Chapitre 12

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_Ça ne me va pas?

Mes yeux passent de ses cuisses à ses lèvres en un temps record alors que je reste ébloui par cette humaine. Sa peau laiteuse contraste avec le tissu de la robe qu'elle porte. Et le décolleté lui flatte la naissance de ses seins galber et plein. Je garde le silence légèrement perturbé par une tel apparition avant de rechigner.

_Mais à quoi pense Azrael.

Prit d'une soudaine irritation je m'engouffre dans mes appartements et me saisit d'un manteau dans mon placards.

Je ressors avec le dit manteau et le lui enfile sur les épaules en clamant.

_Oui, ça ne te vas pas. J'admets d'une voix monocorde.

Aglaé baisse les yeux et se triture les doigts. De suite mes lèvres bougent par instinct.

_Cette robe est trop vulgaire pour toi.

Ma phrase semble l'interpeler car elle relève la tête la penche d'un côté puis de l'autre. Je m'étonne moi même de par ma patience.
Cette humaine ne le fait pas exprès. Elle ignore complètement qu'elle pourrait suscité même à un moine des plus pieu la plus vile des pensés. Le pêché du désir charnelle. Je suis certain que même un homme impuissant pourrait recouvré ses fonctions primitive rien qu'en glissant subtilement ses yeux sur la naissance de ses seins.

Je pose mes yeux sur le visage de la jeune humaine. Ses deux grandes iris mauve tacheté d'Émeraude et d'or me dévisage comme apeurée. Mais très vite elle abaisse de nouveau le regard mettant en évidence ses longs cils. Ils sont si longs que je pourrais les confondre avec des ailes de papillons.
Mon attention dérive sur sa bouche qui se plisse nerveusement. Mes muscles se tendent m'obligeant à soupirer pour me calmer.

Me pinçant l'arrête du nez je finis par poser ma main à sa taille pour qu'elle me suive.
Elle tressaille et relève le nez en me scrutant l'air d'attendre un châtiment mais je conserve mon mutisme.
Et m'engage vers les escaliers tout en l'incitant à me suivre. Elle obtempère d'un air penaud en gardant les yeux rivés sur le sol.

Cette humaine est la créature la plus craintive et la plus naïve que je n'ai jamais vu.

Lorsque nous sommes enfin à la cuisine, Azrael à déjà disposé les couverts. Je ne réfuterait jamais que mon cher cousin ou plutôt frère démoniaque, possède la patience requise pour être mon bras droit. Certains démon de niveau inférieur l'envisage comme "lèche botte" mais ce n'est pas ça.

Il sait ce qu'il a à faire. Et ne s'y trompe jamais. Tout ce que j'ai il l'a. Tout ce qu'il veut il l'obtient. Parce que je lui cède des droits qui ne devrait revenir qu'à moi. Et je n'en ai guère besoin pour autant.

Lorsque nous nous présentons devant le comptoir de cuisine visiblement garnis d'assiette de crêpe de chocolat chaud et de confiture je pousse légèrement la petit chose qui se cache derrière moi à se présenter au comptoir.

Sa réaction est similaire à un petit jaguar craintif. Elle ose mettre un pied en avant et ausculte le déjeuner.

Ses grands yeux me détaillent comme pour me demander la permission mais au moment où j'acquiesce Azrael apparaît avec un couteau à la main.

_Aah!

Poussant un cri terrorisée l'humaine se rue vers moi et se faufile jusque derrière moi. Les mains agrippée à mon t-shirt fermant les yeux en tremblant. Son nez collé à mes omoplates.

Je trucide Azrael du regard alors qu'il observe la jeune humaine un oeil interloqué.

_Que fais tu avec ce couteau?
Je demande impatient.

Luz 🔱Où les histoires vivent. Découvrez maintenant