Partie 14: Marathon

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Ma gorge me brûle, les muscles de mes jambes me font mal mais je continue cependant de courir. Je vois la ligne d'arrivé à quelques mètres devant moi. Je suis seul, je continue de courir désespérément vers cette ligne qui est à la fois si prés et si loin de moi .

Je ne pensais pas, il y a encore quelques année, être ici aujourd'hui.

Je me suis battu depuis petit contre plusieurs cancer. Un cancer de la peau, des poumons et du foi. On m'avait donné quelques mois ou années tout au plus à vivre et surtout je m'étais fais à l'idée que je ne sortirais jamais de cette chambre d'hôpital, que je n'aurais jamais une vie normal, que je ne serais jamais comme les autres, à jamais différent et juger par mes pères...

Et pourtant... pourtant aujourd'hui je suis là, en train de courir de toute mes forces pour atteindre cette ligne déjà franchi depuis longtemps par des centaines de personnes plus rapide et plus en forme que moi.

Je ne suis pas déçu,même si je suis dans les derniers. Passé cette ligne sera déjà une grande victoire pour moi, un symbole de ma victoire contre cette maladie que je traîne derrière moi depuis déjà longtemps.Pouvoir courir aujourd'hui prouve que la détermination et le mental peuvent venir à bout de n'importe quoi. Je ne dit pas que mes maladies ont disparu mais j'ai décider de vivre ma vie pleinement plutôt que de rester enfermé dans cet hôpital sans jamais voir personne et sans jamais rien faire. En me laissant simplement dépérir au fur et à mesure que les jours passent.

Je sais que ce que fais n'est pas recommander mais peu importe, j'ai décidé de vivre pleinement ma vie et tant pis si elle doit être plus courte. Je préfère encore avoir une vie courte mais la vivre pleinement plutôt que d'être enfermé dans une chambre d'hôpital branché de partout et de vivre vieux.

Pour moi ce n'est pas une vie, je veux profiter de chaque secondes qui me seront accorder et ne rien regretter avant de finalement partir.

C'est sur ces pensées que je finis par passé cette ligne d'arrivé, complètement essoufflé mais heureux d'avoir prouvé indirectement aux médecins que tout était possible si on y croyait et si on y mettait du sien.

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