Chapitre 28

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PDV DYLAN :

J'arrive pas à y croire. Roger. Il est mon ami depuis trois ans. Il est celui qui a voler la virginité de ma copine sans son accord. Je lui faisais confiance. J'aurais du me méfier.
Amy pleure a chaude larmes dans mes bras. Je ne veux plus jamais que quelqu'un lui fasse de mal. Je l'aime tellement. Je ne veux pas la perdre.

- Amy écoute moi. Je dois aller faire un truc... je reviens ok ?

Elle renifle bruyamment et redresse sa tête pour me regarde dans les yeux. Ses yeux sont remplis de larmes. Ça me brise le coeur de la voir comme ça. J'ai l'impression de revivre ce que je lui ai raconté à propos de mon histoire avec Thomas. Sauf que cette fois ce n'est pas moi qui raconte mon malheur...

- Tu vas parler à Roger... hein ? Demande t- Elle de sa petite voix qui me fais craqué dès que je l'entends.
- Je vais pas beaucoup parler.

Je me lève et sors de la chambre comme une furie. Arrivé au escaliers, la voix d'Amy m'interpelle.

- Dylan... fais attention s'il te plaît.

Je lui envoie un baisse invisible en murmurant un " promis " puis descendit les escaliers. Je sors de la maison, monte dans ma voiture et roule jusque chez Roger.
Arrivé chez Roger, je tape fortement a la porte. Roger m'ouvre, un grand sourire sur le visage.

- Hey ! Dylan tu -

Je ne lui laisse pas le temps de finir sa phrase que mon poing s'abbat sur son visage. Son corps pars sur le côté, déstabiliser pour la violence du coup. Il tourne sa tête pour me faire face, un sourire satisfait au visage.

- À ce que je vois, monsieur est au courrant du passé de mademoiselle, s'exclame t- Il fière.
- A ta place Roger je fermerait ma gueule.
- Je lui ai la même chose pour qu'elle ferme sa grande gueule quand je l'ai baiser !

Je me jette sur lui et l'asène de coups, tous plus violent les uns que les autres. Je fais ressortir toute ma rage. Je veux qu'il sache le mal que ça de se faire battre.
Des mains attrapent mes bras et me tire en arrière. Je me retrouve plaquer contre un torse. Cette personne m'entraine en dehors de la maison. Je me débat. Je veux le tuer. Je veux qu'il paye pour ce qu'il a fait.
La personne me plaque contre une voiture alors que je me retourne violemment pour repartir dans l'autre sense. Mais des mains agrippent les épaules pour l'empêcher de bouger. Je relève les yeux pour voir de qui il s'agit ; Louis.

- Dylan arrête !
- Tu peux pas me dire d'arrêter après ce qu'il a fait ! criais-je à mon meilleur ami.
- Mais finir en taule pour avoir tuer quelqu'un n'arrangera rien !

Il est vraiment énervé. Il a crié extrêmement fort. Et quand on s'engeule, il me fait toujours fermer mon claper en criant plus fort que moi.

- Monte dans la voiture, dit-il plus calmement en pointant celle-ci.
- Je suis désolé-
- J'en ai strictement rien a foutre, me coupe t- il sèchement.

Il m'en veut énormément. Il a peur pour moi et veut être protecteur. Je le comprend, mais la colère était plus forte que la raison. Je monte dans la voiture suivi de Louis. Personne ne parle pendant plusieurs secondes jusqu'à ce que je me lance.

- Mais Louis-
- Je comprends pas comment tu peux te mettre en danger comme ça. Tu aurais pu aller en taule ou pire... crever. Ça n'aurai rien arranger. Tout ce que tu aurais réussi a faire c'est laisser Amy derrière toi.
- Mais Louis tu sais ce qu'il lui a fait ? !
- Oui je sais ! Et je te rappelle que j'ai vécu la même chose ! Donc je sais ce que c'est...

Je culpabilise de faire ressortir ce mauvais souvenir à mon meilleur ami. On se connais depuis tout petit et il a beaucoup pleuré sur mon épaule. Ça lui arrive encore maintenant de craqué. Je vois de légère larmes coulés sur ses joues.

- Je suis désolé Louis...

Il les essuie du revers de la main et commence à roulé.

- S'il te plaît...me laisse pas... murmure t-il.
- Je te laisserais jamais Lou'.

Arrivé à la maison du père de Amy, je me précipite dans sa chambre, pour y trouver une Amy endormie sur son lit. Je m'approche d'elle et déposé un doux baiser sur son front. Mais avant même que je n'ai le temps de le redresser, ses bras viennent s'enrouler autour de ma nuque et son corps se blottir contre le mien. Je lui rend son étreinte et déposé un baiser sur sa joue. Je la repose dans le lit et la recouvre de la couverture. Je me dirige vers la porte mais entend un murmure avant de poser ma main sur la poignée.

- Il reviendra si t'es... pas là...

Je me retourne et vois une larme qui coule sur son visage endormie. Je me couche dans le lit et la serre contre mon torse, puis depose un baiser sur sa tempe.
Je sens une vibration dans la poche arrière de mon jean. Je sors mon téléphone de celle-ci et y voit un message de Roger.

De : Roger :

C'est pas fini.

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