La folie des émoticônes! (rédigé par Marie-Soleil Bouchard);p/ *.*/ #,#/ :$/^^

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SALUT, LES TI-N'AMIS! ÇA FAIT UN BOUT HEIN? ALORS, JE VAIS INTERROMPRE MA SÉRIE DE CHAPS SUR LES DIFFÉRENCES LINGUISTIQUES EN ATTENDANT QUE J'EN PONDE UN BON! JE PRÉVIENS,  CE TEXTE EST ÉCRIT PAR MARIE-SOLEIL BOUCHARD, LA MÊME RÉDACTRICE DU CHAP SUR LES VAMPIRES! ALORS, JE LA REMERCIE ENCORE POUR SA COLLABORATION! BONNE LECTURE!

Je crois que le pire faux-pas (excluant les fautes d'orthographe) que vous pouvez faire quand vous écrivez un texte, une histoire ou une fiction, c'est d'ajouter des bonhommes à la fin de vos phrases. Pour vous mettre en contexte et pour que vous compreniez mon point de vue concernant ce sujet, voici les principaux endroits où vous ne devez absolument pas en ajouter :

1. Dans les dialogues. Si la phrase que dit votre personnage est immensément touchante et profonde ou simplement normale et qu'à la fin de celle-ci, vous mettez un bonhomme, votre histoire vient totalement de perdre sa crédibilité et le lecteur ne trouvera pas professionnel et agréable de voir des bonhommes dans un texte qui aurait pu être excellent sans ceux-ci.

Ex : «Mais que fais-tu, Jason ?:o:c Si tu me frappes, tu risques de te retrouver sur un lit aussi inconfortable que le mien, mais dans une cellule au poste de police:((»

Ou...

Ex : «Fay ?:3 Cela fait exactement...:o attends un peu, que je compte…:( Trois fois que j’essaie de te parler depuis que je suis entré:'(»

2. Dans les monologues. Le point que je viens de citer s'applique autant ou peut-être même plus dans les monologues, car habituellement, ceux-ci permettent de transmettre beaucoup plus d'émotions et d'intensité aux lecteurs.

3. Dans les paragraphes normaux. Ceux-ci ne dévoilent que les actions des personnages, il n'y a aucun intérêt à ajouter des bonhommes pour votre «plaisir», car cela déplait aux lecteurs.

Ex : «Elle sursauta, ne s’attendant surtout pas à une visite surprise:o*.* Elle ne pouvait pas avoir de visite à moins d’avoir accepter une rencontre avec la personne voulant venir la voir:3:/:( Puis, il fallait signer une tonne de documents pas si importants que cela et attendre une lettre de la direction de l’hôpital disant si, oui ou non, la personne en question était autorisée à venir:(»

4. Dans les titres ou les sous-titres. Ceux-ci ne sont pas des oeuvres d'art que vous pouvez décorer à votre guise. Ils ne sont pas non plus des sapins de Noël avec guirlandes, boules, étoile, cannes en bonbon et petites maisons, vous savez. Ils sont importants et indiquent la plupart du temps sur quoi sera portée votre histoire.

Ex : «L'intense vie de Morgan Stones<3*.*»

C'est affreux. C'est comme...un pêché dans le monde de l'écriture. Aucun écrivain professionnel n'oserait faire cela à son histoire, c'est complètement décevant à mon avis.

Aussi, ça fait un peu narcissique. Je veux dire, quand vous mettez un «*.*» dans votre titre, c'est comme si vous vouliez dire «MON HISTOIRE EST TELLEMENT BONNE QUE POUR VOUS LE MONTRER, JE METS UN PETIT BONHOMME ÉPOUSTOUFLÉ, LISEZ-LA!!!!!!!!!!». Je ne mets pas toute le monde dans «le même sac», parce que ce n'est pas tout le monde qui en met pour cette raison. Et si vous le faites et que votre histoire est remplie de bonhommes, ne le prenez pas mal, s'il-vous-plait !

RAPPEL : Quand vous écrivez une histoire en français, le titre se doit d'être en français. La plupart du temps, votre titre est en anglais et on se dit automatiquement que votre histoire l'est également. Alors, si c'est le cas pour vous et que votre titre est en anglais, traduisez-le en français et tout sera O.K. !

REMARQUE : Le nombre de bonhommes ajoutés à la fin de chaque phrase est complètement exagéré ! Ce n'est pas tout le monde qui en met autant, seulement quelques personnes. Je voulais que vous voyiez ce que cela fait de lire une histoire de ce genre.

Bref, ça fait mal aux yeux de lire une histoire comme celles-ci. C'est comme si j'avais commandé un BigMac au McDonald's et que la boulette était tellement juteuse qu'en pesant dessus, le gras avait giclé et atterrit (PAR ACCIDENT, COMPRENEZ LE BIEN) dans mes yeux.

Sur une touche moins dramatique, je peux affirmer que ça ne m'est jamais arrivé et que la partie où je déclare que c'est douloureux est une supposition. Mais ça doit faire mal !

Je vous demande donc de me dire vos avis sur ce chapitre ! Merci

MOT DE LA FIN PAR WINNIE :

Moi, je suis d'accord avec tout ce que Marie-So dit! Les emojis quand c'est pas voulu, ça me met hors de moi! Déjà moi, je ne les utilise pas beaucoup,  juste des bonhommes sourires,  mais y'en a qui les mettent partout. PARTOUT!

Sincèrement,  pour moi, ça ressemble à des faces de constipés!

Alors, je n'ai qu'une chose à ajouter :

..

..

..

           -.-'

Faux-pas, Clichés!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant