My [half] brother

🌻13🌻: Mon Type.

Pourquoi presque toutes les relations amoureuses ne durent jamais ? Entre Sherley et Noé, ça ne s'était pas arrangé comme la dernière fois. Ce qui écourtait le séjour de Sherley à Ennery. Cela me faisait mal de voir la jeune fille partir ainsi.

— Tu es sûre ? lui demandai-je encore une fois.

Elle déposa un dernier vêtement dans sa valise avant s'asseoir sur le lit à côté de moi.

— Alice si tu étais à ma place, tu ferais la même chose.

— Je comprends mais...

— Je ne suis pas parfaite mais là... ce que Noé a fait est impardonnable.

Elle se leva pour aller prendre ses effets personnels dans la douche.

— Puis, on garde contact, tu pourras m'appeler quand tu ceux, revint-elle.

— Sherley, tu vas me manquer.

— Toi aussi, me sourit-elle.

Nous passions quelques minutes à papoter un peu. Ensuite, je retournai dans ma chambre. À peine rentrée, Charline m'agressa avec son regard excité.

— Quoi ? haussai-je les épaules.

— André est trop canon !

Je roulai des yeux légèrement agacée.

— Il a une copine ?

— Tu n'as qu'à lui demander, marmonai-je.

Je faisais un effort pour ne pas luu crier dessus.

— André te plaît ? demandai-je.

— Absolument !

— Elle n'arrête pas de parler de lui, gloussa Carlah.

— Et c'est limite agaçant, enchérit Maryse.

— Toi, tu ne pas comprendre. Tu n'as jamais plu à personne et l'invitation, répliqua l'intéressée à Maryse.

— Qu'est-ce que tu en sais ?

— Ça suffit ! Demain, la répétition continue et on doit dormir, intervins-je.

Il était minuit passé, je n'arrivais plus à dormir. Je venais de rêver d'Allan et cela me faisait peur de le voir encore dès que j'aurais les paupières closes. Il me manquait. J'attrapai mon téléphone comme si un message de lui apparaitrait dans la barre de notifications. Pour la peine, je consultai sa page Facebook, comme à chaque fois. Aucune mise à jour depuis une semaine.

— Insomnie ?

Je me pressai de fermer l'application en entendant cette voix marquée par le sommeil.

— Ça va, formulai-je difficilement.

C'était Charline. On partageait le même lit. La lumière du téléphone l'avait sûrement dérangé.

— Désolée de t'avoir réveillé, m'excusai-je.

— Ce n'est rien. Il y a quelque chose qui te tracasse ?

— Non...

— Tu veux que je te tienne compagnie le temps de retrouver le sommeil ?

— Ne t'inquiète pas, tu peux te rendormir.

— Je ne peux plus le faire maintenant... Tu vas bien ?

— Oui.

— Non. Je te te demande si tout va bien par rapport à ce qui s'est passé avec... tu sais qui.

Je n'avais nulle envie de parler de cette histoire. Encore moins avec Charline.

— Et si on parlait plutôt de ton beguin, souris-je à croire qu'elle pouvait me voir dans le noir.