CHAPITRE TREIZE

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Avec ma mère, on est arrivées sur Paris depuis hier déjà. Ce soir, Antoine joue avec les bleus contre les Pays-Bas au stade de France, donc c'était logique pour moi d'y aller. Surtout qu'après ça, on rentre à la maison, en Espagne.

Ca m'a tout de même fait du bien cette petite coupure de deux semaines. J'ai pu revoir ma famille, et puis ma mère a pu profiter de ses petits enfants, ce qui est plutôt rare. Et puis, j'aime bien revenir en France, ça me change toujours. Ma famille me manque. Avant, je ne m'en rendais pas compte quand j'étais aux Etats-Unis. Peut être parce que j'étais toujours occupée, je sortais, j'allais en cours, et j'étais avec ma meilleure amie.

Mais ici, à Madrid, les choses sont différentes. Les journées peuvent paraître longues quand Antoine part jouer en extérieur, ou même quand il est à ses entraînements. Je sais que je ne suis pas vraiment seule puisque les garçons sont là, mais ils sont encore petits donc je ne peux pas vraiment faire beaucoup de choses avec eux.

_Bon, Liam, Maël, on y va.
_Attends maman, je vais leur mettre des vestes. Je ne voudrais pas qu'ils attrapent froid.
_Vas y, va les chercher je t'attends.
_J'en ai pour deux minutes. Tu peux refaire le lacet de Maël ?
_Oui oui.

Je vais donc jusqu'à ma chambre, et récupère dans la valise les deux vestes à capuche des garçons. Bon, on verra pas le flocage Griezmann dans le dos des petits, mais les deux étoiles seront visibles, c'est le plus important.

_C'est bon, cette fois on peut aller au stade. Allez donnez moi la main.

Ils attrapent chacun une main, et on quitte la suite tandis que je laisse ma mère fermer. En attendant je vais aller appeler l'ascenseur. Enfin plutôt, je vais faire appuyer un des garçon sur le bouton. En ce moment, ils sont dans leur période où ils aiment appuyer partout, donc ça tombe bien.

_Allez Liam, tu appuie ?
_Oui.

Il s'exécute tandis que ma mère arrive, et se plante à mes côtés. Une fois que la porte s'ouvre, c'est au tour de Maël de sélectionner le bouton 0 pour quitter l'hôtel.

_Du coup tu récupères tes affaires après le match ?
_Oui, on fait un crochet par ici avec Anto, et après on part tout de suite à l'aéroport rejoindre les garçons.
_Ah oui c'est vrai tu rentres avec Thomas et Lucas.
_Exact. Bon, au moins il y aura de l'ambiance dans le jet.
_Oui enfin j'espère il y en aura pas trop non plus, il faut que les petits dorment.
_Mais oui, ne t'en fais pas maman, on sait être raisonnables.
_Antoine et toi raisonnables ? Tu es sûre qu'on parle des mêmes personnes ?
_Gnagnagna.

Elle me regarde en riant, avant de faire descendre un des petits de la voiture, pour le prendre dans ses bras. Je sais qu'ils adorent marcher, mais avec le monde qu'il y a, je ne préfère pas, on ne sait jamais. Dans nos bras, je suis sûre qu'ils ne se feront pas piétiner, et que je ne les perdrais pas.

Une fois à nos places, on les lâche, les laissant alors marcher autour de nous. On a dix places en tout, donc ils peuvent marcher sur plusieurs mètres. Autour de nous, ça sera Dylan, Mathilde, Théo, Nico son pote, Alain et Isabelle donc il n'y a aucun souci à se faire. Et puis comme ça, ils pourront aller avec papy et mamie si ils le souhaitent, ce qui arrivera bien évidemment.

Quand Alain et Isabelle apparaissent, les petits se mettent alors à courir vers leur direction, ce que je trouve tellement mignon. C'est vrai, ils ne les ont pas vu depuis presque un mois, donc ils sont contents de les voir. Ca change des facetime.

_Isa ! Comment tu vas ?
_Oh bien, bien, et toi ?
_Bah froidement, mais ça va.
_Ah oui, t'as pas l'habitude toi.
_Et ouais, à Madrid je suis encore aux tee-shirt, ici la veste n'est pas du tout de trop.
_Et Antoine, comment il va ?
_Bah aux dernières nouvelles, ça allait. Il avait hâte de retrouver les garçons, mais sinon ça va.
_Ah oui, c'est pas évident pour lui.
_Non, clairement pas, mais bon, il fait avec.
_Oui. Bon, et vous avez réfléchi pour le mariage ou pas du tout encore ?
_Bah on hésite encore pour la date donc ça n'a pas vraiment avancé. Mais de toute façon, on a le temps.
_Bah oui, c'est évident.
_Les garçons, vous restez ici, vous n'allez pas là-bas.

Mes fils étaient déjà en train d'essayer de s'échapper. Heureusement que Théo est arrivé au même moment pour les stopper dans leur course. Maintenant que tonton est là, c'est bon, ils ne vont plus se décoller de lui.

_Bon, donc on en état où ? Ah oui, le mariage. Pour l'instant, on a uniquement la liste des invités qui est bouclée.
_Ah bah c'est déjà ça.
_Oui, après comme j'ai dis avec Antoine, on va essayer de le faire petit à petit, parce que c'est pas forcément évident, on a quand même d'autres choses à faire à côté.

Quelques minutes plus tard, les garçons font leur entrée sur le terrain, ce qui rend les petits très joyeux. Ils se mettent immédiatement à crier papa quand ils voient le visage d'Antoine. Cette scène me rend tellement heureuse, les petits sont trop contents de voir leur père.

A la fin du match, on se dépêche de descendre, ma mère les enfants et moi, pour rejoindre les hommes que l'on aime. Bien sûr, comme toujours, Antoine est un des derniers sortis. Mais ça m'arrange un peu parce que comme ça, ça me permet de revoir mes potes de l'euro, du genre Benoit, Adil, Samuel, Blaise, N'Golo, bien qu'il était discret, je l'apprécie énormément, mais aussi Olivier, Hugo et surtout, le plus important, ma paulette.

_Comment vont mes deux chouchous ?
_Nickel. Juste un peu fatigués.
_Je vois ça.
_Les garçons, faites un bisou à tonton.

Paul se met donc à leur hauteur, et les petits s'agrippent à lui. Encore une personne que les petits adorent. En même temps, il faut avouer que Paul est quand même assez présent dans nos vis, vu le nombre de fois où soit on va chez lui ou alors lui vient.

Lui... Antoine Griezmann ~ Tome 3 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant