Le délinquant et la guérisseuse

Chapitre 12 : Urgence pour guérisseuse

Sans restait perplexe dans son bureau, deux jours étaient passés après ce bain de minuit. Frisk devait être dans sa chambre à l'heure qu'il était, la nuit était presque finie. Il s'en voulait de ne pas l'avoir embrassée, ses lèvres le faisait maintenant rêvé. Le moment où il avait faillit l'embrassé était juste magique, il voulait absolument essayé de trouver un autre moment comme celui-là, juste pour que ce soit aussi inoubliable pour elle que pour lui. On toqua soudain à la porte.

- « Entrez ! »

Il vit alors Rémi entrer et il soupira.

- « Si c'est pour me dire qu'il faut tuer Dakos parce que tu es sûr qu'il prépare un sale coup, je ne suis pas d'humeur à débattre »

- « Non, laissez tomber, on verra ça plus tard, là j'ai du nouveau, on pourrait prendre d'assaut les cargaisons des Fiagrons, ça rapporterait beaucoup, on n'aurait plus besoin de se faire chier à faire les trafiquants »

- « Les Fiagrons sont des alliés »

- « Les Fiagrons se foutent surtout royalement de notre gueule en gagnant plus que nous »

- « Mais qu'est-ce que tu as à la fin ? Tu comptes sur moi pour assassiner toute la Pègre de la ville ? »

- « Si c'est le prix pour sortir de ce trou paumé, oui ! »

- « Sors d'ici ! Va dormir et viens me reparler quand tu aura les idées claires ! » ordonna Sans.

Le monstre le toisa du regarda avant de sortir sans plus rien ajouter. Sans ne savait pas vraiment quoi faire, si cet idiot réussissait à rallier les autres à sa cause, il aurait bien du mal à asseoir son autorité sans en tuer quelques-uns.

- « Tu peux pas faire attention où tu vas ! »

- « Je...Je suis désolée... »

Sans se leva au quart de tour, reconnaissant Frisk. Il sortit et Rémi s'éloigner à grands pas, encore contrarié pendant que l'humaine se retourner pour le suivre du regard, étonné par son comportement. Elle se tourna vers le squelette avant de le rejoindre.

- « Vous allez bien Sans ? » s'inquiéta-t-elle.

- « Oui, j'ai juste dû lui dire quelque chose qui ne lui plaît pas »

- « On peut pas plaire à tout le monde »

Il lui sourit quand il remarqua son sac en bandoulière sur son épaule.

- « Tu vas encore faire un bain ? »

- « J'aimerais bien » soupira-t-elle « Malheureusement ce n'est pas le cas »

Il fronça les sourcils et elle s'expliqua alors.

- « Un de mes contact vient de m'appeler, y a une vieille femme de chambre qui ne se sent pas bien, il faut que j'y aille »

- « Un de tes contact ? »

- « Vous n'êtes pas le seul à avoir des relations monsieur »

- « Sans, Frisk, je m'appelle Sans et je t'ai déjà demandé plusieurs fois d'arrêter avec « monsieur » »

- « Oui si vous voulez »

- « Je t'accompagne, c'est plus prudent »

Elle grimaça un peu puis finit par dire, pressée.

- « J'imagine que même si je vous dis "non" vous allez me suivre »

- « Oui »

- « Très bien, allons-y alors »