Le délinquant et la guérisseuse

Chapitre 7 : Mauvaise blague

(Coucou les gens ! J'ai pas mal avancée sur l'histoire donc je me suis dis que j'allais vous publier une autre partie ;) j'espère que ça vous plaît toujours)

(P.S : J'ai sortis une autre histoire alors n'hésitez pas à aller voir) (Sur ce bonne lecture bisous :3)

Frisk se réveilla tard dans l'après-midi. Elle s'étonna de sa grass'mat et se leva avant de faire une brin de toilette. Sans lui avait fait apporter une bassine, du savon, une serviette et une cruche d'eau pour qu'elle puisse se laver le visage. L'humaine apprécia beaucoup ce geste puis sortit prudemment de la chambre avant de descendre les escaliers. Deux monstres étaient en bas, jouant aux dés quand ils levèrent la tête vers elle. Elle reconnut le monstre à tête de babouin et décida de l'ignorer, encore fâchée par l'incident d'hier. Quand elle fut en bas des escaliers, l'autre monstre qui avait l'apparence d'un fourmilier avec un pelage de chat, se leva et retira son chapeau avant de la saluer.

- « Bonjour » répondit-elle « J'imagine que Sans n'est pas là »

- « Non mademoiselle, il est parti très tôt voir son frère, il revient toujours le soir »

- « Vous lui direz que je le remercie ? Je dois y aller »

- « Oui mademoiselle »

Elle jeta un coup d'œil au babouin qui avait encore la joue bien rouge, elle le prit un peu en pitié et fouilla dans son sac avant d'en sortir une petite crème.

- « Tiens ! » dit-elle en lançant la petite boîte métallique au babouin qui l'attrapa au vol « Ça soulagera la rougeur, sans rancune »

Le babouin la regarda étonné mais elle lui avait déjà tourné le dos. Le fourmilier écarta les deux planches qui lui servait de porte à la cachette pour la laisser partir et elle le remercia avant de s'engouffrer dans l'ouverture. L'air était étouffant dans les rues et Frisk mourrait de chaud, elle avait soigné quelques mendiants en passant devant eux mais elle souhaitait allait à l'hôtel des pauvres où beaucoup de pauvres gens s'entassaient pour avoir un peu de chaleur lors des nuits glacées. Elle tourna dans une ruelle, serrant la bandoulière de son sac qui lui sciait l'épaule, celui-ci était remplit de tous les soins et médicaments à base de plantes qu'elle possédait. Frisk sentit soudain qu'on la suivait et elle espéra de tout son cœur que ce n'était qu'une idée. Elle pressa le pas, regardant de temps à autres derrière elle quand elle entendit un bruit de verre se brisait derrière elle mais ce n'était qu'un chat, elle souffla rassurée.

- « Vilain matou » plaisanta-t-elle.

Mais quand elle regarda devant elle, elle faillit avoir une attaque.

- « Bouh ! »

- « AAAAAAHH ! »

Elle crut tomber, le sac l'entraînant au sol mais on lui enlaça la taille pour la rattraper. Frisk vit alors que c'était Sans qui lui souriait d'un air malicieux.

- « Idiot ! Vous m'avez fais peur ! » s'écria-t-elle en lui frappant le torse, vexée d'avoir eu si peur.

- « Excuse-moi, j'ai pas pu résister »

Elle marmonna devenant soudain toute rouge en voyant qu'il la tenait par la taille.

- « Veuillez ôter votre main et votre bras de là ! »

- « Si je ne t'avais pas attrapé par là tu serais par terre à l'heure qu'il est »

- « Si vous ne m'aviez pas fait peur rien de tout cela ne serez arrivé » se fâcha-t-elle.

- « Pourquoi tu es si anxieuse ? T'as cru que c'était qui qui te suivait ? » s'étonna-t-il.

- « Personne ! » dit-elle précipitamment.

Il haussa un sourcil puis finit par lui sourire à nouveau en retirant son bras de sa taille.

- « Tu allais où ? »

- « Gagner ma vie »

Sur ce, elle reprit son chemin.

- « Hé mais attends ! Je viens avec toi »

- « La place de monsieur Skeleton est avec ses hommes, la place de la guérisseuse est chez les pauvres » lâcha-t-elle, fâchée de la frousse qu'il lui avait fait ressentir.

- « Allez Frisk, fais pas la tête »

Elle essaya de garder son masque vexé mais finit par lui accorder un petit sourire.

- « Bon d'accord mais à l'avenir ne me faites plus peur comme ça »

- « Si ça peut te faire sourire après je veux bien »

Frisk décocha alors un magnifique sourire puis elle s'arrêta.

- « Au fait... »

Elle ôta le collier de son cou avant de le lui tendre.

- « J'ai oubliée de vous rendre ça hier »

- « Garde-le, j'imagine que tu ne vas pas rester avec moi »

- « Pourquoi pas ? »

- « Tu as ta chambre au château non ? »

Elle resta muette mais se ressaisit.

- « Je peux toujours rester un peu »

- « Vraiment ? »

- « Oui mais si je dois rester j'aimerais que vos hommes ne se comporte pas comme des rustres avec moi »

- « Oh ça t'en fais pas ça n'arrivera plus, vu comment tu as défoncé les bijoux de familles de Gaspard et qu'ils savent maintenant qui tu es, ils vont se tenir à carreau crois-moi »

- « « Qu'ils savent qui je suis ? » » répéta-t-elle.

- « Je leur ai un peu parlé de toi » avoua Sans « Si ils avaient su qui tu étais dès le début ils ne t'aurait même pas touché, ni même parlé »

- « Charmant... »

Il sourit avant de rire.

- « C'est comme ça que ça marche chez nous, on ne cause pas avec les invités du chef »

- « Je trouve ça autoritaire »

Il ne répondit rien, il aimait beaucoup sa façon de dire les choses.