Cela faisait des jours que je n'avais pas eu de nouvelles D'Alice. Maryse non plus. À chaque appel, elle était indisponible à croire qu'elle s'était déconnecté du réseau.
J'étais très inquiet. À moins qu'elle voulait passer du temps seule avec ses parents. Mais je la connaissais, elle s'ennuyait très vite. Comme quand j'allais à l'école avant elle. Je me rappelle qu'elle m'attendait pendant toute une journée sur son balcon. Lorsque je revenais, elle ne me lâchait plus.— Carlah...
— Qu'est-ce qu'il y a David ? Tu ne vois que je suis occupée, hurla-t-elle presque.
Elle était différente depuis notre retour d'Ennery. Nourrie par le désir de réussir à réussir au concours d'admission à moins l'une des facultés de l'UEH, elle se tuait la tête à se préparer. Elle se disair que c'était l'unique façon pour elle de retourner là-bas, à Port-au-Prince. Il faudrait déja que maman soit d'accord.
— Je m'excuse. Les concours approchent et j'ai l'impression de ne rien savoir, se reprit-elle.
— Oh ! À moi de m'excuser.
— Tu voulais me demander quelque chose.
— Laisse tomber... Je tiens à te dire sur le coup de ne pas trop te casser la tête. Tu vas réussir.
— Les concours d'admission ne sont pas faciles.
— Il y a la liste d'attente...
— Je ne veux pas être sur une liste d'attente. Sais-tu combien qui postulent en moyenne pour une seule faculté ? Environ 3000. Sans compter ceux qui reviennent et ceux qui sont déjà dans une autre fac.
— Carlah... Calme-toi, essayai-je de la rassurer.
Ma sœur n'avait pas à s'en faire. Elle allait réussir, j'avais confiance en elle. Même si il n'est pas étonnant de se voir échouer quoique brillant on fut à l'école. On ne sait jamais avec ces concours. Mon frère, lui, prenanit une année sabbatique. D'après lui il le méritait. Mon portable sonna, j'espérais que ce fut ma meilleure amie mais c'était un numéro inconnu. J'hésitai à répondre. Pensant que c'était Alice qui avait peut-être changé de numéro, je décrochai.
* Allô!
* David ?
Ce fut une voix masculine qui se fit entendre à l'autre bout du fil.
* Qui êtes-vous ?
* J'aurais dû commencer par là. C'est moi, ton parrain.
* Tonton Gaston ? chuchotai-je.
* Tu ne m'as pas oublié, l'entendis-je rire.
Comme j'étais à quelques mètres de ma sœur, je me retirai dans ma chambre. Je ne pensais jamais entendre à nouveau la voix de notre oncle. Après le divorce, notre mère nous avait formellement interdit tout contact avec les membres de la famille de mon père. Ce fut un coup dur pour moi même si le reste de la famille ne me considérait pas. Je n'avais jamais compris pourquoi. Alors que les jumeaux recevaient tout leur amour, toute leur attention, ils semblaient me mépriser. Gaston fut le seul à vraiment m'accepter.
* Cela fait longtemps ! m'exclamai-je de joie. Comment as-tu eu mon numéro ?
* Alice.
* Tu l'as vue ?
* Elle ne te l'a pas dit ?
* Non. Je l'appelle depuis des jours sans obtenir une réponse.
* Je vais voir ce que peux faire.
* Tu habites là-bas ?
* Oui. Cela fait des mois.
* C'esr super ! Tu es marié maintenant ? m'enquis-je.
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My [half] brother
Teen Fiction[Terminé] Après deux semaines de vaccances à Ennery, les parents d'Alice décident qu'elle revienne auprès d'eux. En arrivant, ils l'annoncent deux bonnes nouvelles dont elle est à moitié satisfaite. Tout ne s'arrête pas là. Ce qu'elle ne sait pas, c...