Chapitre 34

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PDV AMY :

Je sens une horrible douleur dans mon abdomen. J'ouvre légèrement les yeux et vois des murs blanc tout autour de moi. Puis, tout les souvenirs me reviennent. Roger, Dylan, le couteau. Je pleure. J'ai mal. Ça fait tellement mal.
Une infirmière entre dans la chambre.

- Ah ! Vous êtes réveiller.
- Je... je veux voir mon petit ami.
- Je crois que quelqu'un attend dans la salle d'attente. Un certain Dylan.

Je pleure encore plus. Il est venu.

- C'est bien lui ? demande t-elle.
- Oui... oui c'est lui.
- Je vais vous le faire venir.
- Merci.

J'attends quelques minutes qui me paraissent duré une éternité. Puis la porte s'ouvre à nouveau.

- Amy !
- Dylan !

Il s'approche de moi et me prend dans ses bras. J'éclate en sanglots et il resserre son étreinte.

- J'ai cru te perdre.
- Je suis désolé.
- Non c'est de ma faute, je suis désolé.

Il se sépare de moi et je vois des larmes coulés sur ses joues.

- Et, tu es... tu es...
- Oui mais... j' arriverai pas a le garder.
- Pourquoi ?
- Je... quand Roger m'a... tu sais... quand j'avais 14 ans. Je suis tombé enceinte, et j'ai avorter.
- Ma chérie je...

Il éclate à son tour en sanglots.

- Dylan c'est pas ta faute.

Il hoche la tête et embrasse mon front.
Trois jours après j'ai pu sortir de l'hôpital. Nous venons d'arriver à la maison et on s'est installer dans le canapé avec Dylan.

- Il faut qu'on parle, me dit Dylan en caressant mes cheveux.
- De quoi ?
- Du bébé.
- Ah...
- Écoute Amy... on doit bien en parler...
- Oui je sais...c'est juste que... je sais pas quoi en faire...
- Si tu veux le garder ?
- Oui. Ça me fait repenser à ce qu'il m'est arrivée et-
- Sauf que lui il est de moi. C'est le mien, le notre. Pas celui de Roger, le notre. Et je serais là moi, je t'aime, et je sais que tu peux aussi l'aimer ce bébé.
- T'es prêt à t'engager toi ?
- J'ai vingt ans, un boulot, une mère qui m'aide financièrement, une maison, et le plus jolie fille du monde, alors oui.
- Mais moi j'ai même pas 18 ans et j'ais pas fini le lycée.
- Tu fini le lycée dans 2 mois.
- Et je fais comment après ?
- Je suis là moi. Je ferais en sorte d'être là quand tu fais tes études. Et puis, il y aura Niall, Louis, Zayn ou encore Louise. Ils pourront faire babysitteurs.

Je soupire et réfléchi. Il a raison. Ils seront là pour nous aider.

- Oui... d'accord.
- D'accord on le garde où d'accord on verra.

Je tourne la tête pour le regarder dans les yeux et souris.

- D'accord on le garde.

Il souris et ses yeux s'illumine d'émerveillement. Il m'embrasse amoureusement, en colant sa main sa ma joue. Il se sépare de moi et pose son front contre le mien.

- Je t'aime.
- Moi aussi.
...

PDV DYLAN :

- Non... non,non,non...

J'ouvre légèrement les yeux en entendant cette petite voix. Je regarde Amy et la voix s'agiter. Elle doit faire un cauchemar.

- Non... NON !
- Hey Amy !

Je mets mes mains sur son buste et la secoue pour la réveiller.

- DYLAN !

Elle se réveille et ouvre les yeux en criant.

- Hey, chut, c'est moi, je suis là, tentais-je pour la calmer.

Elle regarde dans ma direction, des larmes parlant sur ses joues.

- C'est fini, c'est fini, répétais-je.

Elle hoche doucement la tête et je la prend dans mes bras. On se recouche et je prend Amy en petite cuillère pour lui montrer que je la protège.
...

PDV AMY :

Je me réveille après une nuit, comment dire ? A chier. J'ai fait un cauchemar où Roger était entrain de... enfin bref.
Je regarde Dylan qui dors toujours à point fermer. Le pauvre, je l'ai réveillé cette nuit. Je décide de le laisser dormir et pars me lever. Je me dirige vers la cuisine après avoir enfilé un pull et un jogging. Je me sers un chocolat chaud avec de la brioche.

- Amy ? Amy !

Je fronce les sourcils en entendant Dylan m'appeler depuis la chambre, inquiet.

- Je suis dans la cuisine, le rassurais-je.
- Au putain, soupire t-il.

Quelque secondes plus tard, Dylan arrive dans la cuisine seulement vêtu d'un jogging, me laissant admiré ses beau abdos.

- Jolie vue, rigolais-je.

Il sourit et s'approche de moi.

- T'as crue que je m'étais envolé ? plaisantais-je.
- J'ai surtout crue qu'il t'étais de nouveau arrivé quelque chose.
- Je suis désolée.
- Hey, c'est pas de ta faute.
- Mais à cause de moi t'es inquiet.
- Tant que je t' aimerais, je serais inquiet, même si ce que tu fais n'est que manger un croissant.

Je glousse à l'idée de voir Dylan s'inquiéter pour moi alors que je m'empiffre.

- Je prendais soin de toi, dit-il calmement.
- Mais je sais prendre soin de moi.
- Pas avec un bébé en toi.

Je grogne de mécontentement. Je n'arrive pas à me faire à l'idée que j'ai un bébé qui pousse en moi.

- Tu n'arrive toujours pas à accepter que tu es enceinte, hein ?

Je baisse la tête et la secoue.

- Je sais que c'est pas facile d'aimer quelqu'un qu'on ne connait pas, mais tu vas y arrivé. Et je sais que tu l'aimera tellement que tu ne voudrais plus le lâcher quand il sera dans tes bras.

Je relève la tête et après avoir échangé un regard avec lui, je pose mes lèvres sur les siennes.
Aimer quelqu'un que l'on ne connaît  pas, et c'est même pas une blague.

AloneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant