Life Goes On...

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J'étais quand même sous le choc suite à ce que je venais de vivre... Oui j'en ai fait des rencontres, mais un bisexuel, c'était une première.

Je suis sortie du restaurant, un peu perturbée quand même, Lamine m'a déposée devant mon bureau. Arrivée, j'ai trouvé mon collègue entrain de manger un sandwich.

-Tu es déjà de retour? Me demanda-t-il?

-Oui, ai-je répondu, sur un ton sec.

Je n'avais pas trop envie, qu'il me pose des questions par rapport à mon rendez-vous. C'était peine perdue pour moi.

-Alors c'était comment ton rendez-vous, avec l'homme rencontré à la plage. Il m'a posé la question, en me fixant droit dans les yeux. Je ne sais pas trop, ce qu'il y cherchait.

-Oh, c'était bien. J'ai donné cette réponse en m'asseyant sur ma chaise et en faisant semblant de ranger les papiers qui étaient sur mon bureau.

-Tu avais l'air pressée d'aller à ton rendez-vous, là tu donnes une réponse plutôt évasive...

-Ah Omar, tu es CURIEUX! 

-Oui, je suis un journaliste, donc c'est normal.

-Omar, le gars il est gay!

-What? GAY? GAY? Gay...

-Oui, Gay!

-Ah ça! Ah ça... Comment tu l'as su?

Je lui racontais l'histoire, et il poussait tantôt des exclamations de surprise, tantôt des rires appuyées de "Oh" et de "Ah"! Quand j'eus fini, il dit: "Alors là, ce fût tumultueux".

J'ai ri à sa phrase, il me proposa de partager son sandwich avec moi, j'acceptai volontiers. J'avais quand même un peu faim. Au final, j'ai mangé tout leet il a été obligé d'en acheter un autre. Nous sommes partis ensemble au fast-food, le plus proche, sur le chemin il continuait à se moquer de moi par rapport à mon rendez-vous raté. 

Je venais de découvrir que c'était un homme simple, drôle. Pourtant il a l'air tellement effacé que je n'aurai jamais crû qu'il aurait pu être amusant. 

Au fast-food, il avait acheté un sandwich et je lui avais demandé de m'acheter une glace.

-On t'a dit que je suis riche? 

-Oh Omar, une glace seulement? C'est loin d'être un signe de richesse.

-Ah je te signale que tu as mangé un sandwich, je m'apprête à en acheter un autre aussi et là tu me dis que tu veux une glace. Tu as l'air d'une fille très capricieuse.

-Je le suis, effectivement et je veux une glace...

Il rit et finalement il avait satisfait ma requête. De retour au bureau, nous avions fini notre travail plus tôt que d'habitude. Omar est tellement efficace sur le plan professionnel qu'il avait fait à la fois mon travail et le sien. Résultat, nous avions fini  très tôt.

-Alors, tu peux rentrer si tu veux, nous avons fini de travailler.

-Oui, Omar, c'est ce que je compte faire. Tu ne vas pas t'ennuyer?

-Non, je ne vais pas m'ennuyer. D'autant plus que je dois descendre un peu plus tard, j'ai du travail à faire. Vas-y.

-D'accord.

Je rangeai mes affaires, je suis allée aux toilettes me rincer le visage, me remaquiller et hop j'étais prête pour rentrer. 

-Oh tu te fais belle pour rentrer? Demanda Omar.

-Oui, on ne sait pas qui on peut rencontrer, c'est la raison pour laquelle il faut être correct autant que possible.

-Tu as raison, bon rentre bien.

-Au revoir!

Je suis rentrée chez moi, je pensais bizarrement à Omar. Il était tellement gentil...

Arrivée chez moi, j'avais juste envie de dormir, ce que je fais. Deux heures après, je me suis réveillée toute neuve, je m'étais rechargée. Jetant un coup d'œil sur mon téléphone, j'ai vu que Maktar avait essayé de me joindre à trois reprises et il avait laissé un sms : "encore entrain de traîner n'importe où et c'est la raison pour laquelle je ne t'ai pas entendue de la journée".

Je pris un téléphone et je l'ai appelé. Maktar décrocha, je n'ai même pas pu placer un mot et Maktar comme toujours, criait au téléphone. Je l'ai écouté jusqu'à ce qu'il aie fini de parler et j'ai raccroché. Il insistait et je ne décrochais toujours pas. J'étais décidée à ne pas lui parler le reste de la soirée. Je n'en pouvais plus de me disputer avec lui pour un oui ou pour un non.

30 minutes plus tard, il était entrain de sonner à notre appartement. Ohlala, ... On a parlé de tout et de rien, disputes sur disputes. J'étais épuisée de devoir expliquer tout ce que j'avais fait de la journée, évidemment je n'ai pas mentionné l'épisode de Lamine.

-On sort ce soir? Dit Maktar, finalement.

-Non, je n'ai pas envie de sortir.

-Pourquoi, tu as un rendez-vous avec un autre?

-Non, je suis juste fatiguée, j'ai travaillé toute la journée, je suis descendue et je suis épuisée.

-Tu es épuisée ou tu n'as pas envie d'être avec moi?

-Maktar, je suis épuisée...

Maktar pensait qu'il était obligatoire de sortir avec lui, à chaque fois qu'il le désirait, chaque samedi soir,... Pour moi cela avait de plus en plus un  caractère forcé. Il ne travaillait pas, n'avait pas les mêmes obligations professionnelles que moi, donc pouvait sortir à  n'importe quel moment. Il m'emmerdait en fait!

Finalement, il avait décidé de rester chez moi. Je savais que c'était juste pour espérer me surveiller... Car vue sa jalousie maladive, il pensait que j'allais sortir alors que je n'y pensais même pas.

Maktar et moi, avions quand même la capacité de discuter pendant des heures de plusieurs sujets bien vrai que je nous n'avions pas toujours les mêmes points de vue. Donc, c'étaient souvent des tiraillements à n'en plus finir, mi-amoureux, mi-ennemis.

Quand il rentrait, il me manquait... C'étaient peut-être à cause des disputes.

Quand Maktar avait décidé de partir, il était tard. Quand je suis avec lui, je ne touche pas mon téléphone, il pouvait toujours le mal interpréter. Alors une fois qu'il disparaissait, j'y jetai un coup d'œil.

Il y avait un message d'Omar qui me demandait si je dormais. Je lui ai répondu que non. Et on avait commencé à parler d'abord du travail, ensuite du temps, des collègues, du directeur et enfin de nos vies personnelles.

Les relations amoureuses commencent généralement toujours ainsi...

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⏰ Dernière mise à jour : Oct 24, 2018 ⏰

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Oser L'Amour Au Bureau (TOME 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant