Chapitre 12

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Je me fait réveillé par une chose de 14 ans complètement excité qui s'appelle Lana. Ça fait dix minutes qu'elle saute en criant sur mon lit pour que je me lève. La journée d'hier à été très ennuyante. Manger, téléphone, manger, télé, dormir. C'est tout ce que j'ai fais. Bref, je pense que ce ne sera pas la même chose aujourd'hui. Je suis couché sur le ventre, un coussin sur me oreilles pour atténuer ses cries, mais je refuse de me lever. Elle se tait enfin se qui soulage mes tympans. Mais à la seconde où j'allais enlevé mon coussin, je sens un liquide gelé couler sur mon dos et je me mets a crié. Je me lève et retir mon t- shirt pour le jette à l'autre bout de la pièce. Je regarde le coupable. Dylan. Il est mort de rire tout autant que Lana.

- Je vais te tué !
- Oh, Oh !

Il se met à courir mais je le rattrape et lui saute sur le dos. Nous tombons par terre et éclatons de rire. Je le regarde dans les yeux et nos rires se calment. J'ai l'impression que son regard me demande quelque chose mais je ne sais pas quoi. J'ai une drôle de sensation au contacte de nos deux corps. Je me relève, gêner et part dans ma chambre.

- Ne recommence plus jamais !

Je l'entends une dernière fois et ferme la porte.

Je suis en voiture avec Dylan pour aller je ne sais où. Il m'a juste dit qu'il voulait me faire une surprise. C'est étrange. Bref, essayons de profiter, ça ne peut que être bien.

- Ça va ? me demande celui-ci étant donné que je n'ai pas dit un mot depuis que nous sommes partis.
- Oui ça va, je me demande juste où est ce que l'on va.
- Tu vas adoré.
- D'accord.

Je lui souris, il me regarde quelques secondes pour me le rendre puis il se concentre sur la route.

- Au fait, quand Niall t'as demandé si t'avais un petit copain, tu as dit que tu n'en avait pas pour le caché ou tu n'en as vraiment pas ?
- Tu as des questions bizarre Dylan.

Il rigole légèrement et je réponds.

- Je n'en ai vraiment pas. Pourquoi tu veux savoir ça ?
- Oh... euh... comme...comme ça...

Ça cache quelque chose tout ça. Mais bon, laissons l'avenir révélé nos secret.

Après une heure de route, la voiture s'arrête. On sort, et c'est lorsque j'entend tout les aboyments de chien que je comprends où l'on est.

- C'est une SPA ?
- Ouais. Viens avec moi.

Nous entrons et commençons à regarder les chiens dans les box. Mais il y en a un qui attire particulièrement mon attention. Je m'acroupie pour le regarder de plus près et il vient vers moi en courrant. Je le caresse à travers les barreaux de la cage. C'est un pitbull blanc et brun, avec une cicatrice sur le flanc. Il a sûrement été battu. Des larmes coulent sur mes joues rien qu'en imaginant l'enfer qu'il a pu vivre.

- Hey, dit doucement Dylan qui a remarqué mes larmes.

Je me lève et il me prend dans ses bras. J'ai toujours été sensible pour les animaux. Toutes les fois où je suis allé dans une SPA j'ai pleuré. Les animaux ne méritent pas cette souffrance.

- On va y aller, me dit Dylan à l'oreille.

Je fais oui de la tête, et après une dernière caresse, nous revoilà dans la voiture.

- Je vais t'emmener à un endroit plus joyeux.

Une autre heure de route plus tard et nous voilà à un parc d'attractions. Nous prenons des tickets et rentrons dans le parc.

- On fait ça ? me demande Dylan en pointant un manège à sensation forte du doigt.

Je fais un signe de la tête et nous y allons. En sortant du manège, je crois que Dylan a perdu ses tympans car je n'ai fais que criée, et je n'ai plus de voix maintenant.

- J'ai faim, dis-je avec une minuscule voix.
- Viens on va mangé.

On se dirige vers un restaurant et mangeons. C'est la fin de la journée et nous sortons du parc. Nous avons fait beaucoup de manège à sensations, et quelques uns pour les enfants pour retourné en enfance. Dylan n'arrête pas de regarder son téléphone tout le temps du trajet jusqu'à la voiture. Arrivé devant celle-ci, il s'arrête comme tétanisé. Il respire fort, comme si il faisait de son mieux pour faire rentrée l'aire dans ses poumons.

- Dylan ? dis-je en m'approchant de lui.

Il lève le tête de son téléphone et me regarde.

- Je crois que je suis entrain de faire une crise de panique.

Il s'effondre au sol et je fait de mon mieux pour le retenir.

- Ok essay de penser à autre chose, quelque chose de joyeux.
- J'y... j'y arrive pas.
- Chut, le calmais-je doucement.

Je pose mes mains sur ses joues et le regarde dans les yeux. Je presse mes lèvres contre les siennes. Il arrête de respirer et ne me rend pas mon baiser. Étonnamment, je trouve ses lèvres assez douces et une sensation étrange envahie mon ventre. Je me sépare de lui et le regarde. Il parait étonné, mais sa crise de panique s'est arrêtée.

- Qu'est ce qu'il se passe ? demandais-je calmement.

Il me montre son téléphone sur lequel est affiché un message de Louis.

De : Louis
Rose à eu un accident de voiture.

Je soupire de soulagement en voyant un nouveau message s'afficher.

De : Louis
Elle va bien, ne t'inquiètes pas ( sauf si c'est déjà fait )

- Pourquoi tu soupire comme ça ?

Je prend le téléphone de ses mains et lui fait lire le message qu'il a reçu à l'instant. Il paraît soulagé mais des larmes coulent malgré tout sur ses joues.

- Mais pleure pas.

Je me rapproche de lui et le prend dans mes bras, comme il l'a fait plutôt dans la journée pour moi. Je me sépare de lui et le regarde dans les yeux.

- Elle va bien, le rassurais-je.

On se lève et entrons dans la voiture. Sur le trajet, Dylan paraissait plutôt nerveux.

- Pourquoi tu m'a embrassé ? me demande t- Il.
- Il fallait que tu penses à autre chose, pour calmer ta crise. Et c'est la seule chose qui m'est venu a l'esprit.

Il ne répond pas mais je le vois sourire.

- Merci, dit-il finalement.

La voiture s'arrête devant la maison de Louis. Je sors et lorsque je m'apprête à franchir le portail, deux bras me soulève et je me retrouve dans les bras de Dylan.

- Dylan lâche moi.

Il m'ignore et avance vers la maison. Il me pose devant la porte et me glisse un petit joyeux anniversaire dans l'oreille. Il ouvre la porte et je peux voir mon frère devant moi, avec tout les autres amis. Mes nouveaux amis, mais également mes anciens.

- Joyeux anniversaire ! crient-ils tous en coeur.

Je me jette dans les bras de mon frère, qui me rend immédiatement mon étreinte. Je prend ensuite Zoé, Nico et Sam dans mes bras. Des larmes de joie ont coulées sur mes joues. Nous allons tous dans le salon, puis de la musique se met en route.

- Et c'est parti pour faire la fête ! crie Louis qui revient de la cuisine avec des bouteilles d'alcool.

Je rigole. On voit tout de suite qui sont ceux qui boient beaucoup au soirées.

AloneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant