Chapitre 24 : Plan B

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- « Atchoum ! »

Sans ouvrit les yeux en entendant l'éternuement et vit Frisk assise sur le lit, réveillée.

- « Tu devrais rester couchée » lança-t-il en se redressant à son tour.

Elle le regarda puis regarda la chambre, étonnée.

- « Je...Comment je suis arrivée ici ? Je ne me souviens pas d'avoir atteint ta cachette »

- « Finn et Gaspard t'ont découvert et t'ont ramenés »

- « Je vois...Atchoum ! »

Elle renifla avant de s'allonger, ramenant la couverture sur elle.

- « Et j'imagine que je suis tombée malade à cause de la pluie ? Sinon ça serait pas drôle ? » tenta-t-elle de plaisanter malgré son état.

- « Tu étais frigorifiée hier soir, on n'arrivait pas à te réchauffer, Finn et Gaspard ont allumés un feu et ont amenés des couvertures supplémentaires, c'est là que tu t'es enfin endormie »

L'humaine sourit faiblement avant de fermer les yeux, encore fatiguée. Il se pencha pour lui embrasser le front et elle sourit en les rouvrant.

- « Tu t'est enfuie du palais ? »

- « Non je m'étais dis qu'une balade sous la pluie ça me rafraîchirais et puis je suis tombée par hasard sur tes hommes »

- « Frisk ! Je t'interdis de plaisanter avec ça ! Tu ne te rend pas compte de la chance que tu as eu ! Tu aurais pu tomber sur des gens mal attentionnés ! »

- « Je sais, excuse-moi... »

Elle baissa les yeux, la mine défaite et Sans reprit aussitôt son air doux.

- « Tu devais me donner de tes nouvelles voilà quatre jours et maintenant je te retrouve ici après avoir été amenés par mes hommes, gelée et malade »

- « Je ne pouvais pas rester au château, c'était devenu invivable »

L'humaine souffla avant de raconter au squelette.

- « Ma mère s'est rétablie rapidement et comme je l'avais deviné, elle se rappelait de monsieur Romano qui lui avait offert la tasse de thé, elle a témoignée devant le Roi et j'ai appuyée en répétant les menaces de cet idiot mais mon père est resté sourd et a décrété que je me marierais avec Romano »

- « Je vois, d'où le fait que tu te sois enfuie »

Elle hocha la tête, la mine contrite.

- « Que compte-tu faire maintenant ? »

- « Ce que j'aurais dû faire depuis longtemps, activer le plan B »

- « Le plan B ? »

On toqua soudain à la porte et Finn entra sans même attendre la permission.

- « Patron ! Il y a du monde qui veut vous voir »

- « Qui ça ? » demanda Sans, un poil agacé d'être ainsi dérangé.

- « C'est le bouc de l'autre fois »

- « Asriel ? » fit tout à coup Frisk.

- « Amène-le ici » ordonna Sans.

L'homme de main hocha la tête avant de partir. Quelques minutes plus tard, Asriel ouvrit la porte, essoufflé avant de sourire, soulagé.

- « Frisk ! »

Il courut embrasser sa sœur qui lui tendait les bras, heureuse de le voir.

- « Asri »

- « J'ai eu tellement peur que tu ne sois pas là, mais qu'est-ce qu'il t'as pris de t'enfuir comme ça ? Tu aurais pu te faire agresser ou pire encore te faire tuer »

- « Ça va Asriel, je vais bien arrête de t'inquiéter comme ça on dirait Sans »

Le squelette haussa un sourcil, s'interrogeant visiblement sur comment il devait le prendre. La jeune fille éclata de rire avant de lui embrasser la joue.

- « C'est bon Sans, c'est pour rire »

- « Je sais »

- « Frisk, Père va faire fouiller la ville, il va la passer au peigne fin, ça va être pire qu'avant, rien ne sera laissé sans surveillance, Papyrus m'a même dit qu'il devait surveiller l'hôtel des pauvres »

- « Bon cette fois ça suffit, on va passer à l'étape supérieure, si il ne comprend pas la manière douce, il va comprendre la manière forte, on va créer un Soulèvement, une Révolte »

- « Houlà, houlà ! Tu vas rien faire du tout Frisk, tu es malade et fatiguée, d'abord tu te repose après on verra »

- « Sans non ! Je n'est pas le temps de faire ça ! »

- « Skeleton a raison Frisk, il faut que tu te repose »

- « Mais... »

- « De toute façon tu ne peux pas circuler tranquillement dans la rue maintenant » insista le bouc.

- « Laisse-nous nous en occuper » ajouta Sans.

La jeune fille hésita puis haussa les épaules.

- « Bon très bien mais discrètement, si quelqu'un découvre ce que nous faisons, je suis bonne pour un mariage, Asri pour être déshérité et toi Sans pour la potence »

- « T'inquiète pas, on sera des ombres, des fantômes, complètement invisibles » ironisa Sans.

- « Des vrais espions » ajouta le bouc sur le même ton ironique.

Frisk ria avant de leur expliquer ce qu'ils devait dire aux gens puis ils la laissèrent dormir.

Le délinquant et la guérisseuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant