🌻5🌻: Action ou vérité ?

75 15 18
                                    

Je ne savais pas quelle mouche avait piqué Olivier mais il a accepter l'idée de dormir à la belle étoile étoile. Il avait sans doute oublié dans quel pays on vit et où on se trouvait. Cela enchanté les autres particulièrement Claire qui avait fait la proposition. Dehors, les garçon s'occupait des installations alors que nous autres étions dans la cuisine pour préparer de quoi à manger. Encore une fois, je me sentais presque inutile. Cette nuit allait être longue. Si Allan était là, il refuserait catégoriquement à cause de sa peur. Puis d'abord, qu'est-ce qui me prenait de penser à lui.

J'avoue, il me manquait.

— Alice, passe-moi les gants, me demanda Sherley.

De toute façon, je ne servais qu'à ça. Je les laissai un peu pour faire aller voir comment les garçon se débrouiller. Je n'arrivais toujours pas à croire qu'il avait pris tous les draps pour fabriquer des tentes. Tout cela à cause de la folie de Claire.

— Oh Alice ! s'exclama mon cousin. Tu tombes à pique, viens me donner un petit coup de main.

Sans râler, j'allai l'aider. Il enfonçait avec un marteau un piquet dans le sol. Je restai jusqu'à ce qu'il finît. Tout était prêt. Enfin, il ne restait que le feu.

— Il ne nous manque que du bois, soupira Carl.

— Merci cousine, tu peux rentrer maintenant.

— Hors de question que j'y retourne, m'opposai-je. Je pense qu'elles n'ont même pas remarqué mon absence. Donc...

— Il est tard...

— Il n'est que 18 h Olivier. On y va ou on attend ? dis-je en prenant la route du portail comme si je savais où ils allaient.

C'était la première fois que je venais à la campagne. Sur la route, on était silencieux, aucun n'osait parlé. Seul le chant des cris et autres bestioles se faisaient entendre. Plus loin, je vis pour la première fois depuis de années des koukouy.

Il y en a encore ! m'étonnai-je en m'approchant d'eux.

— Normal, on est à la campagne, souligna Noé.

— Cela fait longtemps que je n'en ai pas vu, ajoutai-je émerveillée. Tu te rappelles David ?

Lorsque nous étions petits, nous nous amusions à les attraper et à les mettre dans des boîtes en carton. Puis, nous faisions des trous pourque leur lumière puisse passer à travers. C'était magnifique.

— Ne restons pas en chemin Alice, intervint Olivier.

Notre enfance me manquait gravement. En même temps, je n'avais pas à me plaindre car on était ensemble à présent.

À notre retour, les filles avaient fini de tout préparer. Avant de sortir, on est tous allés prendre un bain.

Et c'était parti pour une nuit avec les moustiques. Car ici, il y en avait. Beaucoup même.

— C'est du bon boulot, nous félicita Carlah, qui depuis quelques heures était exagérément excitée.

Sherley et Claire décidèrent de nous servir pendant que nous discutions de choses pas très intéressantes. De mon côté, je réfléchissais à ma journée de demain. C'était impossible pour moi de la passer avec les autres.

— Demain, on va sur la place, glissai-je à Maryse.

— Je ne pense pas que je vais sortir.

— Ce n'était pas une question.

— Pourquoi t'y vas pas avec David ?

Je lui jetai un petit coup d'œil. Il était en pleine conversation avec Olivier. Il ne me le disais pas mais je préssentais qu'il avait un rendez-vous avec Laura. Il avait passé le reste de la journée à parler téléphone, assis sous le manguier.

My [half] brotherOù les histoires vivent. Découvrez maintenant