Cauchemar

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PDV SKYLAR

Je me réveille dans un endroit que je ne connais pas, attachée à une chaise. Je ris jaune.

— On n'est pas dans un film ni dans une fiction, Parker ! Tu aurais pu faire mieux que ça !

— Oh, mais pas besoin de faire mieux que ça ma belle, explique-t-il en rentrant dans la pièce où je suis. Parce que je n'ai pas fait que ça.

Il allume la lumière, et ouvre les rideaux. Une lumière vive me fait fermer les yeux. Je cligne plusieurs fois, et essaie de m'habituer au plus vite à cette lumière.

— Laisse-moi deviner, on a quitté l'État, tu as détruit mon téléphone, balancé ou brûlé mon sac à main de peur qu'il y ait un GPS ou un traceur dedans, et tu m'as emmené dans une maison dans la campagne, ou dans la forêt, pour que je sois vraiment introuvable ?

Il me regarde, les yeux grands ouverts.

— Tu.. étais réveillée, le temps du trajet ?

— Non, tu es prévisible. Je te l'ai dit, nous ne sommes pas dans un film ou dans une fiction, c'est grotesque.

Il rit, et s'accroupit devant moi.

— Ça, c'est que tu crois, tu n'as pas raison à cent pourcent. Vois-tu, il essaie de poser sa main sur ma joue, mais je décale ma tête sur le côté, je ne fais pas ça pour me venger de toi, de Carter ou d'Evan. En fait, il se relève, même si je n'ai plus aucune carrière à cause d'eux, ça m'est bien égal. Papa et maman sont toujours aussi riches, je peux vivre de leur richesse. En fait, je fais ça par rapport à toi. Pour toi.

— Donc me kidnapper, me frapper pour m'endormir, m'emmener et m'attacher ici, c'est exclusivement pour moi, pour mon bien ?

— Pas forcément pour ton bien, non. Mais, je fais ça pour toi.

— Explique-moi, parce que là je ne comprends pas. Tu ne peux pas prétendre que tes agissements soient les meilleurs pour moi, loin de là. Et, aies au moins la décence de desserrer les liens, ils sont en train de me sectionner la peau des poignets c'est horrible.

— Non, je ne te détacherai pas.

Je soupire de frustration.

— Je ne te demande pas de me détacher, tu ne m'as pas kidnappée pour faire joli et me laisser partir dès que l'occasion se présente. Je te demande juste de desserrer un peu la corde, vu qu'elle est en train de me détruire les poignets.

J'agite mes mains pour qu'il s'en rende compte. La corde est tellement serrée qu'elle me sectionne réellement la peau, et que je sens du sang couler.

— Hm, je verrai. A la rigueur, je t'emmènerai dans une pièce plus sécurisée, ou tu seras libre de tes mouvements. En attendant, tu vas sagement m'écouter, c'est tout.

Il s'adosse contre le mur en face de moi, et se laisse tomber pour être assis.

— Donc, je disais que ce que je fais est seulement pour toi. Tu vois, j'ai mes sources et mes contacts, moi aussi. Il n'y a pas que ton cher PDG qui en a. Et, je suis tombé sur son passé, en fouillant bien. En même temps, c'est vrai qu'avec sa richesse il peu se permettre de soudoyer les forces de l'ordre et compagnie pour enfouir tout ça. Mais, je suis riche moi aussi.

— Non, tes parents le sont, toi tu n'es qu'un malade mental profiteur.

— Oui, si tu le dis. Bref, en soudoyant moi aussi les agents, j'ai récupéré quelques dossiers, et c'est pas joli du tout.

Soleil d'une VieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant