Je ne sais pas quel heure il est. J'ai les yeux fermés. Je ne parviens pas à les ouvrir. La douleur que génère l'effort de lever chaque paupière est insoutenable.
Je n'entend que les rires des deux gardes. Ils rient parce qu'ils glissent leurs mains sur moi. Ils rient parce qu'ils ne peuvent rien d'autre à part ça pour étouffer leur conscience. Ils rient parce que leur entourage les à façonné ainsi. Ils rient parce qu'ils ont oubliés ce qu'étaient la foi et le bonheur.
Mes membres sont endolories, le froid m'a déjà transpercé. Je ne fais que de réciter cette comptine pour me donner du courage. Je n'ai plus de larmes.
_Donne lui encore une dose. Je la trouve trop réactive. S'amuse l'un des gardes.
Je sais pertinemment qu'ils vont m'administrer cette drogue. Elle me paralyse me rend vulnérable. Le froid qui s'est installé au travers de mes veines me prive de toutes sensations.
Ma seule affliction est celle de l'esprit. Je me sens prisonnière de mon corps. Mon esprit est embué. Je ressens la substance qui s'écoule dans mes veines. Elle vient lentement me rendre folle. J'ai prié tant de fois le seigneur de me laisser le rejoindre mais rien ne viens.
J'ai tellement peur.
_Eh! Arrête! Comment comptes tu l'interroger comme ça! Elle ne va rien dire dans son état.
_De toutes façons elle n'aurait rien dit regarde là, la pauvre bonne soeur, elle fait que prier. Cite un autre homme en riant.
J'ai l'impression que cela fait des jours que je suis ici mais cela ne fait qu'une journée.
Il fait tellement froid. Ai-je encore mes vêtements ? L'odeur de mon sang remplace l'air, l'haleine fétide des gardes me donne l'envie de vomir.
Je ne sais pas pourquoi ils m'ont enlevé. De quoi suis-je coupable? Ai-je déjà fait du mal?
Pour me donner de la force je m'imagine assise dans le jardin du couvent avec les fleurs. Elles sont magnifiques avec leurs couleurs. La création est si belle.
_Et si le patron ne venait pas. Commença l'un des hommes présent dans la cage.
_Commence pas, il va venir c'est quand même la chienne du Mafieux Storm. Il ratera pas ça.
_On attendant on peux s'amuser avec. C'est pas interdit.
_On peut pas la toucher. Le Patron n'aimera pas ça.
_T'es qu'un dégonfler.
_Vas-y alors mais moi je serai pas là !
Je crois entendre les pas de l'homme qui à levé la voix s'éloigner. Et entend le rire salace de l'autre garde.
Pourquoi les hommes sont ils si méchants ? Pourquoi me frappent ils?
_Maintenant c'est toi et moi.
Je sens la bile remonter le long de ma gorge. Je ne veux pas subir ça. Je ne pourrais pas le supporter.
Une main vient me saisir les liens et détachés les nœuds des barreaux. J'ai l'ombre d'un espoir que l'homme va me laisser mais je sens qu'il tient mes mains avant de les nouer derrière moi. Je tombe à genoux par terre. Une tourmente vient me frapper les os. Je n'ai plus de voix pour hurler seulement mon esprit pour souffrir.
Une autre violente prise se fait sur mes cheveux. Je les sens autour de moi étalés sur le sol qui est humide. Je perçois le bruissement de l'onde mais très vite un autre son me terrifie. Celui d'un vêtement que l'on enlève.
Mon souffle s'arrête. Ma gorge est obstrué par une boule de peur et de dégoût.
Seigneur je vous en supplie aidez moi. Par pitié aidez moi. N'importe qui._Ouvre la!
Mes lèvres tremblent, je suis terrifiée. L'homme me bascule de gauche à droite m'ordonnant d'ouvrir la bouche. Mais je refuse. Je sens le peu de larmes qu'il me reste déferler.
Que leur ai-je fait ? Seigneur pourquoi?
_Bon sang tu vas l'ouvrir !
Je sens quelque chose me frôler le visage. Mais je refuse d'ouvrir les yeux. Je ne veux pas voir. Je suis trop faible pour affronter ça.
Je continue de rester imperméable à ses invective. Je m'y refuse.
Un coup violent s'abat sur mon crâne. J'ai tellement mal que mes lèvres sont prêtes à céder. L'homme me balance par terre. J'entends mon épaule droite craquer. Je suis au sol, la robe trempé, le visage informe, au bord de l'évanouissement.L'homme me saisit de nouveau et je sens la piqure d'une aiguille. Elle transperce ma chair et libère sa substance illicite.
_Avec cette drogue tu vas coopérer.
Je sens mes muscles se détendre et mes membres se relâcher. L'homme me prend à la gorge et je récite cette comptine désespérément. Je ne pris plus le seigneur. Je pris le diable de m'emporter.
Nous traversons les couloirs jonchés de cadavres. L'atmosphère s'alourdit à un tel point que le sol se craquèle. Je sais dorénavant que l'homme que nous allons trouver mourra dans d'atroce souffrance.
_Ne bouge pas Salope! Fuse une voix.
L'instant suivant Luz disparaît. Je le suis et me retrouve dans un local entouré de barreaux.
Je perçois en face de moi une jeune femme. D'une très grande beauté le visage tuméfié et les poignets heurté par des liens. Les bleus sur son visage ne se compte plus . A genoux sur un sol couvert de germes et de saletés. Les cheveux encrassé par la saleté et tremblantes de froid elle pleure.Elle se met à hurler quand un homme tente de la forcer à une chose que je ne citerai pas. L'homme est de dos il ne nous vois pas.
Je pense alors que cela se déroulera rapidement lorsque ce dernier clame.
_Si vous approchez . Elle mourra.
Luz qui est maintenant à ma hauteur serre les crocs. L'homme remet son pantalon et tient par les cheveux la jeune femme. Il se retourne et un sourire machiavélique se dessine sur ses lèvres. L'âme damné de Capone nous targue en brusquant la jeune femme.
_C'est un jolie morceau n'est-ce pas. Ricane-t-il.
_Lâche là immédiatement. Gronde la voix de Luz faisant trembler les fondations de la station thermale.
_J'aimerai bien mais elle sent tellement bon. Assure-t-il en frôlant son nez sur le cou de la jeune femme avant de lui lécher la joue.
Un sanglot s'échappe de la jeune femme._Tu sais c'est pas très malin d'epargner une enfant et de la laisser en vie sans sécurité. Surtout si tu veux en faire ta chienne.
_Lâche la! S'impatiente Luz.
_Non. Tu sais pourquoi? Parce que tu ne peux rien contre moi. Si tu tentes l'un de tes petits tour contre moi elle mourra. Tu sais parfaitement que je résiste assez longtemps à la douleur pour lui loger une balle dans la tête avant que tu ne me tue.
Je fronce des sourcils avant de comprendre que cet âme à acquis assez d'insanité pour résister.
Capone traîne la jeune femme jusqu'à la porte grillage qui donne sur la piscine thermale externe et ricane en fixant Luz.Luz avance à pas sur alors qu'il est prêt à l'étriper.
_C'est pathétique pour un Démon de ton niveau de s'attacher si facilement à une humaine.
Très vite l'âme damné recule et jette la jeune femme dans la piscine thermale prisonnière de ses liens.
Je n'hésite pas à me jeter à la poursuite de Capone laissant Luz récupérer la jeune femme.

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Luz 🔱
Lãng mạn"Je redoublais mes tremblements et reculais contre le mur couvert de sang. -Je vais mourir- pensais-je. Le méchant Monsieur à tué mon Papa et je vais mourir. Il m'attrape par les cheveux et me traîne au sol. _Au secours! Au secours! Papa! Papaaaa! ...