Partie 36: Halloween

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Après avoir couru plusieurs mètres,elle finit par arrivée devant un calvaire posé, ici, en plein milieu de cette foret.

Étant toujours poursuivie et entendant ses poursuivants derrière elle, elle décida de tourner et de s'enfoncer dans la foret.

Deux heures du matin avait déjà sonné et la nuit était plus sombre, plus noir que toutes les autres. Pas de lune ou d'étoiles pour éclairer un temps soit peu sa route. Très vite, elle dut refréner sa course. Les fougères, les branchages,les troncs et les ronces l'empêchait d'avancer librement. Plus elle avançait, plus la forêt se faisait oppressante et l'air se faisait toujours plus lourd et plus pesant.

Elle finit par s'arrêter, espérant entendre un bruit afin de savoir si ses poursuivants étaient toujours à ses trousses ou non. Mais ce qu'elle entendit lui glaça le sang...

Il ni avait rien, pas un bruit, pas un craquement du aux pas d'un lapin ni de hululement de chouette. Et alors que le vent autour d'elle c'était levé, pas une branche ni même une feuille ne bougeaient.

Au milieu de ces ténèbres, elle essaya d'apercevoir où elle se trouvait et espérait trouver un quelconque chemin par lequel elle pourrait passer, mais tout,absolument tout dans cette foret se ressemblait et elle finit par ne même plus voir où elle posait les pieds.

C'est alors, qu'elle sentit une présence. Une, puis deux , trois et enfin une multitude, sans pour autant les apercevoir.

Son souffle se fit plus rapide, ses battements s'accélérèrent, la peur commença à couler dans ses veines comme si son sang en était imprégnée, gorgée.

Le vents avait finit par tomber et pourtant un froid intense lui parcourait l'échine la faisant frissonner comme jamais auparavant. Ses poils se redressèrent, ses membres tremblèrent et elle ne voyait toujours rien, rien que la noirceur oppressante du lieu.

Elle continua à avancer tant bien que mal, forçant son être à mettre un pieds devant l'autre. Doucement mais sûrement, elle avançait sans savoir où elle allait.

Tout à coup, une présence se fit plus grande que les autres, plus oppressante, plus pesante, plus sombre,plus mauvaise. Elle se retourna lentement vers celle ci et le dernier son que la foret étouffa en cette nuit du 31 octobre, fut un long et déchirant cri d'horreur et d'épouvante.


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