Chapitre 20

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Debout sur le toit de l'hôtel cinq étoiles, je scrute l'horizon et les environs avec détachement.
Les humains sont si capricieux. Ils se plaignent de la pollution. Mais le fumeur qui jette son mégot sur le bord de la chaussé est aussi fautif que l'usine nucléaire qui rejette ses déchets.

Ils se plaignent de l'inflation des prix. Mais ils nourrissent eux même l'idée qu'être riche est synonyme de bonheur et de liberté.

Si du jour au lendemain une nation entière cessaient de prendre l'argent comme moyen d'échange. Les entreprises cesseraient peut-être d'exploiter leurs salariés.

Si cela cessaient les humains se rendraient peut être compte qu'ils passent plus leurs vies à courir après leur travail qu'à profité de leur vies.
Parce qu'après tout. Leurs efforts fournis si durement ne sera qu'une nouvelle page blanche pour leurs descendants. Qui se souvient encore de l'histoire de son propre arrière grand pere?

Les humains forment leur descendances a courir après la gloire et l'argent sous prétexte que ça leur rendra la vie plus facile.

Et pourtant ...
Il y a bien des personnes dans le monde que j'ai croisé et qui sont plus heureux que cela.

_A croire que tu ne dors plus Luz.

Je lâche un soupire exaspéré en réalisant que mon moment de solitude si apprécié est bafoué par mon bras droit Azrael.

_Je préfère être insomniaque de nature , qu'être ignoré par une humaine. Je stipule d'une voix plate.

Azrael pourvu de son habituelle sourire devient pâle. Son éternelle bonne humeur s'effondre d'un bref claquements de doigts.

_De quoi parles tu? Prétend-il sans succès.

J'ignore sa réplique d'un rictus froid et clame.

_Il est temps d'y aller. Cet âme damné doit être éliminé dès aujourd'hui.

_Dois-je réveiller l'humaine? M'interroge Azrael.

_Non. Je vais m'en charger. Assure toi simplement que les Soeurs Hellsings soient prêtent. Quant au deux tueurs ils fermeront la marche.

_Bien reçu. Répond-il en disparaissant sans aucun autre mot.

J'en fais de même et apparaît dans ma suite. J'avance au pied du grand lit en cherchant du regard Aglaé. Mais ne trouve aucune trace de sa présence.

Je fronce des sourcils et sonde les alentours a la fut de ses petits battements de coeur. Je la retrouve dans la salle de bain et entends des sanglots.

Je me précipite dans les lieux. Et la surprend prostré au sol les genoux contre le torse. La tête entre les bras, ses cheveux traînant sur le carrelage.

Lorsqu'elle remarque ma présence, elle relève le menton les yeux embués.
Je la vois se couvrir la poignée droite mais l'odeur du sang ne me trompe pas.

Je m'accroupis à sa hauteur et lui prend la main pour observer son poignée. Ce que je découvre n'est pas une coupure mais une marque. Une marque de sang. Un "A" majuscule en Italique. Le sang qui s'en découle se transforme peu a peu en brulure.

Des gémissements de douleur s'échappent de ma protégé qui tente de retirer sa poignée de mon emprise.

_Ça va aller. Je la rassure posant ma main sur la marque.

Mais celle ci ne disparait pas. Les dents serrés je lui demande.

_C'est arrivée quand ?

_J-je ne sais pas. J-je faisais un cauchemars e-et q-quand je me suis réveillé...

Luz 🔱Où les histoires vivent. Découvrez maintenant