Avant de commencer, je voulais vous remercier parce qu'en à peine 1 mois j'ai dépassé 300 vues (en fait 400 à l'heure où je vous parles, vous allez trop vite 😂)!!! C'est super, vous êtes géniaux!!
Ps: si vous avez des questions sur la PACES, c'est le moment!
Sur ce les amis, reprenons!
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Le concours blanc de Galien commence dans 30 minutes et je ne me sens déjà pas bien. Je suis arrivée beaucoup trop en avance (comme à chaque fois que je suis stressée) et du coup j'attends devant la salle qui est en train d'être mise en place pour les épreuves. Aujourd'hui on fait de l'UE7, de l'UE1 et de l'UE5 (comme au vrai concours, c'est à dire dans le même ordre).
Je détestes les examens. Comme tout le monde je crois. Mais ce que je déteste encore plus c'est quand j'apparais dans un classement qui est déterminant pour la suite. En soi, le concours blanc je m'en fous; c'est le vrai concours dans un peu plus d'une semaine qui me met en pls. Et plus la date fatidique approche, plus je me sens fatiguée ; fatiguée de toute cette tension qui est présente dans mon ventre depuis le 3 septembre, du stress qui ne fait que monter à mesure que les jours avancent, de ma peur de plus en plus présente de me planter totalement et de devoir redoubler....
Je pense que c'est à ce moment précis de la PACES qu'il est le plus dur de réviser: le stress et la fatigue nous détruisent. Tout ce qu'on veut, c'est que le concours arrive le plus vite possible pour abréger nos souffrances.
Vers 8h20, tous mes amis de salle sont arrivés et parlent des éventuels sujets de SSH mais je ne les écoute pas... Mon regard est dans le vide, essaye de chercher quelque chose à quoi se raccrocher pour ne pas penser à tout ça. Parfois, j'aimerais juste que mon cerveau s'arrête un peu de réfléchir; à force de turbiner, je risques de faire une syncope.
Lorsque l'heure fatidique sonne, je rentre dans la salle en essayant de réussir un minimum afin de voir de quoi je suis capable.
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Il est 14h et nous venons de finir toutes les épreuves. Je me hâte d'aller manger avec les autres et j'ai bel et bien l'impression de m'être plantée. Mais le pire dans tout ça, ce n'est pas moi: c'est tous mes camarades carrés qui disent avoir foiré alors qu'ils sont bien meilleurs que moi. Ils se plaignent d'avoir 11 alors qu'une note comme ça, en moyenne, au concours permet d'arriver avant les 600 premiers.
Bref, ces épreuves m'ont épuisées. Je pense que le travail cet après-midi va être compliqué. Au début, tout se passe bien. Mais je fatigue assez vite. Et c'est là qu'à 19h10, je commence à me sentir très faible.
Je connais bien cette sensation: c'est celle que j'ai à chaque fois avant de faire un malaise vagale. Pour la faire courte, un malaise vagale arrive pour diverses raisons mais souvent c'est la fatigue (en général moi c'est à cause de la douleur mais je vais en parler plus tard). D'un coup, les veines "s'ouvrent" et votre cœur bas à mille à l'heure tandis que vous avez des sueurs froides, des coups de chaud souvent accompagnés par un sentiment très désagréable de nausée.
Mais vous connaissez pas le plus beau dans tout ça? C'est qu'il n'y a absolument AUCUN traitement existant et que quand le malaise arrive vous n'avez d'autre choix que de le subir.
Certes. Sauf que me concernant, j'ai un malaise vagale tous les mois à cause de la douleur de mes règles qui, il faut le dire, me donnent envie de m'arracher les boyaux à chaque fois que je les ai. Franchement mère nature, merci de nous faire souffrir à ce point, nous les femmes. C'est sûr que c'était nécessaire, merci B-E-A-U-C-O-U-P!
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La PACES et moi (Wattys2019)
ChickLitLa PACES (aujourd'hui nommée PASS), ce n'est pas rien. Une charge de travail monstrueuse, pas de temps pour soi, et du stress en continu. C'est toujours ce qu'on me ressortait majoritairement lorsque je disais que je voulais aller en médecine. Avec...