Chapitre 17

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_Je n'arrive pas à imaginé que tu aies demandé aux chasseuses d'être les gardes du corps de ta petite protégée. Ces chasseuses n'apprécie pas l'espèce humaine. Homme ou femme ça ne leur fait aucune différence.

_Évidement. C'est bien pour ça que je leur ai donné cette place. Elles ne risquent pas d'être bernées par qui que ce soit.

_Vu sous cet angle, j'admets que ce n'est pas mal non plus. Pourtant ça n'empêche pas que ta protégée est humaine. 

_Peu importe. Si je leur ordonnais de s'ouvrir les veines elles n'hésiteraient pas. Mes ordres sont des lois pour elles. Comme pour tout être résident en Enfer.
Tout comme Oncle Ezekiel.

_Je te l'accorde. Mais si tu leurs a confié cette tâche, pourquoi la garder sur tes genoux?

Ma question semble soulevé l'attention du reste des passagers à bord du jet. Notamment les tueurs en série qui jauge les geste du futur souverain avec scepticisme.

La bonté n'étant pas un de ses traits de caractère des plus éloquent.

_Cette enfant ne peut pas dormir tranquillement sans ma présence. Affirme-t-il en écartant une mèche du visage de sa captive.

Le silence qui s'en suivit en dit long sur la pensée des assassins esclaves autant que sur la mienne. Le prince des enfers détenait bien un point faible. La femme qui se tenait endormis sur ses genoux.

         Depuis mon réveil je n'ai de cesse que d'être émerveiller. Pensant m'éveiller au beau milieu de ma chambre. J'ai ouvert les yeux dans les bras du démon qui n'a de cesse que de me protéger. Nous n'étions plus dans la même maison. Une certitude, car le toit est plus grand. Paré de dorure. Et les couleurs sont aussi chatoyante qu'un levé de soleil.

_Où sommes nous? Je questionne alors que mon protecteur refuse de me laisser marcher.

_Dans un hôtel cinq hôtel. Le Westin Chosun Séoul. Répond-il d'une voix plate.

Sous le chaperon qui m'a été scandaleusement glissé  sur la tête, je peux voir la pomme d'Adam du sombre personnage qui me porte.
En admirant le profil de mon gardien je ne peux qu'approuver les saintes écritures. Les anges sont effectivement doté d'une beauté envoûtante.

Bien que je n'ai jamais connu grand nombre d'hommes durant mes années passé au couvent.

_Pourquoi sommes nous ici?

_Tout ce que tu as à savoir petite. C'est que tant que tu es avec moi. Personne ne pourra te faire de mal.  M'assure mon protecteur.

Comprenant que mes question l'importunait je décide de me taire. Mais mes yeux ne peuvent s'empêcher d'observer les alentours. Tout est si grand. Il y a tellement de monde et tellement d'objet nouveau.

Je peux entendre les personnes autour discuter alors que certains nous dévisageant. Malgré le fait que je puisse les entendre je ne parviens pas à les comprendre.

Ils semblent parler une autre langue. Quelques secondes plus tard nous nous arrêtons. Je jette un oeil par dessous mon chaperon et vois qu'un homme se tient devant nous. Mes mains se resserrent sur la veste que porte mon gardien.

L'homme en question semble nous accueillir avec chaleur. Mais je ne saisi toujours pas le language qu'il proclame. C'est alors qu'une question me vient à l'esprit. Si Luz était réellement un démon, pourquoi est-il sur terre?

Pourquoi me l'annoncer sans appréhension? Cependant ce que j'ai pu apercevoir de lui, ne laisse aucun doute sur sa nature.
Mais alors pourquoi aidé une humaine?

Cherchant une réponse à mon raisonnement je lève le nez en posant mes iris sur son visage. Intransigeant, sombre et froid son visage si bien taillé ne laisse paraître aucun sentiment.

Je ne risque pas d'obtenir une seule réponse en ne faisant que de l'observer. Mais je ne peux rien dire d'autre.

           Deux jours plus tard.

Sirotant un Demoniac au bar de la suite présidentielle, j'étudie lentement la petite Aglaé. Elle ne quitte pas des yeux le livre que lui à proposé Azrael. Un livre parlant d'une jeune humaine nommé Isabella Swan et d'un Vampire nommé Edward Cullen.

Inutile de dire que j'attendais une réaction plus detonnante que celle qui se déroule sous mon nez.  Elle ne semble pas choqué par le livre qu'elle lit. Au contraire elle parait intéressé.

Assise sur la moquette face à la cheminé décorative les jambes en tailleur. Les cheveux recouvrant le sol ,bien heureusement, propre. Et vêtu d'une de mes chemises.

_Je pourrais finir par croire que ma présence dérange. Tranche la voix d'Azrael appuyé sur le chambranle de la porte de mon bureau.

_Cesse de dire des choses insensés.

_Insensés ? Nous sommes censés discuter de notre prochaine descente et tu regarde au travers des murs pour surveiller l'humaine.

_Essaierait tu, de me faire des reproches?

_Plutôt d'accomplir mon travail en tant que bras droit cher cousin.

_Peu importe. Nous irons des demain. Chez cette âme damnée.

_Il y a un détails qui dérange.

_Un détails ?

_J'ai découvert il y a quelques instants de par Séraphine que notre cible n'est pas seule. Il a, à ses côtés, une sorcière et quelques lycanthropes.

_Comment se fait-il qu'il y en ai hors des enfers?

_J'ai bien essayé de trouver une réponse mais je n'ai rien obtenu.

_... Je commence à croire qu'il y a des choses que nous ignorons sur le portail des enfers.

_Ce serait la seul explication possible.

_Chaque chose en son temps. Quand l'heure sera venu, tu t'assurera que les chasseuses soit auprès de l'humaine. Et nous partirons à la recherche de l'âme damné.

_Ne vaut-il pas mieux l'emmener ?

_Es-tu idiot? Cette enfant sort a peine d'un traumatisme et tu veux que je l'emmène lors d'une descente?

_N'est-ce pas à tes côtés qu'elle se sent en sécurité ? Je ne doute pas des talents assassin des chasseuses. Mais pour ce qui est de l'affection humaine. J'ai quelques réticences.

_N'as tu jamais compris que tes bavardages sont sources de migraines?

Lâchant un rire Azrael lève les mains et s'en va silencieusement. Enfin libéré de sa présence je m'affale sur le siège de mon bureau tout en observant les étoiles au travers du plafond. Le parfum de la petite humaine embaume chaque compartiment de la luxueuse suite présidentielle.

Inspirant profondément j'interroge ma conscience avec empressement.

Pourquoi est-ce que je garde cette humaine?
Pourquoi ne l'ai-je pas simplement renvoyé dans un autre couvent ?
Son sort m'est-il vraiment important?
Bon dieu! Ne suis je pas le Prince des Enfers!

_Pourquoi le sort d'une petite humaine insignifiante m'interesserait-il! Je grogne en frappant mon poing sur le bureau de marbre blanc.





Luz 🔱Où les histoires vivent. Découvrez maintenant