Chapitre 16

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          Depuis bien une bonne dizaine de minutes nous sommes de retour à la maison. Assise sur le tabouret du comptoir ma petite captive étudie l'objet dont je lui ai expliqué les rudiments. Ses doigts glissent sur l'écran tactile du smartphone et ses lèvres forment un "o". C'est bien la première fois que je vois une humaine s'émerveiller ainsi devant un smartphone.

Ses yeux ne contemplent pas le dit objet avec convoitise. Elle le décortique comme un nourrisson à qui on montre une fleur, pour la toute première fois. Ses lèvres d'ordinaire scellé esquisse un sourire enfantin.
Ses cheveux couleur aubergine glissent lentement sur ses épaules lorsqu'elle incline la tête sur le côté.

Cependant le raclement de gorge de mon cher et bien aimé cousin m'arrête.
Je vrille avec ennuis mes iris en direction de sa personne et ce dernier hausse des sourcils.

_Je suppose que je dois répéter ? Quémande-t-il le sourire jusqu'au oreilles.

Expirant bruyamment je repose mon dos contre le sofa tout en étendant mes jambes. Je lève un sourcil en attendant qu'il exécute sa proposition.

_Donc comme je le disais,  le passeport de ta protégée est ici. Les préparatifs pour le voyage sont " OK".  Il ne faut qu'un ordre de ta part pour décoller.

_J'espère que tu as réservé dans le " Westin  Chosun". Je ne désire pas séjourner chez Jeong Hyun.

_Naturellement. J'ai même réservé l'étage intégrale où se trouve la suite présidentielle avec salle d'accueil et le spa y compris le restaurant.

_C'est parfait. J'aimerais que tu convoque les chasseuses. Il y aurait un travail que je voudrais leur confié.

_Un travail? Tu ne devais pas les renvoyés en Enfer?

_Fais simplement ce que je te dis. Et assure toi qu'elles se comportent comme des humaines. Que personne ne puisse remarquer leur ascendance.

_Tes désirs sont des ordres. Luz. Clame Azrael en exécutant un salut de front.

Désabusé je ne m'occupe plus de ses propos et observe de nouveau la petite Aglaé. Pensant la voir examiné son smartphone, j'ecarquille les yeux en la découvrant assoupis. Sa tête reposant sur le comptoir. Ses mains encerclant son smartphone.
Petit a petit ses mains se relâche et son smartphone glisse de leur emprise. D'un bref coup d'œil j'empêche le smartphone de s'écraser sur le sol et l'apporte jusqu'à moi.

Azrael d'ordinaire inlassablement bavard m'observe aussi muet qu'une carpe.  Le smartphone en main je le glisse dans ma poche tout en modifiant la coque de l'objet. Cela lui serait utile au vus de ses facilités à dormir n'importe où.

             Mon humble cousin semble totalement m'ignorée depuis cinq minutes. Son attention est totalement happé par l'humaine qu'il a recueilli.
Je pourrai  même  prendre  feu sur place qu'il ne réagirait pas le moins du monde.

Je n'ai pas le temps de réaliser qu'il se trouve déjà  face au comptoir de cuisine. J'examine  ses faits et gestes curieux de voir ce qu'il compte faire quand il soulève l'humaine dans ses bras. La bouche ouverte je cligne des yeux à de nombreuses reprises.

Est-ce une hallucinations ? Le prince des Enfers , l'être le plus insensible,  face à la gente féminine, se comporte  avec délicatesse ? 

Estomaqué par ce tableau insensé je reste figé. Le prince des Abysses n'est pas si odieux. Du moins avec cette jeune femme au cheveux semblables pourpre des robes de soie ancienne.

_Nous partirons demain à l'aube. M'informe mon mentor et parent royal. Les yeux fixes.

Et dans une vapeur sombre il disparaît en emportant l'humaine dans ses bras.  Si j'osais raconter ce genre de choses à sa jumelle cette dernière ne tarderait pas à rappliquer.

Pourtant je me garderai bien d'orchestrer une tel infamie. Je risquerai de perdre ma tête. Conscient de perdre du temps je convoque les chasseuses. Elles ne mettent pas longtemps à transparaître devant moi.

Autant Mérida que Seraphine, les deux n'esquissent pas l'ombre d'un sourire. Ce qui ne les empêchés pas de s'incliner respectueusement.

_Lord Azrael. Que pourrions nous faire pour vous ? M'interroge la plus bavarde des deux. Mérida.

_Le prince à demandé à ce que vous soyez toutes deux vêtus en tant qu'humaine. Il tient aussi à ce que personne ne puisse déceler votre ascendance. Bien-sûr, c'est inconcevable que vous échouez dans cet ordre. Il vous fera appelée dès que possible. Veillez à être prête.

_Bien nous ferons comme il est ordonné. Assurèrent les deux soeurs d'une seule voix.

Sur le point de disposé, j'ajoute d'une voix plus qu'explicite.

_Oh et lorsque le prince aura donné ses ordres, j'aimerais avoir un peu de divertissement. L'une ou l'autre je vous en laisse le choix. Mesdames... J'officie avant de leur tirer une révérence obséquieuse.

Certain d'avoir accomplis ma besogne pour la journée je claque des doigts et me retrouve dans les jardins du Palais de crystal.
La première à m'accueillir n'est autre que ma mère.

_Azra'...! Mon chéri ! S'exclame-t-elle tout en se levant de la table du jardin.

Mon adorable mère se jette à mon cou tout en me couvrant de baisé. Même en ayant cent ans et quelques poussière je n'échappe pas à la règle. L'affection de ma mère est une lois instauré dans notre petite famille.

Mon père ne saurait allé contre les effusions sentimentale de ma chère mère. Lorsque ma matriarche me relâche je croise le regard de ma tante. Ainsi donc elles sont ensembles dans les jardins.

_Azrael, comment vas tu?
M'interroge la Souveraine des enfers.

_Bien ma chère tante. J'admets en acceptant son câlin de bienvenue.

_Eh bien, qu'est-ce qui t'amène ici? Aurais tu besoin d'un autre escadron d'âme, si tu le désirés je peux-

_Ça ira tante Alaya. Je voulais juste rendre visite au plus belle femme du monde.

Comme escompté ma génitrice arbore un sourire béat tandis que ma tante étiré une mine désabusé.

_Mon cher neveu, ta technique de charme de comptoir est à tombé parterre. As-tu déjà songé à faire carrière dans un cirque de comédie ? Argue-t-elle le sourire carnassier.

Il ne faut pas se demander d'où provient le sarcasme de Luz. Mais je me défends tout aussi bien.

_Hélas très cher tante. Mon oncle ainsi que mon père, semblent tout deux plus qualifié en la matière.

Toujours assise à table. Ma tante ris à ma tirade tout en m'invitant à prendre place.
Le corps raide je detaille tour a tour les deux Lady les plus haut placées des enfers.

L'une est blonde aux blé le teint diaphane et les yeux luisant tels des émeraudes. Sa beauté est comme celle du soleil. Alors que l'autre est brune. Les cheveux corbeaux. Les cils longs comme des plumes de corneilles. Le teint caramel comme les dunes du Saharah.

Il n'y a aucun doute. Que ce soit mon oncle ou mon propre père. Tout deux ont des goûts imparable en matière de femmes.

Malheureusement je n'ai pas autant de goût qu'eux.










Luz 🔱Où les histoires vivent. Découvrez maintenant