                    PDV Lyne

J'ai mal partout, j'ai l'impression d'être détruite physiquement et moralement. Je ne veux même pas ouvrir les yeux de peur de découvrir l'état dans lequel je suis. Mais je suis assez curieuse donc je les ouvre mais les referme directement à cause de la lumière, je veux les couvrir mais n'y arrivent pas. Quand je regarde la cause  de ce blocage je remarque que je mes pieds et mes mains sont attachés sur les barres d'un lit et je suis... en sous-vêtements? Mon Dieu c'est quoi ça!? La peur commence à me monter au ventre et j'ai tellement mal à la tête. "Thomas vient me sortir de là" répéte-je en boucle dans ma tête quand soudain la porte s'ouvre et laisse une Pétasse rentrer.

Moi: encore toi!? Tu... commence-je abasourdie.

Merveille: oui, encore et toujours Moi, et alors? Tu n'es pas chez toi ici connasse. Et pour ta gouverne je suis bel et bien libre. Dit-elle les mains aux hanches et un sourire en coin.

Moi: comment ça se fait? Les policiers étaient là-bas et ils vous ont emmené. Dis-je les gros yeux.

Merveille: et ils t'ont dis qu'on devait y rester? Et elle rit.

Moi: et est-ce que... Leroy aussi est libre? M'inquiète-je.

?: mais bien sûr que oui ma chérie. Dit une voix derrière la conne et Leroy apparaît.

Moi: fait chier! Chuchote-je.

Leroy: bref assez bavardé, on a quelqu'un à te présenter. Dit-il avec un sourire malicieux aux lèvres. Et là...

Moi: Josué? Dis-je dans une voix à peine audible.

Josué: salut petit coeur, je t'ai manqué? Il dit en souriant de toutes ses magnifiques dents blanches. Laissé nous. Dit-il à l'attention des deux  cons de service et ils s'en vont et ferment la porte derrière eux.

Il se rapproche de moi et se place à califourchon sur moi. J'essaye de bouger mais il me tient par les hanches. Le goût du dégoût remonte dans mon oesophage rien qu'à la sensation de son touché. Ça m'écoeure et j'ai juste envie de me laver avec de l'eau mousseuse.

Moi: tu es mort tu es mort et tu n'es que le fruit de mon imagination. Répète-je en boucle avec les larmes coulant.

Josué: ouvre tes yeux et vois à quel point je suis vivant. La preuve, mon touché sur ton corps et il me fait un bisous dans le cou ça. Est-ce qu'un mort peut faire ça? Et tout un torrent de larmes innonde mes yeux.

Moi: comment est-ce possible? Je t'ai vu tomber sous le coup de feu de Thomas, il t'a tiré dessus. dis-je plus pour moi.

Josué: et est-ce que tu as assisté à mon enterrement? Demande-t-il malicieusement.

Moi: non. Chuchote-je.

Josué: dans ce cas je suis toujours bel et bien vivant. Et tu m'as tellement manqué. Dit-il entre deux baisers. Beurk!

Tombé Dans Son Propre Jeu Où les histoires vivent. Découvrez maintenant