Charline allait venir mais elle savait toujours pas pourquoi je l'avais appelé. J'avais demandé à André d'aller la chercher et il était ravi de me rendre ce service. Il ne restait que 4 jours devant nous. Je savais que c'était perdu d'avance, il fallait toutefois essayé. Nous sortons de la chambre, laissant Maryse, toujours en plein sommeil. Elle avait passé la soirée dans son téléphone, une chose inhabituelle.
Le déjeuner n'était pas encore prêt. Claire avait fait la grasse matinée ce matin. Mon cousin et lui étaient rentrés très tard la veille, elle avait trop bu. D'ailleurs, ils ne faisaient que ça pendant leurs vaccances. Carl, lui-même, on l'avait perdu de vue. Il était rarement à la maison.
— On fait une omelette ? demandai-je à Carlah.
— Pourquoi pas ?
On enfila nos tabiers et se mit à la préparation du petit déjeuner. Mon téléphone vibra, c'était André.
* Bonjour André, on va être un peu en retard, l'annonçai-je.
* Bonjour Alice. Tu es de bonne humeur ce matin !
* On peut dire ça. Pourquoi tu m'appelles ?
* Je voulais juste entendre ta voix.
Je roulai longuement des yeux. À quoi jouait-il ?
* Attends. Tu as pensé... c'est une blague, ricanna-t-il constatant mon silence.
* Qu'est-ce que tu veux ?
* La fille que tu m'as demandé d'aller chercher est avec moi.
* Merci. Tu peux me la passer ?
* Tu vas la voir bientôt. Puis, il faut que tu fasses vite.
* Pourquoi ? Il y a un problème ?
* Ton amie n'arrête pas de me regarder, cela me met mal à l'aise et me fait flipper.
* T'es sérieux là ?
* Bien sûr que oui ! D'habitude, je ne suis pas dérangé quand une fille me regarde. Mais, elle, ça dure trop longtemps.
* Tu exagères
* Je la comprends un peu. C'est peut-être pour la première fois qu'elle voit un mec aussi...
* C'est bon, j'ai compris. On arrive, terminai-je la conversation.
Je déposai le téléphone sur la table de cuisine et en me retournant, je tombai nez à nez avec David, les bras croisé et le regard interrogateur.
— T'étais avec qui au téléphone ?
— Ce ne sont pas tes oignons.
Pour qui se prenait-il ?
— Pousse-toi je dois aller mettre le couvert, ajoutai-je.
— Ne me parle pas de cette façon.
— J'ai le droit. Tu n'es pas mon père.
Je le bousculai et il attrapa vivement mon bras.
— Que t'arrive-t-il Alice ?
— J'y crois pas, ris-je jaune. C'est à moi que tu poses cetre question ? Lâche-moi.
Il obeit sans rien dire. David avait préféré passé son temps avec sa copine. Pourquoi voulait-il savoir ce que je fais maintenant ? En plus, il n'avait même pas daigné insisté. Il s'était éclipsé.
— Tu as un problème avec lui ? me demanda Carlah.
— À ton avis ?
Me rendant compte du ton mauvais de ma réponse, je me pressai de m'excuser auprès d'elle. J'étais en colère contre lui. J'avais compté sur l'aide de David.
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My [half] brother
أدب المراهقين[Terminé] Après deux semaines de vaccances à Ennery, les parents d'Alice décident qu'elle revienne auprès d'eux. En arrivant, ils l'annoncent deux bonnes nouvelles dont elle est à moitié satisfaite. Tout ne s'arrête pas là. Ce qu'elle ne sait pas, c...