Partie 10: A ma mère

5 1 0
                                    

Toi, toi qui m'a élevé, comment peux tu être ainsi avec moi maintenant ? Comment en sommes nous arriver là ? A quelle moment tout à bien pu dérapé ?

Tu ne m'as jamais habitué aux sourires, aux câlins, aux mots tendres ou encore aux compliments,mais je ne m'en plein pas. Nous ne pouvons regretter ce que nous n'avons jamais eu. Je savais que tu étais comme ça et que malgré tout tu nous aimais.

Mais plus le temps passe et plus je commence à douter et depuis peu j'en deviens même à me dire que tu serais mieux si je n'avais pas été là, si je n'étais plus là.

Tu fais en sorte que tout revienne à toi mais tu n'es pas la seule à souffrir de cette situation. Ce dont tu ne te rends pas comptes c'est que depuis un an maintenant, je suis au milieu de tous, à essayer de remonter tout le monde pour éviter que se ne soit l'apocalypse,... mais moi ? Qui est là pour moi ?.

As tu seulement remarqué que mon frère avait changer... que j'avais changé. Que je passais le moins de temps possible en votre présence, dans cette maudite maison.

Je n'aurais jamais du revenir, j'aurais du partir mais maintenant il est trop tard. Tu te plein que tu dors peu mais moi je ne dors plus. Je m'endors en même temps que toi parce que j'ai peur que tu ne commette une bêtise et me lève une ou deux heures après pour aller travailler. Ça va faire pratiquement huit mois que je dors au grand maximum quatre heures par nuit. Mon corps le supporte de moins en moins, s'il n'y avait pas le boulot pour me faire tenir qui c'est ce qui aurai pu se passer... mais ça,qu'est ce que tu en as à faire ?

Tu te plein que ta tension augmente pendant quelques semaines ? La mienne reste à 16,9 depuis cinq mois. Est ce que cela inquiète quelqu'un ? Non, bien sur que non, après tout je ne suis qu'une gamine qui ne comprends pas ce que tu ressens, ce qui se passe ici.

J'essaye de tenir, de garder la tête haute pour toutes les personnes qui ont besoin de moi, j'essaye de sourire pour éviter de sombrer dans la dépression, de rester forte pour moi et pour les autres mais quand j'entends autour de moi que je ne devrais pas me soucier de ce qui se passe de m'en détaché, je ne peux m'empêcher de rire jaune.

Comment voulez vous que je m'en détache bande de sombre crétin ! Ce n'est pas vous qui êtes en plein milieu de tout ça à servir d'intermédiaire en permanence, donc la prochaine fois que quelqu'un me sort ça je vous jures que je serais capable de devenir vraiment violente.

J'en ai assez qu'on me prenne la tête en me disant que tout cela ne me regarde pas et que je ne devrais pas m'en mêler, mais c'est facile à dire. Si je ne m'en mêle pas ils seraient capable de faire pire qu'ils ne font déjà et je pense qu'on subie assez de chose comme ça pour en rajouter encore plus.

J'ai envie de partir mais en même temps j'ai peur, peur que quelque chose ne se passe et qu'un jour on m'annonce une mauvaise nouvelle. Je sais que je devrais faire abstraction de tout ça et me concentrer sur moi et sur mon avenir mais je n'y arrive pas.

Un jour je partirais d'ici, je serais libre mais en attendant je continue de prendre sur moi et de sourire alors que ce sourire me pèse tellement. Un jour peut être je saurais pensé à moi et rien qu'à moi mais j'en doute alors pour l'instant je prends sur moi et je laisse couler, je laisse tous ces problèmes coulaient sur moi, je sais qu'un jour je finirais par me noyé mais tant que j'ai la tête hors de l'eau tout se passera bien... Enfin j'espère...



Salut les gens, alors ça va faire un long moment que je suis sur ce texte et j'ai enfin réussi à le finir. Les cours c'est cool pour écrire, je vais essayer de rattraper mon retard sur mes autres histoires, j'y travaille très sérieusement.

Histoire en vrac Où les histoires vivent. Découvrez maintenant