Chapitre 15

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  Luz s'en va naturellement en emportant la jeune humaine a sa suite me laissant dans la boutique les mains remplis de sac. Mais je ne suis pas occupé par ce détail. Seulement par la vendeuse qui vient de fuir vers les rayons chaussure.

D'un pas pressé je lui emboîte le pas en la toisant avec minutie. Debout devant le rayons chaussures les yeux décortiquant les paires de soulier , elle ne laisse aucun mot lui échapper. Son chignon fait avec peu de professionnalisme laissant échappé quelques mèches rousses presque translucide et les cils allongés. La vendeuse pointe une paire de talons compensés argentés cendre et m'indique.

_Celle ci irait à merveille avec la robe couleur blanc écru.

Les lèvres scellés je ne cite aucune remarque a son choix et elle ajoute.

_La paire de sandales spartiate Blanches pourrait aller avec la robe cocktail model uni pastel.

Une fois de plus je ne réponds rien en la scrutant en silence. Je la reconnais. Je reconnais parfaitement le parfum de cette femme. Le timbre de sa voix est le même. Sa bouche couleur rose bonbon n'a pas changé de teinte.

_Alvina... Je déclare lentement.

Je peux de suite déceler un léger tremblement de sa part.

_Oui, Monsieur. Fait-elle d'une voix blanche et professionnel.

_T-tu n'as pas changer. Je ris en lui souriant.

Elle lève le nez et annonce d'une voix ferme.

_Je regrette mais je ne crois pas vous connaître.

Mon sourire s'éteint et je rétorque.

_Ce genre d'excuse ne fonctionnera pas.

Sans demander autre chose, elle se détourne et sélectionne quelques paires de chaussures avant de se diriger vers la caisse. Dans une démarche chalouper digne d'elle. Encaissant chaque article elle repose la carte sur le comptoir avec les poches .

_Je vous souhaite une bonne journée.

Me faire ainsi rejeter ne me plait aucunement. Je décide donc de la confronter en l'empêchant de sortir de derrière le comptoir.

_Alvina, qu'est-ce qui te prends?

_Monsieur, vous m'empêchez de faire mon travail. Laissez moi passer.

_Je ne te laisserai pas passer. Tu-

_Je vais appeler la police si vous continuez.

_Je t'en prie. J'officie avec un sourire enjôleur.

Mais elle ne semble pas apprécier et argue d'une voix remplis de colère.

_Quatorze ans sont passé depuis. Quatorze ans sans un mot ni une lettre.J'ai une vie maintenant et j'ai d'autre choses à faire que de ressasser le passé. Maintenant si vous voulez bien m'excuser.

D'un coup brusque elle me repousse et je la regarde s'en aller a ses occupations incapable de lui répondre quoi que ce soit. Je l'ai connus plus frivole. Mais elle n'a pas tord. Je me suis volatilisé du jour au lendemain.

Un soupir sans pareil me prends de court et j'embarque les poches et la carte. Mieux vaut laisser le passé là où il est. Après tout elle doit avoir une famille et une vie bien remplis maintenant.

Lorsque nous avons quitté la boutique Luz nous a menés dans un autre magasin. Celui ci est étrange. Il y a énormément d'objet rectangulaire dans des vitrines. Comme ceux que les passants portent a leur oreilles en parlant.

_Bonjour Monsieur, que puis-je faire pour vous? Demande un homme à Luz.

Je le détaille curieuse et le vois me regarder. Il me sourit et je détourne le regard.

Luz 🔱Où les histoires vivent. Découvrez maintenant