Chapitre 5 : "Je veux voir Skeleton"

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Après avoir marcher quelques heures dans différentes rues et ruelles, Frisk trouva enfin la ruelle des marchands. Il commençait à faire bien nuit et elle serrait la bandoulière de son sac, pas très rassurée. Les marchands avait désertés la ruelle, ayants rangés leurs marchandises et certains avait laissé le sol trempé après avoir rincer leur stands, marquant leur présence de la journée.

- « Cette rue est très mal fréquentée » se dit-elle en voyant des hommes armés se réchauffant devant des tonneaux rouillés où des feux crépitaient à l'intérieur.

Elle chercha du regard les hommes qui l'intéressait, elle finit par en remarquer deux tout au fond de la ruelle. Frisk déglutit en les voyant rire devant un tonneau rouillé où des flammes en jaillissaient, frottant leurs mains l'une contre l'autre pour se réchauffer face à cette nuit glacée.

- « Allez Frisk, un peu de courage » s'encouragea-t-elle en avançant verse eux, le pas mal assuré.

Les deux monstres la virent approcher et la fixèrent, un peu étonné qu'une belle jeune fille vienne ainsi vers eux.

- « Je...Je veux voir Skeleton » dit-elle mal à l'aise.

- « Skeleton ? » s'étonna l'un.

- « Qui le demande ? » lança l'autre, un poil méfiant.

- « Nous n'avons pas le temps de nous présenter, il est en danger alors s'il vous plaît, dites-moi où il est » fit-elle, pressée d'en finir.

Les deux monstres la regardèrent, plus méfiants que tout à l'heure.

- « Écoutez c'est important » supplia-t-elle en montrant le collier, l'ayant détaché de son cou « Il m'a dit, la dernière fois, de vous montrer ça et de le demander pour que vous me conduisiez à lui »

Ils se regardèrent en reconnaissant le collier.

- « Elle a le collier du Boss Rémi »

- « J'avais remarqué merci »

- « Si elle l'a il y a bien une raison »

Le monstre, qui répondait au nom de Rémi, dévisagea l'humaine qui essayait tant bien que mal de ne pas montrer qu'elle avait peur puis il trancha.

- « On va la lui amener »

Frisk ne pu s'empêcher de soupirer, soulagée, avant de remettre le collier à son cou.

- « Par contre on va devoir vous bander les yeux mademoiselle »

Sur ce, ils lui firent signe de les suivre puis, sortit de la ruelle, l'un prit son foulard pour lui bander les yeux. La jeune fille ne fut, encore une fois, pas très rassurée mais elle se garda bien de le faire savoir. Ils la guidèrent et l'emmenèrent à leur abri sans un mot.

Le délinquant et la guérisseuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant