Chapitre 9

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        Je reste accroché au dos de cet homme en étant terrorisé. Je ne sais  pas par quel miracle je peux tenir debout. Mais mon premier réflexe à été de me mettre derrière lui lorsque cet autre homme est rentré.

_C'est bon. Il est parti. M'informe cette voix grave.

Je sors ma tête de derrière ses larges épaules et observes les lieux l'autre homme n'est plus la.

_Il faut que tu sortes. Je vais t'habiller.

Je reste muette et le vois se retourner. Une chemise noir à la main et un drôle de sous vêtements dans l'autre.
Je ne peux pas m'empêcher de froncer des sourcils.

_Je ne vais pas te faire du mal Aglaé. Me rassure cet homme que je reconnais.

J'acquiesce mais ne dit rien. Je me sens trop sale pour dire un mot. Mes lèvres sont trop meurtris. Par le souvenir de cet atrocité.

Il m'enlève la serviette et je détourné le regard en sentant les larmes remonter. Mais ses gestes sont doux et je ne me sens pas en danger. J'ai juste peur. Peur que mon kidnappeur revienne me faire du mal.

Même si les lieux me sont étranger et que le décor est étrange je ne me sens pas menacé parce qu'il est là.
Je suis certaine qu'il ne me fera pas de mal.

Il me passe la chemise et referme doucement les boutons avant de me passer cet étrange sous vêtement. Large et carré.

Le contact du tissu est doux comme du coton. Et je m'aperçois que mes bleu ne sont plus là. Mes yeux observent le celui qui m'a dit s'appeler "Luz" et il l'affirme.

_Oui, je t'ai guéri. Je ne suis pas humain, je suis un démon. Annonce-t-il avant de retirer la serviette de sur mes cheveux.

Ils sont secs comme si le soleil venait de les sécher.
Je reste immobile incapable d'autre chose quand il me porte et me dépose sur le lit en m'indiquant.

_Je reviens avec un peu de nourriture. Il faut que tu manges.

Je ne dis rien. Et le laisse sortir. Lorsque la porte se referme je me mets à  brailler comme un nourrisson en sentant encore la présence de mon kidnappeur sur ma bouche.
La boule qui s'était former pendant cette torture dans ma gorge se reforme et je pleurniche comme une enfant.

La douleur est restée sur ma peau. J'ai du mal à respirer et je n'arrive pas à stopper mes larmes.
Mais lorsque je relève le nez je tombe sur Luz. Pourvu d'une assiette remplis de raisin, d'oeufs aux herbes et au fromages avec quelques lardons. Il y a avec lui une petite bouteille en verre remplis d'une substance ressemblant à du jus.

Il me dévisage avant de déclarer.

_Il faut que tu manges.

Tout en reniflant je secoue la tête refusant d'ouvrir la bouche. La nourriture ne passerait pas.

_Ce n'était pas une question, tu vas manger.

Je panique à ses paroles et me remets à pleurer. Mais les bras de Luz viennent me porter et je me retrouve sur ses genoux. Il prend une fourchette de l'omelette et me force à ouvrir la bouche.
Je sanglote désespérément.

Cependant il parvient à me faire avaler la première fourchette. Puis la deuxième et la suivante. Mon estomac réclamant encore. Il me fait boire et me donne des raisins. Ce simple rituel me fatigue et je pose ma tête contre son torse. Je n'ai jamais connu d'homme au couvent. Mais il est le seul à être aussi gentil. Très vite je sens une main faire des cercles dans mon dos. Mes paupières s'alourdissent. Et je sens le sommeil venir.

_Repose toi. J'entends près de mon oreille.

        Endormis dans mes bras, je la glisse sur mon lit et la couvre. Sa respiration étant stable je fais disparaître le plat mais laisse les raisins et la bouteille de jus de fruits sur la table de chevet.

La lumière de la chambre s'éteint à mon simple désir et j'observe la petite humaine qui dort sans un bruit. Il lui faudra quelques jours de repos.

Je me retire de la pièce en humant son parfum suave tout en prenant soin de lui laisser son chapelet sur la table de chevet.

       J'apparaî dans le salon alors qu'Azrael visionne un film parlant de vampire. J'expire de mécontentement.

_ Éteins moi cette bêtise. Les humains vont nous inventer des conneries pas possible.

Azrael ne trouve pas d'autre moyens que de rire. Avant de déclarer.

_N'empêche ça se rapproche de la réalité. Plaide-t-il.

Je le fusille du regard et il poursuit son rire. Ce qui m'agace.

_Tu m'irrite. Cesse donc de rire. J'ordonne.

Il s'exécute non sans garder un rictus collée au lèvres.

_Qu'allons-nous faire d'elle? Questionne-t-il.

Je ne contrôle meme pas mes mots qui fusent.

_Nous? En quoi es tu concerné par elle?

Azrael semble aussi surpris que moi mais reste stoïque.

_Je suis ton bras droit. J'aimerai être sur que cette humaine se place dans la catégorie de protection que je te confère.

_Elle est sous ma protection. Je rétorque.

_Bien. Comme tu le désires. A-t-elle bien manger?

_Évidement. Cesse de poser des question idiotes. Et dis moi ou se trouve les chasseuses et mes deux tueurs.

_A ta boîte de nuit. Je leur ai ordonné pour qu'ils ne te dérangent pas cette nuit.

J'hausse des sourcils et prends place dans un des fauteuils lorsque des cris aigus perce le semblant de silence. Je perçois dès lors la respiration saccadé de ma protégée et ne met pas une seconde à apparaître dans ma chambre.

Ce que je vois m'inflige une violente douleur que je ne comprends pas. Aglaé hurle à s'en casser les cordes vocales en se tordant dans le lit. Elle se débat et je me précipite pour l'immobiliser. Elle se débat plus fort.

_Non! Non ! Je vous en supplie ! Non...Elle hurle en sanglotant.

Je la maintien pour qu'elle s'éveille et ses yeux s'ouvrent brusquement. Elle me dévisage le souffle instable avant de se ruer au creux de mes bras en pleurant.

Je reste interdit en sentant ses petits membres s'accrocher à moi comme si j'étais une bouée de sauvetage. Son petit nez vient se loger au creux de mon cou et elle se recroqueville en hoquetant.

Je me souviens de la présence d'Azrael qui reste immobile le visage ahuris.
Je le congédie et passe mes bras autour d'Aglaé avant de m'allonger sur le lit. La gardant entre mes bras.

_Ferme les yeux Aglaé et chante.

Ses sanglots s'estompe et d'une petite voix elle chante encore une fois...

_Un, deux,trois...Nous irons au bois...Quatre,cinq, six...

Luz 🔱Où les histoires vivent. Découvrez maintenant