Chapitre 8

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          Cela fait à peine quelques instants que nous sommes de retour de notre mission que Luz s'est déjà terré dans ses appartements. M'ordonnant d'aller quérir des vêtements de femmes. Cependant je me pose des questions. Dois-je choisir des sou vêtements?

Cette question me traverse l'esprit quand je réalise qu'ils ne sont pas nécessaire.

   

     Après avoir envoyé Azrael faire quelques taches  je me retourne mon attention vers la jeune femme qui reste inconsciente dans mes bras. Je ne perds pas de temps pour lui ôter ses vêtements souillé par le sang. Et consume cette robe de religieuse.
Me gardant de l'observer plus que nécessaire je me dirige vers la salle de bain.

Même s'il m'est possible de facilité cette tâche par mes aptitudes. La conditions humaine veut que le corps humain réclame l'étreinte de l'eau.

J'observe la baignoire couleur terre glaise et laisse l'eau s'écouler à l'intérieur avant de la réchauffer à bonne température.

Une fois cela accomplis je la dépose en lui maintenant la tête. Je lui passe de l'eau sur le visage et le nettoie méticuleusement. Je poursuis ce stratagème sur le reste de son corps et la sort du bain. Je vide l'eau et remplis à nouveau la baignoire. Lorsque c'est fait je prononce une formule en hébreux qui me donne une quantité minime d'eau du fleuve  des âmes.

Je l'y verse et la plonge de nouveau à l'intérieur de la baignoire. En observant ses plaies se refermer et sa peau se régénérer. Le parfum de sa peau revient de suite et il envahis la pièce. Je me penche de nouveau pour lui donner un autre bain et lui applique un gel douche que les humaines apprécient avant de m'attaquer à ses cheveux. Ces derniers ont repris de leur vitalité et leurs éclat est bien plus flagrant grâce au capacité de l'eau du fleuve. Je m'assure je lui administrer les dernières gouttes d'eau du fleuve sur le crâne et laisse agir la substance.

Mon bras soutenant ses épaules je ne peux que noter la douceur du grain de sa peau et la délicatesse de ses courbes. Quelques imperfections viennent agrémenté son épiderme renforçant le charme de cette jeune humaine.

Moi qui suis habitué au beauté de l'enfer et à leur corps si millimétré. Je me fascine à étudier ses imperfections. Un grain de beauté sur l'épaule droite quelques petites tâches de rousseur sur l'arrête du nez et naturellement un sein légèrement plus gros que l'autre. Invisible à l'oeil des humains certes mais visible pour moi. Mais ce n'est qu'un détail. Cependant je ne peux me détacher de cette bouche rouge pleine et incurvé. Comme une pétale de rose.

Mais ma contemplation est interrompue par la prise d'air soudaine de la belle pourpre. Elle se redresse en cherchant une accroche et ses yeux tombe sur les miens. Ses cheveux viennent se coller à sa croupe accentuant ses courbes.

J'ai vu d'innombrables humaines et j'en ai connu multiples. Mais pas une seule n'avait de tels atouts. Pas même les succube des enfers.

Je pose mes iris sur son visage alors que ses seins caressent l'eau. De suite je la vois ouvrir la bouche avant de se couvrir la poitrine et resserrer les genoux. Les joues aussi rouge que ses lèvres.

Elle baisse les yeux et recule instinctivement. Je ressens l'arrivée de ses larmes et la rassure.

_Je ne t'ai pas fait de mal. Je t'ai soigné.

Elle ne dit rien en gardant le visage baissé visiblement honteuse mais je ne me décourage pas. Je me lève et attrape une serviette sur le comptoir de la salle de bain avant de l'approcher.
J'ai à peine tendu la main qu'elle hurle en tremblant.

_Pitié non!

Je me fige en lisant la peur et l'horreur dans ses yeux. L'eau du fleuve l'a peut-être guéris physiquement mais le souvenir des faits lui ait rester collé à l'âme.

Je serre les poings en l'entendant sangloter mais je réitère mon mouvement.

_Non! S'il vous plaît !

J'ignore ses suppliques et glisse ma main sur sa joue en lui caressant la pommettes du bout du pouce. Elle ose enfin lever les yeux et je l'observe en silence. Lui faisant comprendre que je ne lui ferai aucun mal. Ses yeux remplis de larmes me procure une étrange piqûre à la cage thoracique. Mais elle me détails sans un mot alors je poursuis mon geste et dirige mes bras vers elle.

Elle me laisse la sortir de la baignoire en entourant ses bras autour de mon cou.Je m'assure que l'eau de la baignoire se vide et sort de la salle de bain.

Ses longs cheveux frôle les tapisseries alors que son front repose sur mon épaule.
N'importe quel humain serait devenu fou avec une tel créature dans les bras. Mais contrairement à ce que l'on pense le Monstre que je suis n'est pas assez pervers pour en profiter.

_Je vais te sécher. Je la préviens en la posant sur le lit.

Je prend de suite une seconde serviette et lui noue les cheveux à l'intérieur.
Je l'attaque à son corps en la voyant tressaillir et sangloter silencieusement.

Je prends mon mal en patience désireux d'éteindre son chagrin et poursuis mon opération en lui séchant les cheveux. Je place mon pouce et mon index sous son menton pour lui faire révéler le visage et son nez frôle le mien.

Je lis dans ses yeux l'horreur que lui à fait subir Capone. Je suis sur le point de lâcher un grognement de colère mais me ravise.

_Tu ne dois pas avoir honte petite. Ni te cacher. Je lui dis en séchant ses cheveux.

Elle m'étudie du regard alors que je m'efforce de ne pas effleurer du regard le dessin de sa croupe et le contour de ses seins.

Lorsque ce supplice est fini je l'entoure d'une serviette pour aller prendre une de mes chemises.

         J'ai enfin terminé ma corvée et réapparaît dans la pièce où j'avais laissé Luz quand je  surprend une somptueuses silhouette vêtu d'une serviette. Alors que je m'ecris...

_Voilà ! J'ai fini de-...

Je me coupe dans ma phrase effaré par cette splendide créature qui à ma simple vue court se dissimuler derrière Luz. Près de l'armoire celui-ci se retourne alors que les longs doigts fin de la jeune femme tienne sa chemise. Et qu'elle reste derrière son dos comme un animal blessé.

La mine colérique de Luz me fait redescendre sur terre et je déclare.

_J'ai eu tout ceci. Je fais en lui montrant la vingtaine e de sac que je tiens.

_Mais je n'ai pas pris de sous vêtements parce  que-

Les iris de Luz virent du bleu au Rouge Dorée
Je me tais et dépose les sacs au sol. Mieux vaut ne pas poursuivre.

_J'aimerai que tu prépare quelque-chose pour qu'elle dîne. Porte le jusqu'ici. M'ordonne Luz.

Je comprend que je dois le faire de manière humaine et acquiesce. Je me retire non sans saluer la jeune femme avant d'être jeter hors de la pièce.

Luz 🔱Où les histoires vivent. Découvrez maintenant