Les petits à présent couchés, on peut enfin souffler avec Antoine, et se regarder une bonne série dans le canapé. Je me blottis contre lui, écoutant les battements de son coeur. Sa main vient caresser mes cheveux, ce qui me fait un bien fou.
_Amélie, j'ai une question.
_Oui ?
_Tu comptes m'annoncer quand que t'es enceinte ?
_Quoi ? Je J'avais totalement zappé. J'ai fais le test un peu avant que tu entres mais avec les petits j'étais occupée donc j'y pensais plus.
_Pourtant, c'est quand même une chose difficile à oublier.
_Je sais, je sais. Bon bah, Antoine, tu vas être papa.
_Oui bah je le sais ça. Tu l'avais laissé sur le rebord de la douche. Au début je pensais même que t'avais fais exprès pour une annonce originale. Mais quand j'ai vu que l'emballage n'était pas jeté j'ai exclu cette hypothèse. Bon, et tu la prends comment cette nouvelle ?
_Bah, c'est vrai qu'on avait dit qu'on voulait attendre que les jumeaux soient plus grands avant d'émettre cette idée, mais après tout Quand celui-là naîtra, ils auront 2 ans, donc ils seront quand même moins dépendant de nous. Bon, j'espère juste que ça ne sera pas encore des jumeaux. Mais si on a su avoir deux bébés dans un contexte difficile, maintenant que tout va mieux, avoir un autre bébé devrait être plus facile non ?
_Je pense aussi. Et puis, j'ai envie qu'on ait une grande famille.
_Oui, mais ce n'est que le début Antoine, il faudrait qu'on évite de trop se projeter.
_Oui, tu as raison. Bon, et si on se concentrait sur la série, histoire de ne pas penser à ça ?
_Bonne idée.On regarde alors l'écran face à nous, jusqu'à ce que la fatigue s'empare de nos corps et que l'on monte se coucher.
C'est après trop peu de sommeil que je suis contrainte de me lever. Les petits qui eux se sont endormis tôt sont debout, et je les entends parler dans le babyphone. Antoine lui bien évidemment n'est pas réveillé, comme toujours. Ses fils n'arrivent pas à le faire émerger à travers le babyphone.
_Coucou mes amours.
_Maman !
_Allez, venez. On va embêter papa.Je les fais donc sortir de leurs lits, avant de les poser au sol. Ils connaissent le chemin jusqu'à notre chambre, donc j'ai le temps d'ouvrir les rideaux pour laisser entrer la clarté dans la pièce.
Quand j'arrive dans la chambre, les deux ont déjà pris leur père d'assaut, le couvrant de câlins, pour le plus grand plaisir d'Antoine.
_Hé ! J'ai pas le droit aux câlins moi ?
_Si !
_Maman viens.Je lance un grand sourire à mon fils, avant de me glisser à mon tour dans le lit. On se lance alors dans un câlin tous les quatre, comme souvent les matins où on a rien de prévu.
_Bon, et si on allait déjeuner ?
_Oh, je crois que papa a faim.
_Moi aussi !
_Moi aussi !
_Rectification, je crois que tous les garçons de la maison ont faim. Allez, tout le monde hors du lit, on va manger.Si il y a bien un truc pour lequel les petits tiennent de leur père, c'est la nourriture. Ils pourraient passer leurs journées à manger si on ne les en empêchait pas.
_J'ai envie de gaufres. Comment on fait ça ?
Je me retourne vers mon fiancé, qui se gratte la tête en fixant le placard ouvert devant lui. Il me fait trop rire.
_Tu veux que je les fasse ?
_Non, non. Je m'en occupe. Pour une fois je veux faire quelque chose. Faut juste que tu me dises ce dont j'ai besoin.
_Ok alors il te faut de la farine, des ufs, du sucre, du lait et du beurre. Sinon tu n'as qu'à aller dans le bureau chercher le livre de cuisine que ta mère nous a donné, il y a sa recette dedans.
_Trop bonne idée ! Les gaufres de ma mère sont délicieuses.
_Ouais, c'est vrai ça. Mais sans vouloir t'offenser, je doute que tu réussisse à faire aussi bien que ta mère.
_J'en suis même sur moi. C'est un vrai cordon bleu elle, et moi, bah voilà quoi. Je suis plus doué avec un ballon au pied qu'avec une casserole dans les mains. Mais bon, faut bien essayer dans la vie.
_Bien sûr, bien sûr. Tiens Liam ton biberon, et le tien Maël.Ils attrapent ça à toute vitesse, ces gloutons, avant de les porter à leurs bouches. Une chose est sûre, on ne leur volera pas leurs biberons. Après quelques minutes, Antoine finit par revenir, tenant fièrement son livre en mains.
_Hier tu leur a fait manger quoi en plus du biberon ?
_Euh. Je leur ai donné le jus de fruit avec une biscotte.
_D'accord. Donc aujourd'hui ça sera des raisins.
_J'en connais qui vont se régaler.Antoine étant plus que concentré dans la réalisation de sa recette, j'emmène les petits qui ont finit de manger au salon. Mon ventre commence à gargouiller, mais je doute que les gaufres vont arriver tout de suite.
_Bon, les garçons vous voulez lire une histoire maintenant ou après ?
_Maintenant !
_D'accord. Alors voyons, hier c'est Liam qui a choisi. C'est à ton tour Maël de décider le livre qu'on lira.
_Pompier !
_D'accord, alors c'est parti pour l'histoire du pompier qui a sauvé le chien.Une fois que les petits sont bien occupés à jouer, je pars tout de même voir ce qu'il en est du côté d'Antoine.
_Alors, tu t'en sors ?
Je passe ma tête au dessus de son épaule, pour jeter un il à l'appareil posé sur le plan de travail. A première vue, ce n'est pas trop mal.
_Je pense oui.
_Tu veux que je prépare les assiettes en attendant ?
_Ah ouais, ça m'arrangerais.
_Yes ! Parce que je commence vraiment à avoir la dalle.
_Ca vient, ça vient.Une fois les gaufres dans nos assiettes, Antoine me rejoint à table, pour que l'on puisse enfin déjeuner, sous le regard de nos fils. Je croque une bouchée, et je suis vraiment étonnée.
_Purée Anto ! C'est grave bon !
_Vraiment ?
_Bien sûr. Bravo, tu as fais du bon boulot.Il fallait s'en douter, il n'a pas fallu très longtemps aux petits pour venir quémander un bout de gaufre. Et eux aussi ont adoré le plat préparé par leur père car ils en ont redemandé.
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Lui... Antoine Griezmann ~ Tome 3
FanfictionAprès avoir vécu une tromperie, les choses peuvent-elles s'améliorer ? Je me suis posée cette question bien longtemps, après ce qu'Antoine m'avait fait. Mais j'ai réussi à trouver cette réponse avec le temps, et aujourd'hui, je suis heureuse du choi...