Chapitre 25 : Victoire !

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Quelques jours plus tard, le peuple criait aux portes du château. Le Soulèvement que Sans, Frisk et Asriel avait créer était imposant et très volumineux. La Garde Royale l'avait aussi rejoins grâce à Papyrus. La foule força les portes puis s'engouffra dans la cour avant de se diriger vers la salle du trône. Le Roi qui y était installé et fut surprit de voir soudain sa porte s'ouvrir avec fracas et tout son peuple entrer comme un seul homme dans la salle, la remplissant entièrement. Sa Majesté ne sut que faire en voyant cette masse remplir ainsi l'endroit et le couloir, laissant alors la porte ouverte. Son ami M. Romano, effrayé, se cacha derrière le trône, n'osant se montrer.

- « A BAS LE BOURGEOIS ! » hurla une femme.

- « VIVE LA PRINCESSE ET LE PRINCE ! » hurla un homme.

- « AUDIENCE AU ROI ! » brailla une petite vieille à gorge déployée.

- « Mais enfin qu'est-ce que... ? »

La foule cria à nouveau, scandant le titre de « princesse » et de « prince ».

- « ASSEZ ! » ordonna le Roi.

La foule se tut alors petit à petit sans pour autant calmer ses ardeurs.

- « Mais enfin que se passe-t-il ? Avec qui puis-je discuter ? Avez-vous un meneur ? »

Les gens du peuple s'écartèrent alors, faisant une haie d'honneur de l'entrée de la pièce au trône. Frisk traversa alors la foule, la tête haute et le pas assuré, déterminée à déloger Romano.

- « Frisk... » grogna le Roi « Décidément tu ne sais plus quoi faire pour m'ennuyer »

- « C'est ta faute aussi Père, tu n'as pas voulus m'écouter mais peut-être qu'avec la pression et les regards de ton peuple tu daigneras enfin entendre raison et reconnaître tes amis... »

Elle se tourna vers le trône où la tête de Romano dépassait.

- « ...Et tes ennemies »

- « Cela suffit ! Tu n'étais pas obligé de faire tant d'histoires ! »

- « Ah vrai dire si ! »

Le Roi regarda par-dessus l'épaule de sa fille et vit Asriel les rejoindre et se placer à côté d'elle.

- « Tu ne nous écoute plus depuis que cette fouine est devenu ton conseiller ! Quand est-ce que tu vas comprendre enfin que tous les problèmes qui sont survenues viennent de lui ? »

- « Comment...Comment osez-vous m'accuser sans preuves ? » s'étrangla Romano en sortant de sa cachette.

- « Nous savons que vous avez empoissonné la Reine, nous savons que vous voulez m'écarter du trône ainsi que mon père pour pouvoir vous y installer en épousant ma sœur ! »

- « Men...Mensonge ! Que des mensonge votre Majesté ! » s'indigna la fouine.

- « Mon fils, tu es indigne d'être prince ! Comment peux-tu tenir des propos aussi insultants sans preuves ? » s'énerva le Roi.

Asriel se tut et Frisk reprit d'une voix assurée.

- « Peu de gens peuvent s'offrir le poison qu'a ingérée la Reine, il coûte beaucoup trop cher pour cela et il est extrêmement rare »

- « Absurde ! L'arsenic est un poison tout à fait banal, même une lingère peut en acheter »

Le Roi se figea et Frisk sourit triomphante.

- « Comment savez-vous que c'était de l'arsenic ? Je n'en n'ai pas prononcé une seule syllabe ? »

Le conseiller se tût avant de bafouiller, tentant de se rattraper.

- « Je...C'est le médecin qui... »

- « Le médecin l'a examiné et n'a pas su ce qu'elle avait, moi seule ai pu identifier le poison et la sauver à temps, ce dernier en témoignera » coupa Frisk.

Romano ne su que répondre, pris au piège. Le Roi choqué de voir qu'il ne se défendait plus se détourna de lui.

- « Sire je vous en prie, c'est un malentendu, elle ment ! » essaya de dire la fouine.

- « EMMENEZ CET HOMME ! » ordonna Asgore d'une voix forte.

- « NON ! PITIÉ SIRE ! » hurla Romano.

Le conseiller fut traîné hors de la pièce par des gardes puis le Roi dévisagea ses enfants avant de les prendre dans ses bras.

- « Je suis tellement désolé... »

Frisk et Asriel ne répondirent rien puis Asgore s'écarta d'eux et clama à la foule.

- « J'ai été trompé et grâce à vous et à mes enfants j'ai été délivré du mensonge, je promets de réparer les erreurs que j'ai commises en étant son l'influence de ce traître, en attendant je vous convie à un mémorable banquet en remerciement et en reconnaissance »

Des cris de joies se firent entendre et le peuple clama « Vive le Roi, Vive la princesse, Vive le prince » en cœur. Sans, qui avait assisté à toute la scène, était appuyé contre une mur, la tête encapuchonnée, il sourit avant d'aller vers la sortie, en contradiction avec la foule qui se démenait pour atteindre la salle des banquets.

Le délinquant et la guérisseuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant