L'espace d'une nuit.

Chapitre 22

Karol- TYSON REVIENT ICI MERDE !!!

Cela faisait dix minutes que notre chien menait en bourrique Karol. Il courrait partout et ne s'arrêtait pas une seconde ce qui commençait à fatigué sa maîtresse. J'étais tout seul sur ma chaise longue, à rigoler comme un con en voyant ma petite amie galèrer. Oui je n'étais pas très sympa de ne pas aller l'aider mais que voulez vous? Ça me faisait trop rire.

On a prit Tyson il y a un mois et demi maintenant, au moment où on a emménager dans cette maison, on voulait un peu d'animation et en attendant d'avoir des enfants, on a un animal. Il apporte beaucoup de gaité et nous distrait une grande partie de nos journée.

Karol- Rugge vient m'aider je t'en pris !!
Moi(mort de rire)- J'arrive

J'ai donc finis par me lever de ma chaise et suis allé aider Karol qui n'arrivait pas à rattraper ce que Tyson avait pris dans sa gueule et qu'il n'avait pas le droit.

Plus tard dans l'après-midi, alors que nous étions tranquillement allongés dans notre canapé, la sonnette de la maison a retenti, nous laissant perplexe puisque maintenant que nous vivions aux Etats-Unis, nos copains ne privaient plus se permettre de taper l'incruste quand ils en avaient envie.

Moi- Bouges pas mon amour, je vais voir

En ouvrant la porte, je suis resté choqué de ce que je voyais. Un berceau avec un bébé avait été déposé sur le paillasson et une lettre dépassait sur le côté avec un sac. Je ne comprenais strictement pas ce que faisais ce bébé ici.

Moi- Karol viens !!

En entendant la voix cassée que j'avais eu en l'appelant, elle s'est empressée de venir jusqu'à moi et à ouvert grand la bouche en voyant le bébé devant nous.

Karol- Qu'est ce que...
Moi- Je sais pas, je comprends pas
Karol- Y'a une lettre attends...

J'ai pris la fameuse lettre et ai commencé à la lire.

Cher Ruggero

Tu ne dois pas comprendre pourquoi je te laisse ma fille mais je vais te le dire. Je suis incapable de m'en occuper. Tu as toujours su aussi bien que moi que je ne voulais pas avoir d'enfants et me voilà avec une gamine sur le dos. Je ne peux pas la garder, je sais qu'avec toi elle sera en sécurité. Son père m'a quitté quand il a appris ma grossesse et j'ai dans un premier temps voulu te rejoindre à Buenos Aires mais tu n'y habitais plus, j'ai alors insister auprès de tes amis pour savoir où tu vivais jusqu'à ce qu'ils me donnent ton adresse. N'essaye pas de m'appeler, je ne te répondrais pas... ma décision est prise et je sais que Mila sera en sécurité avec toi. Prends soin d'elle. Prenez soin d'elle avec Karol je t'en supplie, moi je n'en serais pas capable.

Candelaria

En terminant la lettre, les larmes m'étaient montés naturellement aux yeux alors que je regardais à présent le petit bébé qui se tenait en face de nous et qui commençait à pleurer. Karol aussi pleurait, elle ne comprenait rien à la situation et moi non plus. Pourquoi Cande abandonnait son enfant ? Je sais très bien qu'elle n'en voulait pas, quand on était en couple tout les deux et qu'on avait parlé d'avoir des enfants, elle m'avait toujours dit qu'elle n'en voudrait pas, qu'elle voulait être libre et qu'elle serait incapable de s'en occuper. A l'époque cela m'avait fait beaucoup de mal à moi qui souhaitais vraiment être papa un jour, mais j'avais finis par accepter son choix en me disant que si un jour elle finissait par tomber enceinte, elle le garderait quand même, l'instinct de mère reprendrait le dessus.

Mais non, visiblement elle n'avait pas changé et était définitivement sans cœur vis à vis de cette petite puce qui maintenant pleurait à chaudes larmes dans son berceau.

Moi- On fait quoi ?
Karol- Déjà on la rentre après on voit.

Karol a pris la petite Mila dans ses bras, pendant que je rentrais à l'intérieur le berceau et le sac qui avait été donné avec. Elle avait la petite dans ses bras et essayait de la calmer comme elle pouvait mais n'y arrivait pas, elle devait avoir fin. Malgré le choc de tout ça, j'étais attendri de voir mon amoureuse avec un bébé dans les bras, ça me donnait encore plus envie d'en avoir un moi aussi.

Moi- Tu crois qu'elle a faim ?
Karol- J'en sais rien... j'ai jamais eu de bébé à m'occuper avant hein !
Moi- Tu veux pas essayer de la faire téter ?
Karol- Nan mais bébé, j'ai pas de lait dans les seins moi !
Moi- Pourquoi ?
Karol- Parce que j'ai jamais été enceinte chaton, c'es pendant une grossesse que les seins se remplissent de lait idiot
Moi- Je savais pas...

Karol est allée s'assoir sur le canapé, Mila toujours dans ses bras et qui pleurait toujours autant.

Moi- Écoute ce que je te propose de faire c'est d'aller au magasin lui acheter ce qu'il fait et demain on va voir la police.
Karol- Ouais...

En fin de soirée, après avoir été acheté du lait pour mademoiselle qui avait faim, nous nous sommes couchés épuisés, la petite dans son berceau à côté de nous. Comment allions nous faire ? Décidément, la situation m'échappait.