Chapitre 8 : Pauvre gens

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Ils marchèrent jusqu'à l'hôtel des pauvres où Frisk s'appliqua à soigner les malades et ceux qui souffrait de la fièvre et des angines après avoir attrapé froid dans la nuit. Sans l'observait sans rien dire, elle faisait des gestes si gracieux et si doux qu'il paria qu'elle ne devait même pas s'en rendre compte. Elle était vraiment absorbée par ce qu'elle faisait et était très douce avec ses patients même si certains ne montrait pas beaucoup de volonté pour guérir. Les gens ici avait l'air de la connaître car pas un ne lui avait demandé le prix de ses consultations. Il essaya de rester de marbre mais la puanteur de l'endroit était atroce, les toilettes étant pour eux des sceau, il y avait une forte odeur d'excréments et d'urines. Les lits des pauvres étaient des paillasses qui sentait le moisie et le bois humides pourrissait légèrement, laissant une odeur de champignon.

- « La bonté est une bien belle qualité jeune fille » fit une vieille brebis atteinte d'un rhume.

- « Merci madame » dit-elle en lui donnant une tisane à base de menthe afin de dégager ses narines et ses bronches.

- « Il devrait y avoir plus de personnes comme vous » dit-elle en toussant avant de boire.

Frisk appliqua ensuite une crème sur sa gorge.

- « Je vous laisse un peu de poudre de menthe, buvez-s'en deux fois par jour dans de l'eau froide pendant une semaine et appliquez cette crème sur votre gorge le soir pendant trois jours, je reviendrais demain pour voir si vous allez mieux »

La vieille femme hocha la tête avant de lui tendre un sac.

- « Permettez-moi de vous offrir ce sac »

- « Je ne demande rien en échange madame » refusa Frisk.

- « S'il vous plaît » insista la brebis « Je tiens à ce que vous le preniez »

Frisk le prit alors mais sentit qu'il était rempli, elle l'ouvrit, curieuse avant de voir qu'il y avait six poulets bien gras à l'intérieur. Elle regarda la vieille, ébahie.

- « Je...Je ne puis accepter madame, vous devez avoir plus faim que moi »

- « Non mon enfant, prenez ce sac, je ne mange pas de cette viande, mon mari non plus, ils les a tuer pour les vendre ce matin mais personne n'en n'a voulut, les gens l'ont prit pour un voleur »

L'humaine resta muette.

- « Je peux faire quelque chose ? » demanda-t-elle.

- « Non ma chère, merci d'avoir pris le temps de soigner une vieille femme comme moi, maintenant je ne vous retiens pas plus longtemps, je vois que votre ami est nerveux »

Frisk jeta un coup d'œil à Sans, en effet, il était nerveux ou plutôt pensif. Elle remercia la dame avant de prendre le sac et de s'en aller.

- « On y va ? » fit-elle.

- « Tu as vu tout le monde ? »

- « Oui, je reviendrais demain »

Il hocha la tête avant de sortir avec elle.

Le délinquant et la guérisseuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant