Carlah et moi avions passé la nuit au chevet de David. J'avais beau réfléchir, je ne réussissais pas à trouver la raison pour laquelle David sortait avec Laura. Il avait avoué ne pas être amoureux de lui. Si je lui demandais, il ne dirait rien. L'idée de l'inciter à abuser de l'accool une nouvelle fois me monta en tête. Je chassai vivement cette mauvaise pensée, je ne veux pas faire de mal à mon meilleur juste pour qu'il me dit quelque chose.
Je suis réveillée par un bruit provenant de la cuisine. Carlah n'était plus dans la chambre, Carl dormait à poings fermés. À côté de moi, se trouvait David. En le voyant si paisible dans son sommeil, je peinais à croire qu'il m'ait cacher une telle chose. L'accool le faisait sûrement délirer. Mentir n'était pas dans les habitudes de mon ami. Il sort avec Laura parce qu'il l'aime, me convins-je.
Un autre bruit m'extirpa de mes réflexions. J'enfilai mes sandales et me dirigeai vers la cuisine. Il devait être 8h et quelqu'un semblait s'énerver en bas. La scène qui se joua devant mes yeux me figea instantanément. Olivier venait d'embrasser Carlah par surprise. Cette dernière ne réagit pas sur le coup mais finit par accepter ce baiser auquel je ne devrais pas assister. Retrouvant mes esprits, je m'empressai de m'éclipser sans pour autant m'en aller. Mon cœur battait tellement vite. Je souris, j'attendais ce moment depuis longtemps comme on attendant que les héros de notre série préférée se mette ensemble. Milles et une question s'affluaient dans ma tête. Mais, il avait un petit détail... Claire.
— Maintenant, tu me crois ? demanda Olivier.
— Cela ne prouve rien. Ce n'est qu'un baiser, lança Carlah, un peu énervée.
— Ce n'était pas le premier.
J'étouffai un petit cri. Qu'est-ce que cela voulait dire ?
— On n'était que des gamins Olivier.
— Carlah... Je t'ai toujours aimée.
— Arrête avec tes mesonges, veux-tu ?
— Je dis la vérité.
— Pourquoi as-tu attendu tout ce temps alors ?
Aucune réponse. Sans le vouloir, je venais d'apprendre que mon cousin aimait Carlah depuis des années. Pourtant, aucun signe ne le montrait.
— C'est ce que je pensais. Tu essaie de te jouer de moi...
— Jamais, tu m'entends ? la coupa-t-il. À l'époque, si je te l'avais dit, m'aurais-tu répondu ?
— Oui !
— Dis-moi pourquoi une semaine après notre baiser tu es sorti avec gars ?
— Quel gars ?
— Ce garçon avec qui tu t'affichais partout, répondit-il durement.
— Christ ? Mais... ce n'était pas mon copain. On était juste des potes.
Encore un autre silence. Ces révélations devenaient de plus en plus intéressantes. Et je ne devais pas écouter aux portes. La curiosité était plus forte que moi malheureusement.
— Lorsque tu as commencé à sortir avec plein de fille, cela m'a brisé le cœur.
— Je n'ai pas voulu le faire... Je pensais que cela m'aiderait à t'oublier. Innoncents nos jeux de séduction furent-ils mais je ne peux te cacher que j'ai fini par être pris dans tes filets. J'ai pensé que cela allait passer...
Je donnerais tout pour les voir en ce moment sans prendre le risque de me faire prendre.
— Tu aurais dû...
— Toi, tu aurais dû tout comprendre quand je t'ai embrassé la première. Cela n'avait rien d'une blague pour moi.
— Alice ?
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My [half] brother
Подростковая литература[Terminé] Après deux semaines de vaccances à Ennery, les parents d'Alice décident qu'elle revienne auprès d'eux. En arrivant, ils l'annoncent deux bonnes nouvelles dont elle est à moitié satisfaite. Tout ne s'arrête pas là. Ce qu'elle ne sait pas, c...