PDV SKYLAR, 🍋🍋
A peine avons-nous posé un pied dans la chambre d'hôtel, qu'il m'embrasse comme si sa vie en dépendait. Comme s'il était à court d'oxygène, et que le seul moyen d'en acquérir était de capturer ma bouche. Nos langues dansent un ballet fiévreux, ses mains sont partout et nulle part à la fois. Il me plaque contre le mur de ma chambre sans trop de douceur, tout en saisissant le bas de mon t-shirt avec ardeur. Il ne détache ses lèvres que pour m'enlever mon t-shirt, et c'est à ce moment-là que je le stoppe.
— Evan.. ce n'est pas le moment.., je dis, la gorge sèche et sans grande conviction.
— S'il te plaît, j'ai besoin de toi. Je ne veux pas penser au fait que mon ex soit morte, ni au fait que ça marque la fin d'une page de ma vie. Je veux juste profiter du moment présent, comme ça, avec toi. Me laisse pas, j'ai besoin de toi..
Comme pour lui prouver que je serais là pour lui quoiqu'il puisse arriver, je l'embrasse à mon tour, avant tout autant de véhémence que lui l'a fait auparavant. Je passe mes mains sous son t-shirt afin de lui enlever, puis le jette à l'autre bout de la pièce. J'en profite pour laisser vagabonder mes phalanges sur le fin tracé de ses muscles, tandis qu'il me soulève afin que j'enroule mes jambes autour de sa taille. Mes mains trouvent le chemin de son cou, et s'agrippent à ce dernier tandis que nos bouches se collent à nouveau et qu'il se dirige vers le lit. Il me fait m'allonger dessus, lui au-dessus de moi, mes jambes toujours enroulées autour de sa taille. Je décroise mes jambes et passe mes mains sur la boucle de sa ceinture, que je détache avec agilité. Tout en détachant ma bouche de la sienne, je le fixe dans les yeux, et commence à descendre son jean. En descendant ce bout de tissu, mes mains frôlent "accidentellement" sa partie intime déjà bien gonflée, ce qui me fait sourire.
Je sais que je lui fais de l'effet, et il m'en fait aussi. L'état de mon tangua en dentelle peut en témoigner.
Evan se décide alors à relever mes jambes pour m'enlever plus aisément mon jean. Encore une fois, ses mouvements témoignent de son envie pressante puisque mon bas n'a pas failli tenir dans la précipitation ; j'ai entendu une couture craquer. Je passe à nouveau une de mes mains dans son cou, alors que ma seconde trouve le chemin de sa joue. Je lui caresse un peu cette dernière, alors qu'il se penche sur moi pour m'embrasser à nouveau. Sans jamais rompre notre contact buccal, il entreprend d'enlever mon soutien-gorge d'une main habile. Une fois celui-ci ôté de ma peau, c'est à moi que revient la tâche de lui enlever son dernier rempart contre la nudité. Je lui enlève lentement, tout en frôlant à plusieurs reprises son sexe bien érigé.
— Evan, je soupire lorsque ses lèvres viennent toucher mon cou, je..
— Tu ?
— Je n'ai eu aucune relation sexuelle depuis longtemps, je rougis. Je ne sais pas si.. tu auras du mal à rentrer, et si ça me fera mal..
— J'irai doucement au début, tu me diras si jamais ça te fait mal. Et tu m'avertiras si jamais tu veux que j'accélère la cadence.
Je hoche la tête, et ses lèvres trouvent une dernières fois les miennes avant qu'il se lève et récupère un préservatif dans son sac de voyage. Il revient sur le lit, et me le tend. Je déchire le sachet en faisant attention, puis lui enfile lentement, en faisant quelques va-et-vient qui le font soupirer. Il pose une de ses mains dans le creux de ma taille, appuie la seconde entre mes seins, et me fait m'allonger convenablement. Il écarte mes cuisses et pose quelques baisers fiévreux sur chacune d'entre elle, puis se rapproche peu à peu de mon point le plus sensible. Il dépose d'abord quelques chastes baisers sur mon bouton de chair, puis y va plus franchement au bout d'un instant et commencer à mettre des coups de langue délicats, mais qui font leur effet. Parker n'était pas du genre à me faire ceci. Je me crispe un peu, et il accélère la cadence. Sa langue chatouille l'entrée de mon intimité, et plonge dedans. Elle me fouille de l'intérieur, tandis qu'un de ses doigts -le pouce, je suppose- s'occupe de mon clitoris. Sachant que c'est la première fois qu'on me fait un cunnilingus peu de temps après je jouis, posant mes deux mains dans la chevelure de mon bien-aimé.
