Chapitre 3

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-Ordre des soeurs Circienne-

_Allons Hâtez vous Soeur Marianne!

Je lève le nez une fois de plus et le cadran solaire indique qu'il est l'heure de prier. Je réajuste ma soutane et emmêle mes doigts autour de mon chapelet. Le visage toujours couvert par le tissu de ma robe. Je me dresse sur mes jambes et fait mon petit lit en carré. Ma petite table de chevet en ordre avec un crayon et un papier. Ma bible dessus.

Je m'empresse de suivre la mère supérieur qui me réprimande à maintes reprises. Pour elle je suis trop dans les nuages. Elle doit avoir raison. Nous longeons les couloirs et rencontrons l'abbé Pierre. Je le salue discrètement sans dire un mot.

La mère supérieur entame une conversation avec lui et je me perds dans la contemplation des lieux. J'aime ses murs si beau et taillé dans la pierre. Ils sont magnifiques.

Nous avançons jusqu'à la salle des prières pour commémorer notre journée et la grâce de dieu. Mais lorsque nous entrons dans la petite chapelle la mère supérieur et L'Abbé pousse un soupir d'exclamation. Mes iris se dirige vers l'Assemblée des soeurs d'hors et déjà enclin à réciter le serment de dieu. Je reste dubitative et découvre qu'un homme se tient derrière le pupitre.

Je reste figé sur l'instant car c'est la première fois que je vois un homme autre que L'Abbé. Vêtu d'une soutane il tient en sa main la saints bible et officie un discours . Je l'observe longuement son visage m'est familier.
Le cris offusqué de la Prieure me fait sursauté et je recule instinctivement.

_Oh qui êtes vous!

L'homme s'arrête dans son discours et ferme la bible aussi sec. Il étire un sourire qui me fait froid dans le dos. Et la seconde suivante je retiens mon souffle. L'homme qui se tenait devant le pupitre viens d'apparaître à quelques centimètres de la mère supérieur.

_Tu ne le sais pas? Entonne-t-il en s'approchant de la mère supérieur.

Le visage de la Prieure passe de l'outrage à la panique.
Tremblante la mère supérieur se met à reculée alors que je reste en retraits. Mais l'instant suivant une horreur se déroule sous mon nez. Mon corps se met à trembler comme ce jour la. Je pris le seigneur de plus en plus figée sur place

L'homme vient de transpercé la mère Prieure de sa main. L'odeur  du sang embaume la salle mais aucune des soeurs circienne ne semble entendre ni sentir ce qui se passe. Comme si elles étaient endormies. J'étouffe un cri de peur en voyant l'homme arracher le coeur de la mère supérieur. Mes lèvres trembles .

Alors que je pense voir le corps de la mère supérieur retomber celui ci s'anime. Je suis apeuré et j'ecarquille les yeux.

_Arhh! Je n'y retournerai pas!Je ne retournerai pas en Enfer!

Le rire de l'homme me glace le sang sur la minute. Il se moque d'elle. J'étouffe un deuxième CRS lorsque l'homme fait apparaître des flammes bleu sur sa main. Et les projètes sur la mère Prieure. Le corps se met à flamber alors que des cris de douleur retentissent. Je panique avant de sentir quelque-chose m'entraîner. Une main vient me barrer les lèvres et je reconnais L'abbé. Il me murmure avec hargne.

_Si tu tiens à ton âme suis moi!

Tremblante je me laisse entraîné dans le couloir . Le coeur battant les tempes douloureuse et les yeux humides. Je prie le seigneur de me venir en aide. Alors que L'Abbé m'entraîne à sa suite je sursaute. L'homme apparaît devant nous en secouant de la tête.

_Tu  penses t'échapper Adolf? Commence l'homme en ricanant tout en faisant un pas en notre direction. Je retiens presque ma respiration.

_Ne t'approche pas sinon je la tue! Jure l'abbé en sortant de sa robe de religieux un canif.

Je déglutis les jambes tremblantes. Un gémissements de peur s'échappe de mes lèvres.

_Peu importe. Déclare l'homme.

Je me mets à sangloter silencieusement. Sachant que cet homme venu de nul part n'aura aucune pitié.

_Arrête de chialer!

Peureuse je pleure de plus belle avant de fermer les yeux. Les larmes coulant sur les joues je me mets à chanter doucement comme cette fois ci.

_Un deux trois nous irons au bois quatre cinq six...

          

         La jeune religieuse dissimulée sous cette robe de prière continue de pleurer au point de me donner la migraine. J'observe l'âme que je dois éliminé prêt à la faire taire. La jeune none couverte de la tête au pied ne laissant qu'apparaitre ses yeux redouble ses sanglots avant de fermer les yeux. Cela m'étonne d'une none. Qui aurait tôt fait de me mettre en garde contre les châtiments. Et je l'entends chanter d'une voix infiniment douce.

_Un deux trois nous irons au bois  quatre cinq six...

Je ne laisse pas le temps à l'âme damné d'exécuter sa menace et l'incendie sur place. La jeune religieuse continue de chanter en tremblant et je me rapproche curieux de découvrir le visage de cette jeune femme. Cette petite ritournelle pour enfant ne me trompe pas. Je connais cette jeune femme. Aussi sec je lui retire ce voile ridicule sur la tête et une cascade de longs cheveux épais mais raide et lisse déferlent sur toute la longueur de son corps pour arriver jusqu'au cheville. Son visage est harmonieux la couleurs pourpre sang se raccorde à sa chevelure rouge sombre. Ses lèvres qui tremblent arborent la teinte de la cerise. Pleine pulpeuse et bien dessiné.

Je reste murée dans un silence inébranlable.  La jeune religieuse ouvre les yeux et sa bouche s'entre-ouvre comme stupéfaite . Mais elle ne dit rien. Tout comme moi. Je garde le silence ses yeux sont     d'une couleur mauve profond. Sa peau nacrée complète le tableau qui me laisse muet.

Mes yeux décortiquent la moindre de ses réactions à la fut de cette chose qui m'empêche de détourner l'attention. Peut être est-ce son parfum de cerise? Je nie cette hypothèse et tente de me souvenir de son prénom. Je le trouve enfin et souris au sens de ce prénom. Aglaé signifiant si mes dires sont exactes "Rayonnante de beauté" ou "splendeur". Ce nom lui va parfaitement bien.

Je me penche un peu plus et la voie fermer les yeux de nouveau sur la défensive. Je lui arrache son chapelet et déclare.

_Ce n'est pas lui qui t'a sauvé Petite Aglaé.

Luz 🔱Où les histoires vivent. Découvrez maintenant