Luz 🔱

Chapitre 6

    Lorsque j'ouvre les yeux je me retrouve dans mon lit. La main sur le pendentif que cet homme m'a donné. J'ai longtemps cru que ce n'était qu'un rêve mais ce n'en est pas un. Le souffle obstrué par une nuée d'incertitude je prie le seigneur pour ne pas être devenu folle.

Mes prières ont été faites et j'ai effectué mon lot de travail du jour. J'ai relus la bible à de nombreuses reprises. Et la brise d'air frais me carresse le visage. Seulement je ne suis pas sur de ce qui s'est déroulée.

Seigneur je suis victime d'un ange vengeur. Pourquoi m'a-t-il épargné? Dois-je le renier lorsqu'il m'apparaît?
Dois-je continuer de prier ? Seigneur venez moi en aide.

Lorsque je me redresse de sur  mon lit, j'entends des pas précipités et plusieurs cris. Mon coeur s'arrête et repart plus vite. Je commence à hoqueter de peur le corps tremblant.

Mais je ne peux pas laisser mes soeurs seules. Je me lève en priant le tout puissant de me protéger quand la porte s'ouvre.

Un homme se tient dans l'entrée il me regarde. Son visage est dur il ne sourit pas et tient une arme je l'ai déjà vu j'en suis certaine. Je recule et il s'avance en arrachant mon voile.

Je pousse un cri apeurée et tente de prendre la fuite. Il cri .

_Je l'ai trouvée!

_Pitié! J'implore.

L'homme rit et m'observe. J'ai peur comme cette fois là.
Je recule et l'homme me balance sur le lit en me demandant.

_Tu es vierge n'est-ce pas?

Je tremble. Je ne sais pas ce qu'il va me faire. Je ne veux pas. Je commence à chanter cette comptine et il râle.

_Ferme la!

Je pleure encore plus et l'homme lève le poing. Une douleur fulgurante me prend au visage. J'hurle de douleur. Et me débat.

_Doucement ma belle. Tes mignonnes mais c'est le patron qui va t'avoir en premier. Murmure l'homme en passant sa langue sur ma bouche.

Je sanglote de plus en plus fort. Et l'homme me maintien sur le lit. Il prend une de mes poignets et sort un canif de sa poche. Je me met à implorer l'homme de ne rien me faire mais il rit. Et il me frappe au menton.
Je suis sonné mais une douleur plus aigu me transperce. L'homme vient d'entailler ma poignet il continue tout doucement et j'hurle plus fort en me tordant de douleur. Mon souffle devient erratique, le mal que je ressens me rend aussi faible que je ne l'étais enfant.

_Chhhut. C'est bientôt finit ma belle.

_P-pourquoi...pourquoi vous me faites ça.. Je pleure en tremblant.

L'homme ne me répond pas avant de me mettre un autre coup. J'ai tellement mal que j'etouffe quelques secondes. L'odeur du sang me vient au nez et le goût m'envahit la bouche.

Ma tête est tellement lourde que je la laisse tanguer. L'homme se lève mais je suis impuissante. Je n'ai pas de force. Mes yeux l'observent et le vois écrire quelque-chose sur le mur.

Il se retourne ensuite en déclarant.

_Tu es encore consciente?

_Pitié...

L'homme sourit avant de me rouer de coup. Jusqu'à ce que je ne sente plus rien.

_C'est toi qui l'a amoché comme ça? Le chef ne va pas apprécier.

_Je vous ai donné le point faible de ce fumier ça ne veut pas dire que je vais obéir comme un chien. J'avais besoin de me défouler.

Mes yeux sont lourds mais je les ouvres. Une lumière aveuglante me brûle les yeux et je regarde autour de moi. Je suis au sol. Le sol est remplis de saleté. Il y  a des barreaux et un lit devant moi.

Je lève la tête en vacillant. Et articule.

_Pitié laissez moi partir... Je supplie en cherchant les propriétaire des voix .

J'entends des pas se rapprocher et observe les silhouettes qui découpent pour la lumière.

_Donne moi une dose. Elle est encore trop conscience.

Mes lèvres se tordent en une grimace et une boule se forme dans ma gorge. L'homme se dirige vers moi. Et me tire par les cheveux pour me trainer au sol. De la il m'attrape par le poignet qui comporte un bandage. J'hurle de toutes mes cordes vocale et aperçois une seringue. L'homme me maintien alors que le deuxième m'enfonce l'aiguille dans le cou.

Quelques secondes plus tard je vois flou. Ma tête tourne. Je ne sais pas ce que j'ai mais mon corps se sent bien alors que mon esprit souffre.

Je ne sais pas ce qu'ils m'ont donnés. Je n'arrive pas à me lever. J'entends les rires déformés des deux hommes. Ils me regardent et l'un deux me crache dessus. Je suis incapable de me défendre.

_Y'a pas à dire ce connard à du goût avec les femmes. Il aime se taper les bonnes soeurs. Ricane l'homme qui m'a maintenu pour que l'on m'administre cette substance.

La seule chose qui me soit donné de faire est de pleurer. Je perçois l'autre homme qui m'a kidnappé et il s'en va avant de revenir. Je ne peux plus bouger et le vois brandir un saut d'eau.

Le contenu glaciale se déverse sur moi. Et je frissonne. L'homme me traine à nouveau par les cheveux et me mène aux barreau. Le deuxième vient à sa suite et tient une corde.

Sans attendre je les vois impuissante me hisser sur les barreaux pour m'y accrocher par les poignets.
Je ne cesse de pleurer en les entendant rire.

_Ne t'inquiète pas, après que le patron t'aura sauté on viendra s'amuser avec toi. En attendant profite de l'accueille.

Mes sanglots continuent quand kidnappeur prêt à s'en aller se retourne pour me donner un cou à l'estomac.

Je recrache du sang en gémissant et il continue encore. Toujours et il ne s'arrête que quand il est essouflé. 

Je ne peux plus tenir. Je ferme les yeux en reniflant le goût du sang est la. La morsure de la corde sur mon poignet blessé revient me torturer. Les cou me brûle la peau. Ma respiration est obstrué par mes pleurs.

Peu à peu je récite silencieusement cette comptine comme un espoir.

"Un...deux...trois...nous irons au bois...quatre...cinq...six..."