Chapitre 18 : Prise au piège

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Une semaine passa à nouveau, Sans, sur la demande de Frisk, avait changé temporairement de cachette. Une petite maison abandonnée plutôt en bon état.

- « Sans, encore une fois, tu n'est pas obligé de... »

- « T'accompagner je sais seulement je te ferais remarquer qu'on n'est déjà en route »

La jeune fille, chargé d'une corbeille à linge, d'un savon et d'une grille en bois souriait.

- « Tu ne peux plus te passer de moi pas vrai ? »

- « Ça se voit tant que ça ? » fit-il, jouant à son jeu

Il lui prit soudain la corbeille des bras.

« Et puis donne-moi ça, les princesses ne portent pas plus lourd qu'elles »

- « Je te signale que je ne suis pas plus princesse que tu n'est marchand » répliqua-t-elle d'un ton faussement hautain.

- « Mais oui c'est ça, n'empêche que j'avais pas prévu d'être prince à la base »

Elle pouffa de rire avant de voir enfin le lavoir. Évidement il n'y avait que les gens du peuple et les lavandières qui faisait le linge des bourgeois et des nobles. Frisk s'installa dans un petit endroit tranquille où il y avait peu de gens et commença à laver pendant que Sans prit place à ses côtés pour discuter quand il vit quelques demoiselles pas loin le regarder du coin de l'œil.

- « Qu'est-ce qu'il y a ? J'ai quelque chose sur le visage ? » demanda Sans en s'étonnant d'attirer autant les regards.

- « Non » ria Frisk à son tour « C'est juste que tu dois être le premier monsieur à venir ici, les hommes ne viennent jamais ici »

Sans haussa un sourcil.

- « Et les princesses si ? »

- « Oui, quand elles sont guérisseuses et qu'elles ne veulent pas qu'on les servent » répliqua l'humaine en lui tendant le linge propre.

- « Je vois, ça doit pas enchanter des masses le Roi et la Reine »

- « Ils s'en moquent mais depuis qu'il y a ce bourge qui conseille mon père rien ne va plus au château »

- « Papyrus ne s'était pourtant pas plaint »

- « Papyrus est un ange, il m'a défendus quand le Roi s'est fâché en me menaçant de me jeter à la rue si je n'obéissais pas mais il a faillit perdre son poste et je me suis donc enfuie pour faire diversion afin qu'il n'ai pas de représailles »

- « Je dois te dire merci du coup ? »

Elle gloussa avant de lui jeter un linge humide au visage.

- « Essors le linge ça sera largement suffisant »

- « Hé ! »

Il retira le linge et enlaça l'humaine pour lui embrasser la joue.

- « Sans arrête tout le monde nous regarde » chuchota-t-elle en gloussant.

- « Ben au moins elles arrêterons de me faire des petits signes »

- « Quoi ? De qui ? »

- « Des très jolies lavandières pas loin »

- « Montre-les moi que je leur arrache les yeux » s'énerva l'humaine, un brin jalouse.

- « Frisk je rigole, range tes ongles et laisse leurs yeux tranquilles »

Elle bougonna avant de lui envoyer un nouveau vêtements propre au visage pendant qu'il riait.

- « C'est malin ! »

Quand le lessive fut terminée, ils rentrèrent mais sur le chemin du retour, hélas, ils eurent une bien mauvaise surprise.

- « Oh c'est pas vrai, Sans cache-toi »

- « Hein ? »

Elle le poussa avec la corbeille derrière une poubelle et il allait râler quand il entendit deux voix crier.

- « Hé vous ! ARRÊTEZ-VOUS ! »

Il vit Frisk courir dans le sens inverse de leur direction et soudain deux gardes passèrent devant lui, sans le voir.

- « Merde ! La Garde ! » pensa-t-il.

Sur ce, il laissa tomber le linge et se précipita pour la secourir. Les gardes réussirent à la coincer et il se dépêcha de la protéger.

- « Hé ! Si vous la voulez il faudra d'abord me passer dessus bande de cons »

- « Mais y a pas de soucies mon gars, deux jours au trou te passera l'envie de t'interposer à la Garde Royale ! »

- « Non laissez-le ! » s'écria Frisk.

Elle se mit devant Sans et le regarda.

- « Sans je t'en prie, si ils te prenne avec moi, cet imbécile de bourgeois fera croire à mon père que tu m'as enlevé et tu seras pendu »

Il ne dit rien, il ne pouvait pas la laisser se faire ramener au château affronter le Roi et son conseiller.

- « S'il te plaît reste en vie pour moi »

Il soupira puis il lui embrassa le front à regret et elle suivit les gardes sans qu'il ne puisse rien faire.

Le délinquant et la guérisseuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant