•Three• ✅

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 📍Buenos Aires, Demeure des Valente-Balsano

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📍Buenos Aires, Demeure des Valente-Balsano

Je dormais paisiblement quand tout à coup, je sentis un poids qui s'ajoute à mon lit. Je me réveillai presque instantanément, mais j'avais du mal à ouvrir les yeux à cause du soleil qui frappait en plein fouet dans ma chambre. Lorsque ma vue s'éclaircit, je distinguai la silhouette d'une petite fille. Pendant un moment, j'avais oublié que maintenant, je ne vivais plus seule avec mon père mais bien avec trois autres personnes venues d'ailleurs.

- Luna ! Il est déjà sept heures vingt ! Faut partir en cours. Cria Hayley.

Je ne savais pas d'où cette petite tenait toute cette énergie, mais ce qui était sûr, c'est que nous étions  totalement différentes sur ce point là. Je grognais de mécontentement, voulant encore profiter de ces derniers instants de répit. Malheureusement, je savais que j'allais devoir faire face tôt ou tard à ce qui m'attendais.

- C'est bon, c'est bon. Je suis réveillée.

Elle paraît satisfaite et s'en alla en sifflotant. Je maudissais tout ce qui pouvait exister sur cette planète tout en trainant des pieds vers ma salle de bain. Je ne me douchais pas puisque je m'étais déjà lavée la veille et attaquais directement mon visage. Puis je me préparais très rapidement et descendus  rejoindre les autres.

J'aperçus mon père buvant son café fumant tous les matins et Linda entrain de passer quelques coups de fils, un peu plus loin. Hayley me regard it sournoisement et je tirai la langue. Enfin, Matteo était entrain de manger, totalement déconnecté de ce qu'il se passait autour de lui. Je m'assis et entamai rapidement mon petit déjeuner en silence. Rien à voir avec un repas de famille, plutôt un repas entre personne forcées de se côtoyer. Et c'était très bien comme ça.

- Matteo, l'interpella Linda, tu emmèneras Hayley et Luna pour votre premier jour en voiture.

Le brun ne semblait pas du tout satisfait puisqu'il essayait de négocier mais en vain. Cela suffit à me remonter le moral en ce matin de rentrée. Le voir ruminer me procurai une telle satisfaction que j'en oubliai presque que j'étais de mauvaise humeur. Ça lui apprendra.

Dans le trajet, personne ne parlait , sûrement à cause de Matteo qui était tout grincheux. On dirait que m'avoir dans sa voiture le répugne au plus au point. Ce gars a un sérieux problème. Rectification : tous les gars ont un sérieux problème.

Lorsque nous déposons sa sœur, nous franchissions quelques mètres avant de tomber sur notre établissement. Matteo se gare un peu en retrait puis m'adresse la parole :
- Écoute moi bien, je ne t'aime pas et tu ne m'aime pas. Alors tache de ne pas me calculer en cours.

- Je te demande pardon ? À quel moment est-ce que tu penses pouvoir me parler ainsi. Je n'ai en aucun cas besoin de toi puisque j'ai des gens qui m'apprécient ici. Donc je t'en fais pas, tu resteras insignifiant pour moi, que ce soit ici ou chez moi.

Can we ? -LUTTEO- { EN RÉÉCRITURE}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant