🌻17🌻: À la maison.

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Le jour de mon de mon retour dans ma ville natale, Olivier et Claire partaient aussi. J'étais heureuse et triste à la fois. Au fond de moi, j'espérais que mon cousin m'annonce bientôt que ce serait fini entre eux. Cette histoire avec Carlah devrait exister. Dans la voiture, ils discutaient normalement, s'étaient même tenus la main. Pourtant, hier encore il l'ignorait. Fatiguée d'être présente sans vraiment l'être dans l'habitacle, je décidai de m'endormir.

— Alice, on est arrivés.

Je me réveillai doucement. J'étais à nouveau devant la maison dans laquelle j'avais passé toute mon enfance et le début de mon adolescence. D'abord, un sourire s'afficha sur mes lèvres.

— Ils ont repeint la façade ! remarquai-je, étonnée.

La bouche à demi-ouverte, je descendis du véhicule. Mes parents, précisément ma mère n'avait jamais opté une autre couleure que le marron pour les murs. Même pas après le tremblement de terre lorsqu'elle avait décrété que la maison manquait de solidité.

— C'est là qu'habitait Carlah, l'informai-je en lui montrant la maison d'à côté.

Je m'attendais à ce qu'ii fasse un commentaire mais rien. Il ne hocha que la tête tout en ouvrant le coffre pour prendre ma valise. Claire, elle prenait des photos du quartier, ce qui eut le don de me mettre en colère.

— Cousin, dis à ta copine qu'elle n'est pas dans un lieu touristique.

J'attrapai ma valise et me dirigeai vers la barrière. Mon cœur se mit à battre. C'étaient mes parents, pourquoi je me sentais nerveuse tout à coup ? Pourquoi j'appréhendais ce moment de retrouvailles ? Je pris une grande respiration mais j'hésitai à frapper. Finalement, Olivier prit pour moi l'initiative. Près d'une minute après, la barrière s'ouvrit sur une personne avec un large sourire décorant son visage. Ma mère.   

— Alice, dit-elle en me prenant dans ses bras.

Je restai néanmoins interdite face à cette attitude venant d'elle. Elle n'était pas du genre à trop sourire ni à m'enlacer aussi fortement. Ces mois passés loin d'elle ont-ils eu raison de ma mère ? J'arrivai tout de même à la comprendre. Quand j'étais au pensionnat, c'était différent, on se voyait tous les week-ends.

— Tu m'empêches de respirer, maman.

— Je m'excuse ma chérie.

Elle se détacha lentement de moi, m'observa un instant, toucha mon visage et déposa un baiser sur ma joue. Qu'arrivait-il à ma mère ? Avait-elle été remplacée par quelqu'un d'autre ? Elle était trop bizarre. Ensuite, elle se tourna vers Olivier qu'elle embrassa.

— Comme tu as grandi mon garçon ! La dernière fois que je t'ai vu, tu m'arrivais à l'épaule.

— Je suis heureux de te revoir ma tante. Tu es restée telle que tu es dans mes souvenirs.

— Qui est cette jeune demoiselle ? demanda-t-elle d'un ton différent, un ton que je connaissais très bien.

— Ah ! Je te présente Claire. Une amie.

Elle le dévisagea pendant quelques secondes avant de se présenter. Dans ses yeux, je voyais qu'elle la critiquait. C'était bien ma mère. Je parie qu'elle se demandais où son neuveu avait ramassé cette qui portait un haut qui dévoilait son nombril.

— Dis-lui de porter un manteau Olivier, il ne fait pas trop chaud, recommanda-t-elle avec un sourire.

Mon coussin parut perdu un instant avnt de demander à sa copine de se couvrir. Elle prit ma valise et ma main et on rentra. J'eus un petit choc en entrant à l'intérieur : tout avait changé. De la peinture des murs jusqu'aux meubles. Ce n'était plus la maison que j'avais laissée des mois plus tôt. Je lançai un regard rempli de questions à ma mère. Pourquoi ce changement ?

My [half] brotherOù les histoires vivent. Découvrez maintenant