Partie 33: L'ange déchu

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Pour sauver ma petite sœur il a fallu que je me sacrifie. Personne ne pouvait plus rien pour elle. Je suis allée jusqu'à prier tous les dieux et les divinités existantes autant que je le pouvais mais ils n'ont jamais exaucés mes prières, donc je me suis tournée vers la dernière personne qui m'est venu à l'esprit, n'en attendant pas plus de lui que des autres, le Diable.

Je sais... C'était une mauvaise idée, mais je pensais que je n'avait plus le choix, qu'il était ma dernière option.

Ce n'est pas lui qui est venu quand je l'ai invoqué mais un de ses sous-fifres,c'est ce que je j'appris plus tard. Dans un premier temps, après avoir fait le pacte, tout ce passa bien. La maladie de ma sœur c'était atténuée puis avait fini par totalement disparaître. Les deux années suivantes se passèrent à merveille,je pouvais de nouveau profiter de la vie à ses côtés, la voir sourire, rire et jouer avec insouciance... Cependant je savais que tout avait un pris et celui de mon pacte allait bientôt mettre demandé. Au fur et à mesure, je deviens quelque peut plus sombre que je l'étais mais j'essayais de le cacher le plus possible aux autres et surtout à ma sœur.

Je savais que mon heure aller venir, je devrais payer ce que je devais,un contrat est un contrat et le diable n'oublie jamais les dettes que les Hommes lui doivent.

Bientôt,je le savais, on viendrait me chercher pour payer ma dette. Depuis deux ans je m'étais préparé mentalement à être torturée,tourmentée pour l'éternité dans les flammes flamboyantes de l'enfer mais j'étais loin d'être prête pour ce qui aller m'arriver.

Le jour où le pacte prit fin arriva beaucoup trop rapidement à mon goût mais j'étais prête et avais tout préparé en conséquence de ma disparition.

J'avais même réussi à trouver une excuse pour ma sœur.

La personne qui vient me chercher sur les coup de 2heures du matin, fut la même que celle qui m'était apparu lors de l'invocation.

Je me souviens l'avoir suivit calmement jusqu'au beau milieu d'une forêt,de toute façon quoi que je fasse je savais qu'il me retrouverait alors autant assumer les conséquences de mes actes et le suivre.Seulement, après avoir aperçu la foret et y avoir mis un pied, le noir se fit autour de moi et plus aucuns souvenirs ne me reviennent.

Je me suis finalement réveillé dans une chambre finement décorée dans les ton bordeaux, violet et gris. Je restais là, à fixer le plafond un bon moment avant de finalement essayer de me lever, ce qui ne fut pas facile à cause de l'horrible mal de crâne que j'avais.

Après un certain temps d'adaptation, je réussi enfin à me lever et j'entrepris de faire d'abord le tour de la chambre.

Le lit,à baldaquin, était dans un coin de la chambre. Des coussins de plusieurs taille et un plaid sombre était poser dessus. Ce dernier trônait au milieu d'un grand tapis, un banc en ébène recouvert de coussin en satin bordeaux servait de pied de lit.

Sur le mur à droite du lit, une grande fenêtre donnée sur un jardin presque irréel. Je me tenais face à la fenêtre et derrière moi,sur le mur à gauche du lit, se trouvais une bibliothèque remplit d'ouvrages plus ou moins vieux, des reliures de cuire se mêlaient aux reliures en papier ou en carton, à côtés de la bibliothèque se trouvait une porte, je pensais qu'elle me servirait à sortir de cette pièce mais en l'ouvrant je tombais sur un immense dressing. La quantité de vêtements dedans était impressionnante. Il y en avait pour tout les goûts.

Une deuxième porte était présente à droite du lit et donnait sur une salle de bain .

Enfin la dernière porte présente dans cette pièce me permis de sortir de cette chambre. En l'ouvrant, un long couloir s'étendait devant moi,je le pris après avoir regardé de chaque côtés et en espérant qu'il me mènerait quelque part. Je marchais ainsi un long moment à pas feutré ne voulant être repérée, je finis par arriver devant une porte noir, encadrée d'arabesques en relief.

J'hésitais un peu à ouvrir cette porte, jusque là je n'avais entendu que le silence dans ce couloir et j'avais peur de ce que je pourrais découvrir derrière cette porte.

Dans certains couloirs tortueux que j'avais emprunté, les supplications des âmes des damnés résonnaient à mes oreilles en même temps que les cris de douleurs et de désespoir. Bizarrement, les entendre ne me mettais pas plus mal à l'aise que cela, au contraire, cela me rassurer sur l'endroit où j'étais.

La porte devant laquelle j'étais, était bien différente des autres devant lesquelles j'avais pu passer. Tandis que les autres était d'un noir sombre, celle ci était plus clair et surtout elle était décorée, aucune aura menaçante et aucun cris ne me parvenait de derrière.

Je finis donc par l'ouvrir doucement tout en restant sur mes gardes.J'avais peur que quelque chose me tombe dessus mais rien de tout cela n'arriva lorsqu'elle fut entièrement ouverte. Derrière cette porte ce trouvait un jardin vraiment magique pour les yeux. Elle resta figée devant la beauté du lieu quelques instants avant de finalement faire un pas en avant pour le découvrir un peu plus.

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