Le délinquant et la guérisseuse

Chapitre 20 : Consolation pour une Altesse

- « Essaye de ne pas te faire remarquer »

- « Je m'en doute votre Altesse, si on me voit ici, c'est plus le trou qui m'attends, c'est la potence »

Le prince et Sans s'avancèrent dans les jardins quand le premier s'arrêta en-dessous d'un balcon à la fenêtre ouverte.

- « C'est ici, tu peux grimper aux vignes, elles sont solides »

- « Ravi de le savoir »

- « Je dois regagner ma chambre, quitte la sienne à l'aube sinon tu te feras attraper »

- « Compris »

- « Une dernière chose »

Le squelette regarda le bouc.

- « T'avise pas de la toucher plus qu'il ne le faut si tu veux pas que Papyrus soit fils unique »

Sans sourit amusé.

- « Non mais tu me prends pour qui ? »

- « Disons que j'ai eu vent d'un « incident » de comme quoi un de tes gars l'a agressée »

Le squelette fit une grimace.

- « Je sais que ce type est mort et que tu l'as sauvée mais j'ai pas envie que, parce qu'elle te prend pour son héros tu te donne le privilège d'avoir tout les droits avec elle »

- « C'est pas parce que je suis un criminel que je ne sais pas me tenir »

Sur ce, il grimpa le mur à l'aide des vignes puis sauta sur le balcon. Il s'avança alors prudemment près de la fenêtre et écouta pour voir si la voie était libre. Sans entendit alors des sanglots et il entra sans attendre. Un bougie était allumée près du lit et Frisk était allongée sur ce dernier, il l'entendait renifler et il s'approcha alors. Soudain elle se redressa vivement.

- « Qui...Qui est là ? » demanda-t-elle, apeurée.

Sans s'approcha dans la lumière de la bougie et elle crut qu'elle rêvait.

- « C'est moi ma belle » finit-il par dire.

L'humaine ne bougea pas puis se leva et courut vers lui avant de se jeter dans ses bras. Il la serra contre lui, sentant la respiration saccadée de cette dernière dans son cou, Asriel avait eu raison de l'amener ici, elle était bouleversée.

- « Mais qu'est-ce que tu fais ici ? » demanda-t-elle en le regardant.

- « Ton frère est venu me chercher, il m'a dit que tu allais mal et que tu avais besoin de moi alors je suis venu »

Il lui caressa la joue d'un geste doux.

- « Et vu dans quel état je te retrouve il a bien fait »

- « C'est dangereux Sans, tu risque de te faire prendre ! Asriel est complètement fou et inconscient de t'avoir amené ici ! Tu sais au moins ce que dit la loi si on te découvre dans ma chambre ? »

- « Euh, la prison à vie ? »

- « La mise à mort ! Tu te feras pendre et moi je me ferais marier de force pour « sauver » l'honneur de mon fiancé »

- « Ton fiancé ? »

- « Ce bourgeois a profité de mon absence pour tenter d'avoir ma main, ma mère a bien essayé de dire non mais mon père ne cède pas »

- « Eh ben c'est pas maintenant que tu vas me présenter à ta famille »

- « Tu l'as dis ! Je ne lâche pas et ma mère non plus du coup les disputes sont multiples avec le Roi »

- « J'avais cru comprendre »

L'humaine lui sourit avant de l'embrasser et ils s'allongèrent avant de s'endormirent dans les bras l'un de l'autre.