Je repris alors le contrôle de mon fauteuil, Zec et Adenora me suivant toujours. Je me dirigeais rapidement vers Isaac. Il eut un réflexe de fuite, mais la personne qu'il tenait dans ses bras le retint. Temps mieux pour moi. Nous étions à présent tous les trois devant eux:
«Isaac, je peux savoir ce que tu fais là?» Je lui demandais de façon étonnement posée, alors que je n'avais qu'une envie: les frapper. Isaac ne savait plus quoi faire, il était paniqué. Je le voyais. Et il avait vraiment de quoi s'inquiéter. Je criais à présent:
«ISAAC, EST CE QUE JE PEUX SAVOIR CE QUE TU FAIS?!
- Je suis désolé Andromède.»
La blondasse qu'il prenait dans ses bras il y a quelques secondes me regardait avec dédain:
«Chéri, c'est qui cette handicapée?»
Zec vit rouge aussi vite, lui affligeant un superbe crochet du gauche qui envoya la blondasse contre l'arbre. Isaac s'écria, indignée:
«Mais t'es fou Ezeckiel! C'est une fille!
- Et alors? Ça a beau être une fille, elle ne parle pas comme ça à Andromède
- C'est une raison pour la frapper?
- Estime toi heureux que tu n'ai pas prit. Parce que ça me démange clairement là. Barre toi. Et si tu fais encore du mal à Andromède, je te jure que tu vas avoir à faire a moi. Compris?
- Zec, t'emballes pas je l'ai juste embarrassée. Et elle a juste insulté Andromède. Je crois pas qu'elle mérite ça.
- Continues sur ce terrain et je peux te jurer que tu ne passeras pas la nuit. Barres toi maintenant. Et ramasse ta chienne en passant. »
Isaac s'apprêta en renchérir, mais se ravisa et partit. Il prit le bras de la fille au nez en sang et partit rapidement.
Je me retournait à présent sur Zec:
« Merci Zec.... vraiment. Je sais pas ce que j'aurais fait sans toi...
- T'inquiète pas, c'est pas fini. Il ne s'en sortiront pas avec si peu.»
Il avait le visage fermé. Il était vraiment en colère, ça se voyait. Adenora, elle, était restée derrière mais n'était pas moi énervée:
«Allez, on se casse.»
Elle prit alors le fauteuil en main et me ramena à la maison. Malheureusement pour eux, ils devaient déjà rentrer. Je les prit tour à tour dans mes bras, puis ils partirent non sans dire au revoir à mes parents. Ils me promirent de revenir vite. Après les avoir ramenés à la porte, je me dirigeais vers mon père. Je lui demandais:
«Papa, est ce qu'on a du papier à lettres à la maison?
- Euh... oui je crois dans le grenier. Pourquoi?
-Est ce que tu pourrais aller me le chercher s'il te plait? J'aimerais pouvoir écrire.
- Sur du papier à lettres?
- Oui. S'il te plaît.
- D'accord, je vais le chercher dès que j'ai finis de faire à manger.
- Merci.»
Je repartis dans ma chambre, pensant déjà à la façon que je pouvais utiliser le fameux papier à lettres. J'avais une idée en tête.
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Ma dernière danse
Jugendliteratur« Mais on sait tous que ce que la vie nous donne, elle le reprend un jour, tôt ou tard. » Pour un phœnix qui renaît de ses cendres... Andromède, une jeune lycéenne qui a presque tout pour elle, apprend qu'elle a un cancer et que celui-ci s'est décl...