Je reprends mes esprits lentement, n'étant pas du tout habitué à un orgasme de ce type, alors qu'il remonte sa tête vers la mienne. Je le regarde, encore à moitié dans les vapes, et il fond sur ma bouche, comme auparavant. Il est pratiquement allongé sur moi, et je sens son sexe en érection contre ma cuisse. Je le regarde dans les yeux, et lui fais signe qu'il peut y aller.
— Je peux te préparer un peu plus, si tu le souhaites.
— Non, vas-y maintenant. Je te fais confiance.
Il me sourit tendrement, puis se redresse un peu et guide son sexe vers mon entrée. D'une main, il tient mes poignets au dessus de ma tête tandis que de l'autre, il me tient au niveau des hanches. Il me regarde, je hoche la tête et il s'introduit lentement, centimètre par centimètre. J'ai l'impression de revivre ma première fois qui, soyons honnêtes, n'était pas fameuse.
Je pensais que j'allais avoir mal, mais il n'en est rien. Certes, mes parois se sont resserrées un peu avec le temps, mais rien de bien douloureux. Evan fait quelques légers va-et-vient en m'analysant, pour savoir si oui ou non j'ai mal.
— Plus vite, je lui dis en souriant.
Il y va crescendo : d'abord un peu plus vite, puis il accélérait la cadence tout en allant un peu plus loin. Pour avoir un peu plus de profondeur, il est toujours allongé sur moi, se tenant avec ses avant-bras sur le matelas. Je passe ma main dans ses cheveux, ma poitrine tressautant. Evan pose sa bouche sur un de mes tétons, le mordillant un peu. Je gémis, autant par la sensation de sa bouche sur mon sein, que par l'acte en lui-même. Il continue, avec toujours autant d'ardeur, voire même plus, de me pilonner de l'intérieur. Il prend une de mes jambes sur la sienne, et continue ses allers-retours avec tout autant d'ardeur que précédemment. Le lit cogne contre le mur, nos respirations sont saccadées, ses yeux sont fermés.
Me sentant partir vers le septième ciel, je pose mes mains qu'il avait libérées dans son dos, et me cambre contre lui. Ses coups de bassin s'amplifient pour la dernière fois, et, lors d'un dernier effort durant lequel il touche ce fameux point, je me laisse aller à une libération totale, tout comme lui. Tandis que je lui griffe un peu le dos tout en retenant un cri, je le regarde, j'observe son visage sous toutes les coutures. Il se déverse dans le préservatif dans un long râle rauque, en pleurant.
Après quelques instants sans bouger, durant lesquels nous reprenions contenance, il se retire de moi, allant jeter la capote à la poubelle tout en reniflant. Mon amant revient s'allonger à mes côtés, nous blottissant sous la couette, toujours dans notre plus simple appareil. J'entreprends de le serrer contre moi, le plus fortement possible. Je veux lui montrer que je suis là pour lui le temps qu'il fasse son deuil, et même après. Je ne le laisserai pas tomber maintenant, alors qu'il a besoin de la présence de quelqu'un. Et même si coucher ensemble ne l'aidera pas à ne plus penser à elle, ce qui est fait est fait.
Il pose sa tête dans mon cou, et continue de sangloter en silence. Je sens ses larmes couler contre mon épiderme, me faisant légèrement frissonner. Je passe une main dans ses cheveux, et lui masse le cuir chevelu, jusqu'à ce que ses pleurs se fassent plus rares, puis s'arrêtent.
A ce moment-là, il dépose un léger baiser dans mon cou, et mêle ses jambes aux miennes.
— Merci Skylar, pour tout.
— Non, merci à toi.
Il prend une de mes mains et entremêle ses doigts aux miens, et c'est après ce geste plein de tendresse que nous rejoignons Morphée.
***
Playlist du chapitre:
Would I - Maggie Lindemann
More - 5 Seconds of Summer
No Promises - Shawn Mendes
I'm In Love - Jack and Jack ft Skate
Animals - Maroon 5
Love Me Like You Do - Ellie Goulding
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Soleil d'une Vie
عاطفيةEvan Ross est ce que l'on appelle plus communément un "gosse de riche", ou du moins c'est l'image qu'il laisse refléter. A seulement vingt-cinq ans, il dirige une des plus grandes entreprises automobiles de tous les Etats-Unis, Ross&Co. Il est hauta...