— Terminus ! Tout le monde descend !
Il venait vraiment de dire ça.
— C'est quoi le plan ?
— Quel plan ? dis-je en descendant du monstre.
— Tu as prévu quoi pour cette après-midi ?
Il descendit, toujours avec ce sourire charmant plaqué sur ses lèvres rosies. Maintenant que je pouvais trouver le chemin jusqu'à la maison, je pouvais tout le dire.
— Écoute, je te connais pas André. La vérité, je me suis perdue et quand je t'ai vu...
— Tu t'es servi de moi ?
— On peut dire ça.
— Si tu me l'avais dit, je t'aurais aidé, croisa-t-il les bras, l'air vexé.
— Je ne pouvais pas prévenir... et si tu m'avais demandé quelques en échange.
— Comme quoi ?
— Mon numéro.
Il laissa échapper un petit rire loin d'être amusé.
— Ce ne sont que huit chiffres. La dernière fois, tu m'as dit non. Penses-tu que je suis ce genre de garçon ?
Oui.
— Vaut mieux se méfier parfois.
— En admettons que je me méfiais de toi, jamais je ne te laisserais entrer chez moi.
— Très drôle. Tu me prends pour qui ?
— Pour la même personne que moi.
— J'y crois pas ! Ce n'est pas moi qui ai des piercings aux oreilles et porte des pantalons au ras des fesses, m'énervai-je.
J'étais sidérée autant que lui. Pourquoi avais-je dit cela ?
— Tu sais Alice, quand je t'ai vu la première fois, je n'ai jamais imaginé que tu étais ce genre de personne.
Sur ces mots, il remonta sur le véhicule.
— Laura te donnera une belle leçon.
Comment savait-il ?
— Comment tu le sais ? déposai-je une main sur son épaule pour l'empêcher de partir.
— Ennery est une petite ville, enleva-t-il ma main. Laura te fera vraiment partir de cette ville.
— D'où tiens-tu cela ?
— Si tu veux, je pourrai t'entraîner, ignora-t-il ma question.
— Qui te dit que j'ai besoin d'aide ?
— À te voir, on ne dirait pas quelqu'un qui arrive à distinguer ces deux pieds.
— Et pourquoi tu le ferais d'abord ? Pas après ce que je viens de te faire.
— Disons que ce sera pour moi une joie si tu gagnes.
— Que veux-tu dire par là ?
— Laura, malgré son petit air chaleureux, est une vraie peste. Elle se croit être le centre du monde. C'edt moi qui lui ai appris à danser.
Il accompagna son monologue d'un clin d'œil.
— Rassure-moi que tu n'es pas un gangster.
— Sérieusement, Alice ? Tu m'as jugé aux premiers regards, je ne devrais pas t'aider.
— Je n'ai rien demandé.
Je marquais un point.
— Puis, en me proposant cela, j'ai l'impression que tu vas te servir de moi.
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My [half] brother
Novela Juvenil[Terminé] Après deux semaines de vaccances à Ennery, les parents d'Alice décident qu'elle revienne auprès d'eux. En arrivant, ils l'annoncent deux bonnes nouvelles dont elle est à moitié satisfaite. Tout ne s'arrête pas là. Ce qu'elle ne sait pas, c...