L'amour m'a changé, en une mauvaise version de moi.
Je suis passé de la gentille petite fille, croquant la vie avec un beau sourire en une adolescente en période totale de rébellion.
Je ne sais pas comment j'en suis arrivé à être cette personne. P...
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Je passe la porte de la maison, passant une main sur ma tête, ayant terriblement mal à cette dernière. Je suis pratiquement sûr que c'est à cause du désinfectant que j'ai bu chez Lucas il y a encore quelques heures.
Je rentre enfin chez moi pour la première fois depuis plusieurs jours. Il est près de 14 heures alors que je regarde dans tous les coins de la maison pour n'y trouver personne. Je cours vers les placard, les fouillant un par un, cherchant quelque chose à boire, n'importe quoi.
Mais rien, bien sûr. Depuis que toute ma famille est au courant de mon addiction à l'alcool. Tout le monde a décidé d'arrêter de boire, ou en tout cas ici. J'ai bien vu que ma mère était contrariée de ne plus avoir son verre de vin en lisant mais elle s'en ai passé, en disant qu'elle le faisait pour moi. Je cours dans la salle de bain et cherche n'importe quoi mais malheureusement, il ne doit pas avoir assez de bobos dans cette maison étant donné la non présence d'alcool pour désinfecter les plaies. Je jure tout en frappant le lavabo.
-Crys ?
Je me retourne précipitamment vers la porte où je découvre mon frère en train de bailler tout en passant une main dans ses cheveux ébouriffer.
-Tu es là ou je suis juste en train de rêver ?
-Rêver ? Il est 14 heures ?
Détourner le sujet pour mieux sortir de la boue, super tactique.
-Ah bah ça va, j'ai encore le temps alors.
Je lève les yeux au ciel.
-Tu rentres vraiment ou tu viens juste faire des réserves avant de disparaître encore une fois ?
Je soupire alors qu'il me fixe, attendant une réponse. C'est vrai que lorsque nous avions atterri à l'hôpital, après la fête d'Halloween, nous nous étions disputé parce que j'étais partit de la maison pendant trop longtemps et que Mike avait peur que je décide de ne jamais revenir ici.
-Je rentre, Alicia est partit hier.
-Oh, je suis désolé, ça va ?
J'hausse les épaules.
-Oui. mentis-je.
-Alors tu ne m'en veux plus ?
Je secoue la tête de gauche à droite tout en souriant doucement.
-Non.
-Au fait, tu cherchais quelque chose ?
Je me met à paniquer tout en me tournant vers le placard à pharmacie. J'attrape la première chose que je trouve qui s'avère être dans anti-douleurs.
-Oui, des médocs, j'ai super mal au ventre.
-Ah d'accord, bon bah je te laisse. Je vais aller me recoucher.
